Marie-Perrine Durand

gardienne de phare française

Marie-Perrine Durand, née Marie Perrine Créchriou le à Pleumeur-Gautier et morte le au phare du Paon au nord de l'île de Bréhat, est la première femme gardienne de phare française reconnue par l'administration.

Marie-Perrine Durand
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie Perrine Créchriou
Nationalité
Activité
Enfant
Aline Durand (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie modifier

Fille de François Créchriou, tailleur d'habits, et de Marie Louise Le Lagadec, lingère, son épouse, mariés en 1842[1], Marie Perrine Créchriou naît à Pleumeur-Gautier en 1851[2].

Devenue couturière, elle se marie à vingt-quatre ans avec Jean Marie Durand, gardien du phare des Triagoz, qui meurt pendant une tempête neuf ans plus tard, en 1890, en la laissant avec cinq enfants âgés de 8 ans à 3 mois[3],[4].

Durand postule pour garder le phare du Rosédo sur l'île de Bréhat. Elle y est acceptée après avoir réussi le concours de gardien de phare[5]. Elle n'est payée que 30 francs par mois, et sa pension annuelle est de 129 francs, ce qui n'est pas suffisant pour vivre. Marie-Perrine Durand est également la gardienne du phare du Paon pendant trente-trois ans, jusqu'à sa mort en 1933[4],[6]. Elle a formé cinq autres femmes à son métier, dont sa fille Aline Durand[3].

Références modifier

  1. Acte de mariage Créchriou-Le Lagadec no 2, , Pleumeur-Gautier, Archives des Côtes-d'Armor
  2. Acte de mariage Durand-Créchriou no 4, , Lézardrieux, Archives des Côtes-d'Armor
  3. a et b Pierre Cressard, « Marie Perrine Durand, la valeureuse gardienne du phare du Paon de l’île de Bréhat », Ouest Éclair,‎ (lire en ligne)
  4. a et b Shona Riddell, Guiding lights : the extraordinary lives of lighthouse women, (ISBN 978-1-925820-62-1 et 1-925820-62-9, OCLC 1191798728, lire en ligne)
  5. « L'historien Serge Duigou signe un livre sur les phares de Bretagne », sur actu.fr (consulté le )
  6. Pierre Cressard, « La plus ancienne des gardiennes de phare vient de mourir », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, La Liberté, (consulté le ), p. 2