Marius Roustan
Marius Roustan, dit Mario, né le [1] à Sète (Hérault) et mort le à Montpellier (Hérault), est un homme politique français.
Ministre de l'Éducation (en) | |
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Maire Usclas-d'Hérault | |
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Sous-secrétaire d'État | |
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Sénateur de l'Hérault | |
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Naissance | |
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Sépulture | |
Nom de naissance |
Marius François Pierre Roustan |
Nationalité | |
Formation |
Université de Lyon (doctorat) (jusqu'en ) |
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A travaillé pour | |
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Parti politique | |
Distinction |
Biographie
modifierLe père de Marius François Pierre Roustan était employé des chemins de fer. Lors de ses études au collège de Sète, Marius Roustan a pour camarade de classe Paul Valéry.
Agrégé de lettres en 1894, il entame une carrière d'enseignant comme professeur de rhétorique en 1894 au lycée de Saint-Étienne. Il est nommé professeur de rhétorique au lycée Ampère à Lyon, où il devient adjoint au maire, ensuite au lycée Condorcet à Paris, puis au lycée Pasteur[Où ?]. À Paris, il publie chez Larousse une édition des Maximes de La Rochefoucauld. Il se marie à Chatou le avec Marie Louise Carrelet[2].
Marius Roustan est sénateur de l'Hérault de 1920 à 1940 et maire d'Usclas-d'Hérault de 1929 à sa mort.
Il occupe les postes de sous-secrétaire d'État aux Ports, à la Marine marchande et aux Pêches du au dans le gouvernement Aristide Briand (9) puis de sous-secrétaire d'État à l'Hygiène du au dans le gouvernement Camille Chautemps (1).
Il est ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts du au dans les gouvernements Pierre Laval (1), Pierre Laval (2), Pierre Laval (3) et André Tardieu (3), puis ministre de l'Éducation nationale du au dans les gouvernements Fernand Bouisson et Pierre Laval (4).
Le 10 janvier 1936, il fait fermer la Faculté de droit de Paris pendant dix-huit jours à la suite de troubles en rapport avec l'affaire Jèze.
Son nom est resté à la loi du (loi Roustan) qui favorise le rapprochement des fonctionnaires mariés.
Il est inhumé au cimetière marin de Sète.
Œuvres
modifierMarius Roustan a publié plusieurs ouvrages scolaires. Il a écrit dans de nombreux journaux.
- Les philosophes et la société française au XVIIIe siècle, Paris, éditions Champion, 1907
Il a co-écrit avec son collègue Camille Latreille du lycée de Lyon :
- Lettres inédites de Sainte-Beuve à Collombet, Paris, 1903
- Lyon contre Paris après 1830 : le mouvement de décentralisation littéraire et artistique, Paris, 1905
- Charles de Sainte-Foy : souvenirs de jeunesse (1830-1835), Paris, 1911
- La querelle universitaire à Lyon (1838-1849), Paris
Distinctions
modifierLe , Marius Roustan est fait chevalier de la Légion d'honneur[3].
Une rue de Sète porte son nom.
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Commandeur de l'ordre du Mérite maritime, de droit en tant que sous-secrétaire d'État à la Marine marchande[4].
Annexes
modifierNotes et références
modifier- Mairie de Sète (Cette), « Acte de naissance du 21/02/1870 n° 135, photo 37/220, 5Mi12/11 », sur AD Hérault (consulté le ) : « né le jour d'hier à trois du matin dans la maison Guérin rue Consigne »
- Mairie de Chatou, « Acte de mariage du 28/07/1920 acte n° 74 photo 76/129 4E5890 », sur AD Yvelines (consulté le )
- Chancellerie de la Légion d'honneur, « Légion d'honneur », sur Base Léonore (consulté le )
- « Ordre du Mérite maritime », sur www.france-phaleristique.com (consulté le )
Bibliographie
modifier- Pierre Clerc, Dictionnaire de biographie héraultaise, tome 2, 2006
- « Marius Roustan », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Liens externes
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