Marquaix
Marquaix est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Marquaix | |||||
Église Saint-Éloi. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Péronne | ||||
Intercommunalité | CC de la Haute Somme | ||||
Maire Mandat |
Claude Celma 2020-2026 |
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Code postal | 80240 | ||||
Code commune | 80516 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
189 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 56′ 45″ nord, 3° 04′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 65 m Max. 142 m |
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Superficie | 5,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Péronne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Péronne | ||||
Législatives | 5e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://marquaix.fr | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierCommunes limitrophes
modifierMarquaix est une commune rurale picarde.
Située à 60 km à l'est d'Amiens et à 130 km au nord de Paris, limitrophe de Roisel, la commune est desservie par la route départementale 6 (RD 6).
En 2019, elle est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 44, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel et ligne no 49, Péronne - Roisel - Saint-Quentin)[1].
Hameaux et écarts
modifierOutre le chef-lieu, Marquaix, la commune compte un hameau, Hamelet, situé au sud de la Cologne.
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Cologne et divers de ses bras[2] et l'Hamelet[3],[Carte 1].
Le territoire de Marquaix est pratiquement plat, simplement quelques reliefs au nord et la vallée peu « marquée » de la Cologne animent la plaine[4]. Le sol est majoritairement argileux malgré quelques hectares de terres calcaires[4].
La Cologne, d'une longueur de 23 km, prend sa source dans la commune de Hargicourt et se jette dans la Somme dans la commune de Doingt, face à Péronne[5].
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Haute Somme ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[6].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 710 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épehy à 8 km à vol d'oiseau[9], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,8 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Marquaix est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
modifierDès 1145 et 1147, la forme latinisée de Marceium est citée dans un cartulaire d'Homblières, pour le pape Eugène. Un titre de Mont Saint-Quentin donne Marchais par le pape Alexandre. Marquais apparait en 1214 dans un dénombrement de Philippe-Auguste[18].
En 1787, Marquais-Hamelet est cité[18].
Le nom du village pourrait venir de pays de marais[4].
Histoire
modifierQuelques « cabanes » retrouvées dans les marais laissent supposer une occupation remontant à l'époque mérovingienne[4].
La Révolution française apporte au village comme dans d'autres localités son lot d'anecdotes.
À la fin du XIXe siècle, une petite industrie de tissage et de broderie est présente. Le pèlerinage à la chapelle Notre-Dame de Moyenpont est encore très actif[4].
- Première Guerre mondiale
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[19],[20] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [21].
L'ancienne halte de chemin de fer de Marquaix-Hamelet
modifierMarquaix a possédé une halte sur la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai, portion comprise entre Péronne et Roisel ; la gare la plus proche était celle de Tincourt-Boucly en direction de Péronne et celle de Roisel. Elle était située sur la rive gauche de la Cologne sur la route reliant Marquaix à Hamelet. De nos jours, il ne reste que quelques vestiges de cette halte ferroviaire. Ouverte en d'abord à voie unique, doublée en 1908, cette ligne de chemin de fer a cessé d'être exploitée dans les années 1970. Le tracé est aujourd'hui une voie verte.
-
Les vestiges de la halte de nos jours.
-
Carte de la section
Péronne - Roisel
vers 1910. -
Horaire des trains
en 1910.
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifier- Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Roisel[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription territoriale administrative a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Péronne
Pour l'élection des séputés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme.
Intercommunalité
modifierLa commune était membre de la petite communauté de communes du canton de Roisel, créée fin 1994.
Celle-ci a fusionné le au sein de la communauté de communes de la Haute Somme, dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
modifierPolitique de développement durable
modifierLe parc éolien de la Boule bleue, inauguré en 2019, compte 6 génératrices implantées sur les communes de Marquaix-Hamelet (4), Roisel, Longavesnes (1) et Tincourt-Boucly (1), pour une puissance totale de 14 mégawatts[27].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2021, la commune comptait 189 habitants[Note 3], en évolution de −11,27 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierPour la scolarité primaire, la commune relève du regroupement pédagogique intercommunal basé à Tincourt-Boucly qui regroupe six communes : Aizecourt-le-Bas, Driencourt, Longavesnes, Marquaix, Templeux-la-Fosse et Tincourt-Boucly.
Ce regroupement compte quatre classes[31].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Mairie.
- Église Saint-Éloi[32], reconstruite après la Première Guerre mondiale.
- Chapelle Notre-Dame-de-Moyenpont. Elle tiendrait son nom du pont qui lui donne accès, entre les deux bras de la Cologne. La tradition fait remonter sa construction aux croisades, quand un berger découvre une statue de la Vierge sur les lieux[33].
Le sanctuaire a été détruit pendant la Première Guerre mondiale, en 1917. Il n'a été reconstruit qu'en 1925 grâce au mécénat de la baronne Perthuis de Laillevault. Des fresques y représentent la vie des Poilus[34],[35].
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Monument aux morts pour la patrie.
Personnalités liées à la commune
modifier- Pierre, Louis Blondel, né le à Marquaix, soldat au 15e régiment d'infanterie légère de 1808 à 1810, blessé en 1809 pendant la campagne d'Espagne.
- Parfait, Joachim Buire, né le à Marquaix, artificier au 9e régiment d'artillerie de 1813 à 1818, campagne de Saxe et Waterloo en 1815.
- Pierre, Louis Corme, né le à Marquaix, soldat au 100e régiment d'infanterie de ligne en 1813. Grièvement blessé, il meurt à l'hôpital de Metz le .
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierListe des communes de la Somme
Liens externes
modifier- Marquaix sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Marquaix (80516) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- « Marquaix », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 13 SO, Cambrai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Marquaix » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Sandre, « la rivière la Cologne »
- Sandre, « l'Hamelet »
- Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Poiré et l'élève Ernest Trocmé, 1898, Archives départementales de la Somme, Amiens. Lire la notice en ligne sur le site des archives départementales.
- Sandre, « la Cologne »
- « SAGE Haute Somme », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marquaix et Épehy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Marquaix ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, Archives départementales de la Somme, tome 2, pages 25 et 26. Lire en ligne, vue 16/267.
- Maurice Thiéry (préf. Stephen Pichon), Les Crimes allemands dans la Picardie dévastée : La guerre en 1917, Paris, E. de Boccard, , 158 p. (lire en ligne), p. 134, lire en ligne sur Gallica.
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Avis de décès », Courrier picard, .
- « Le maire de Marquaix-Hamelet ne « veut pas collectionner les mandats », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Élu en 2008 maire de Marquaix-Hamelet, un village de 240 habitants proche de Roisel, Bernard Happe, 76 ans, a décidé de passer la main aux élections municipales de mars 2020 ».
- « Claude Celma, le nouveau maire de Marquaix-Hamelet, sera élu samedi », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Sans surprise, Claude Celma, qui était premier adjoint, succédera à Bernard Happe qui ne se représentait pas ».
- « Claude Celma est le nouveau maire de Marquaix-Hamelet », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Après deux mandats d'adjoint de Bernard Happe, le maire sortant qui ne s'était pas représenté, Claude Celma, âgé de 69 ans (...), est depuis ce samedi matin le nouveau maire de Marquaix-Hamelet. Il a été élu avec dix voix pour et un vote blanc ».
- Vincent Fouquet, « Les anti-éoliens ont gâché la fête de l'inauguration du parc de la Boule Bleue à Marquaix : Le parc éolien de la Boule Bleue, à Marquaix-Hamelet, a été inauguré en grandes pompes samedi 29 juin dans la matinée. Mais pas aussi bien que l'espéraient certains élus et responsables de l'entreprise WPD : environ 80 opposants aux éoliennes sont venus clamer leur colère. Et si le ton est parfois monté, tous ont pu échanger leurs points de vue, chacun restant cependant sur ses positions », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Le regroupement scolaire.
- Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Marquaix d'après nature, 17 juin 1874 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- Histoire de la chapelle de Moyenpont.
- Marc Nadaux, « Marquaix-Hamelet – 80 – Chapelle Notre-Dame de Moyenpont », Iages de Picardie - CanopÉ (consulté le ).
- Abbé Étienne Serpette, Notre-Dame de Moyenpont.