Martial Gadaud
Martial Gadaud (ou Gadault) est né vers 1520 et est décédé après 1597. Procureur puis Consul de Limoges, il s’oppose aux protestants (pourtant majoritaires) dans la ville. De ce fait, il peut être qualifié d’opposant à la reine de Navarre Jeanne d’Albret, alors vicomtesse de Limoges[1].
Martial Gadaud | |
Fonctions | |
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Consul de Limoges | |
– (41 ans) |
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Monarque | Jeanne d’Albret |
Biographie | |
Titre complet | Seigneur de Les Villettes |
Surnom | « Le jeune » |
Date de naissance | Vers 1520 |
Lieu de naissance | Limoges (France) |
Date de décès | Après 1605 |
Lieu de décès | Limoges (France) |
Sépulture | Basilique Saint-Michel-des-Lions (Limoges) |
Nationalité | Français |
Père | Jehan Gadaud |
Mère | Claude Ozanet |
Fratrie | Marthe Gadaud |
Conjoint | Catherine Grégoire de Roulhac |
Enfants | Jean Gadaud Martial Gadaud Bartholomy Gadaud |
Famille | Andrieu Gadaud (aïeul) |
Profession | Notaire royal |
Religion | Catholicisme |
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Biographie
modifierOrigine et famille
modifierLa famille Gadaud remonte à Andrieu Gadaud, consul de Limoges, grand-père de Martial. Son père, Jehan Gadaud est lui aussi élu consul de la ville[2].
Martial n’a qu’une sœur, Marthe, naît en 1554 et qui épousera Jacques-Clément Desflottes. Leur fille, Marthe, filleule de Martial, épousera Jacques Barbou, imprimeur à Limoges[3].
Martial épousera en 1558 Catherine Grégoire (ou Grégoire de Roulhac) dont il aura trois fils, Jean, Martial et Bartholomy, tout trois futurs consuls de Limoges[4].
Carrière et action notable
modifierTout d’abord procureur au siège présidial de Limoges, Martial est élu consul de la ville en 1556[5].
Le consul est envoyé par ses compères avec Martial de la Chenault auprès du roi Charles IX pour "obtenir qu'un droit imposés sur les vins à leurs entrées dans les villes, soient convertis en une somme une fois payée"[6],[7].
Lors des guerres de religions qui secouent la France, Martial, membre de la confrérie du Saint-Sacrement, défend et soutient le catholicisme dans une ville majoritairement protestante. De ce fait, il s’oppose à la reine Jeanne d’Albret et devient membre de la ligue catholique vers 1577[8]. Martial ainsi que son père Jehan et son frère Guillaume sortirent de leur maison, vêtues de "cuirasses" et de "casques". Les ligueurs occupèrent l'église Saint-Michel-des-Lions durant toute la nuit (aucune date précise n'est donnée)[9]. Il est le parrain de sa petite-nièce Magdeleine Barbou[3]
Martial meurt probablement à Limoges après 1605, étant nommé comme collecteur du lieu-dit « les Taules »[10].
Notes et références
modifier- Alfred Leroux, « INVENTAIRE-SOMMAIRE DES ARCHIVES HOSPITALIÈRES ANTÉRIEURES A 1790 », sur Archives départementales de la Haute-Vienne, 1884-1886 (consulté le )
- unknown library, Registres consulaires de la ville de Limoges, Limoges, Impr. de Chapoulaud frères, (lire en ligne)
- Paul Ducourtieux, Les Barbous Imprimeurs Lyon-Limoges-Paris (1524-1820), Limoges (lire en ligne), p. 17
- CGHHML, « D'onte ses - D'où es-tu ? HS N°7 », Revue généalogique, no N°7,
- Claudine Gourinal, « Catalogue des armoiries figurant dans l’armorial de Poncet, le nobiliaire de Simon Descoutures, le fonds Lecler, et le nobiliaire de Nadaud. », sur Archives départementales de la Haute-Vienne, (consulté le )
- Documents, analyses de pièces, extraits & notes relatifs à l'histoire municipale des deux villes de Limoges. T. 2 / publiés par Louis Guibert..., 1897-1902 (lire en ligne)
- Limoges Auteur du texte, Registres consulaires de la ville de Limoges. T. 2. Premier registre, seconde partie, 1552-1581 / publication commencée par M. Emile Ruben,... et continuée par M. Louis Guibert,..., 1867-1897 (lire en ligne)
- Louis Guibert, La ligue à Limoges, Limoges, H. Ducourtieux,
- Limoges Auteur du texte, Registres consulaires de la ville de Limoges. T. 3. Deuxième registre, 1592-1662 / publication commencée par M. Emile Ruben,... et continuée par M. Louis Guibert,..., 1867-1897 (lire en ligne)
- Limoges Auteur du texte, Registres consulaires de la ville de Limoges. T. 3. Deuxième registre, 1592-1662 / publication commencée par M. Emile Ruben,... et continuée par M. Louis Guibert,..., 1867-1897 (lire en ligne)