Martin Akakia

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Martin Akakia est le nom de plusieurs médecins français des XVIe et XVIIe siècles.

Martin Akakia I
(Portrait par Pierre-Michel ou Louis Barbat).
  • Martin Akakia I (vers 1500-1551) : natif de Châlons-en-Champagne, il se nommait Aquaquia[1], mais changea son nom en celui d’Akakia qui en est un synonyme grec signifiant « sans malice »[2], orthographe que ses descendants conservèrent. Professeur de médecine au Collège royal de chirurgie de l'université de Paris, qui le députa au concile de Trente en 1545, il fut le médecin de François Ier et de Clément Marot. Il a traduit Galien et a laissé quelques ouvrages de médecine. Mort à Paris.
  • Martin Akakia II (1539-1588) : fils du précédent et natif comme lui de Châlons-en-Champagne, il fut nommé à la chaire de chirurgie au Collège royal en 1574, puis second médecin de Henri III.
  • Martin Akakia III (mort en 1605) : fils du précédent et né à Paris, il fit ses études de médecine à Montpellier et obtint la chaire de chirurgie au Collège royal en 1599 à la suite de la démission de son beau-frère Pierre Seguin.
  • Martin Akakia IV (mort en 1677) : fils de Jean Akakia, frère du précédent et médecin ordinaire de Louis XIII, il naquit à Paris. Il fut reçu docteur de la faculté de médecine le et obtint la chaire de chirurgie au Collège royal en 1644.

Notes et références

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  1. Mentionné dans les registres de la paroisse Saint Antoine à Châlons-en-Champagne, voir La Revue de Champagne et de Brie.
  2. D'après Anaïs Thierus, cette modification orthographique est plutôt fortuite, comme le montre l'évolution de l'écriture du nom en Champagne. Il semble plus probable que le sobriquet « Sans malice » ait été donné comme sarcasme par ses détracteurs.

Sources

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  • Jean-Paul Barbier Des Châlonnais célèbres, illustres et mémorables, 2000. (ISBN 2-9509546-1-8)
  • « Martin Akakia », dans Charles-Louis-Fleury Panckoucke, Dictionnaire des sciences médicales. Biographie médicale, vol. I, Panckoucke, Paris, 1820.
  • « Martin Akakia », dans Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, Mons, 1778.