Martine Brunschwig Graf
Martine Brunschwig Graf, née le à Fribourg [1], est une femme politique suisse membre du Parti libéral-radical (PLR).
Martine Brunschwig Graf | |
Martine Brunschwig Graf en 2007. | |
Fonctions | |
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Conseillère nationale | |
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Législature | 47e et 48e |
Prédécesseur | Barbara Polla |
Conseillère d'État du canton de Genève | |
– | |
Élection | 14 novembre 1993 |
Réélection | 16 novembre 1997 |
Prédécesseur | Dominique Föllmi |
Successeur | David Hiler |
Députée au Grand Conseil du canton de Genève | |
– | |
Législature | 52e et 53e |
Biographie | |
Nom de naissance | Martine Brunschwig |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Fribourg |
Nationalité | suisse |
Parti politique | PLS / PLR |
Diplômée de | Université de Fribourg |
Profession | Économiste |
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Biographie
modifierAprès des études suivies à Fribourg où elle obtient une licence en économétrie, elle travaille trois ans à Berne comme rédactrice romande auprès de l'Association suisse des employés de banque. Elle est ensuite nommée rédactrice-économiste à la Société pour le développement de l'économie suisse à Genève ; elle devient directrice de son siège romand en 1991.[réf. nécessaire]
Elle préside la Commission fédérale contre le racisme de 2012[2] à 2023[3].
Parcours politique
modifierMembre du Parti libéral genevois, elle le préside entre 1988 et 1990 et siège comme députée au Grand Conseil de 1989 à 1993[4]. Le , elle est élue au Conseil d'État et réélue les et . Elle dirige successivement le département de l'instruction publique puis, dès mars 2003, le département des finances et le département des affaires militaires. Durant son mandat, elle est présidente du Conseil d'État à deux reprises : 1998-1999 et 2004-2005. Aux élections de l'automne 2005, elle renonce à se représenter et quitte donc le gouvernement le .
En octobre 2003, elle est élue au Conseil national et intègre la commission de la science, de l'éducation et de la culture. Le , elle est présentée comme candidate de l'Entente genevoise pour l'élection au Conseil des États. Non-élue à la chambre haute, elle conserve touefois son siège au Conseil national. Le , elle est présentée par son parti cantonal, aux côtés de Christian Lüscher, en vue d'une candidature pour succéder au conseiller fédéral Pascal Couchepin[5], sans être toutefois retenue dans le ticket final[6].
Notes et références
modifier- « Biographie de Martine Brunschwig Graf », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- (de) « EKR : Error Page (404) », sur admin.ch (consulté le ).
- Marie-Amaëlle Touré, « Martine Brunschwig Graf : « L’école doit former contre le racisme et l’antisémitisme » », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
- « Députés », sur ge.ch (consulté le ).
- « Les libéraux genevois choisissent le double ticket », Agence télégraphique suisse, 23 juillet 2009
- Patrick Chuard, « Auf wiedersehen Pascal Broulis », 24 heures, 29 août 2009
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Vidéo: Martine Brunschwig Graf en 1994, une archive de la Télévision suisse romande