Martine Jandrot-Perrus

chercheuse en biologie française

Martine Jandrot-Perrus, née le à Paris, est médecin de formation et chercheuse en biologie. Elle a identifié et cloné le principal récepteur plaquettaire au collagène, la glycoprotéine VI, contre laquelle elle a développé un anticorps médicament pour le traitement des thromboses. Martine Jandrot-Perrus a été élevée au grade de Chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur en en reconnaissance de ses 40 années de service dont 35 en tant que chercheuse à l’Institut national de la santé et recherche médicale (INSERM). Elle est actuellement directrice de recherche émérite au sein de l’unité INSERM 1148 à l'hôpital Bichat. Martine Jandrot-Perrus est la mère de l'escrimeuse Léonore Perrus.

Martine Jandrot-Perrus
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Biographie
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Voir et modifier les données sur Wikidata (73 ans)
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Enfant
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Biographie

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Martine Jandrot-Perrus a obtenu son doctorat en médecine en 1977 avec la Médaille d’Argent de l’Université Paris Descartes après avoir travaillé au sein des services des Pr François Josso (Hôpital Necker-enfants malades)  et Doris Ménasché (Hôpital Beaujon). En 1979, au cours de son doctorat en sciences (spécialité hématologie biologie), elle a effectué un séjour dans le laboratoire du Dr Michael W. Mosesson[1] au Downstate Medical Center, New York (États-Unis). Elle obtient son doctorat de biochimie enzymologie en 1981 (Université Paris Sud, Orsay) et est recrutée comme chargée de recherche  à l’INSERM en 1982 où elle intègre le laboratoire de recherche sur l’hémostase et la thrombose dirigé par le Pr Marie-Claude Guillin (Faculté Xavier Bichat). Elle est promue directrice de recherche en 1992. Depuis , elle est directrice de recherche émérite au sein de l'unité Inserm 1148 (Hôpital Bichat).

Apport scientifique

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Martine Jandrot-Perrus a consacré sa recherche à l'étude de la biologie plaquettaire et de l'hémostase. Ses travaux ont notamment porté sur la caractérisation d’un inhibiteur de la thrombine, la protéase-nexine 1, et de ses fonctions dans l'hémostase. Elle a également cloné le récepteur majeur des plaquettes au collagène, la glycoprotéine VI (GPVI), qu'elle a caractérisée fonctionnellement. Ses travaux ont contribué à démontrer le rôle accessoire de la GPVI dans l’hémostase primaire et son rôle critique dans la thrombose, ouvrant ainsi la porte au développement d'un anticorps thérapeutique anti-GPVI par la spin-off de l'Inserm "Acticor Biotech"[2],[3],[4],[5].

Distinctions

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  • 2002 : Prix Coup d’élan pour la recherche française de la Fondation Bettencourt-Schueller[6].
  • 2003 : Prix Le Goff, Lemonon, Houry, Laveran, Académie des sciences[7]
  • 2009 : Premier prix de la Fondation SGAM-Asset pour l’innovation thérapeutique[8]
  • 2016: Chevalier de la Légion d'honneur[9].

Notes et références

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  1. (en) « Home », sur bcw.edu (consulté le ).
  2. (en-US) « Acticor Biotech Technology | ActicorBiotech », sur ActicorBiotech (consulté le )
  3. « Acticor, la start-up qui veut soigner les AVC », Challenges,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Acticor Biotech cible les AVC »
  5. « Acticor Biotech agit contre l'AVC »
  6. « Jandrot-Perrus », sur Fondation Bettencourt Schueller, (consulté le ).
  7. http://www.academie-sciences.fr/archivage_site/activite/prix/laureat_legofflemonon.pdf
  8. M. Jandrot-Perrus sur le site de la Fondation pour la Recherche sur les AVC
  9. [1]http://www.legiondhonneur.fr/sites/default/files/lh20160714.pdf

Liens externes

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