Desservie anciennement par le réseau BreizhGo (ex Illenoo) du conseil général par la ligne 6 (Rennes gare routière - Goven - Maure-de-Bretagne). Actuellement desservie par la ligne 10 (Mernel - Guichen - Pipriac - Guignen - Rennes)
Les formes anciennes attestées sont Plebs Anast (832), Anast (867), Anast (871), ecclesia de Maura (1152), More (1630)[2].
La forme correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Anast[2]. Cette forme est tirée de l'ancien nom de la commune que l'on retrouve dans certains noms de lieux actuels comme Les Landes d’Anast, l’ancien fief de Nast, le manoir et les moulins du Bois-Denast ou d’Anast, etc.
En 843, Anowareth ou Anawaroth ou Anauvareth, le chef (machtiern en breton) de la vaste paroisse primitive d'Anast, la donna à l'abbaye de Glanfeuil (l'abbaye Saint-Maur de Glanfeuil, située à Saint-Maur-sur-Loire) avec son église et ses chapelles à l'exception de la chapelle Saint-Martin de Mernel[6],[7].
Les moines vont alors venir fonder un prieuré appelé prieuré de Saint-Maur (ou Maure), du nom de leur abbé fondateur. Le nom de Maure semble venir de cette donation.
Le machtiern[8] de Maure, Anauvareth, « parle tant sa langue natale, le breton, et le latin, qu'il est obligé de faire appel à un interprète pour comprendre la langue romane[9].
Maure-de-Bretagne possède une minoterie importante, appartenant au groupe Axiane Meunerie (Filiale de la coopérative Axéréal), dont font partie notamment les farines de blé noir Treblec et l'École de maître crêpier, longtemps située à Maure et désormais localisée à Rennes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 3 370 habitants, en augmentation de 7,26 % par rapport à 2009 (Ille-et-Vilaine : 5,31 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Depuis 2010, le Maure Badminton Club évolue au niveau national, et un de ses joueurs a participé aux championnats du monde vétérans à Vancouver (Canada) en 2011.
La ville de Maure-de-Bretagne accueille le Football Club du Pays d'Anast (FCPA).
Un espace cyber-base est installé au sein de Chorus, rue du Querpon, ainsi qu'une médiathèque, une ludothèque et un Multi-accueil pour les enfants de 4 mois à 3 ans.
On trouve également l'hippodrome des Bruyères où l'on peut voir des courses hippiques trot et obstacle (site officiel de la ville).
Depuis quelques années, un festival musical a vu le jour, le festival « Que du Bonheur ». Des artistes tels que les Ramoneurs de Menhir, Merzhin, Sergent Pépère ou La Bavarde y ont joué.
Il y a aussi un club aquariophile.
Club de handball, créé en 1983 : plus de 200 licenciés en 2013.
Bourg et commune traversée par la « Voie verte » (VD2) : ancienne ligne de chemin de fer réaménagée en itinéraire de promenade, reliant Ploërmel (56) à Chateaubriant (44).
Et également un club de tennis dont Stéphane Leborgne, Florent Joly, Maxime Motais et Yves Quelme sont les meilleurs et fidèles représentants.
Festival d'humour des Cambrouss'Ries, organisé par l'association Art-Maure-Spectacles[19]. Il se déroule en avril de chaque année, accueillant des artistes humoristes professionnels (Exemple, en 2017 : Serge Llado, Gerald Dahan, Albert Meslay, Les Glandeurs Nature, Les Chiche-Capon, Chraz, Marianne Sergent, Jeff Didelot, Les Kischs, etc.).
Rendez-vous culturel annuel bien installé sur le territoire (depuis 2015), les humoristes des Cambrouss'Ries se produisent sur Maure-de-Bretagne, et les communes environnantes, dans des bars, restaurants, mais aussi dans des salles plus grandes (salle du Rotz, cinéma Aurore, salles des fêtes). En 2018, le festival aura lieu du 10 au , pour sa 4ème édition.
des artistes musiciens de se produisent aussi sur la commune sur invitation de l'association Art-Maure-Spectacles[19] : le groupe "ZORBA" en 2015, "RIMO" en 2016, et "UM" en 2017.
Troupe de théatre amateur se produisant chaque année sur Maure-de-Bretagne et ses environs (pièces : "Flashboule" en 2015-2016, "Les Scottish" en 2016-2017). Troupe composée d'une dizaine d'acteurs amateurs, de l'association Art-Maure-Spectacles[19].
Chapelle des Domaines dédiée à sainte Reine, située sur une colline en haut du lieu-dit Compaissy. Bel édifice religieux datant du XVIIIe siècle (la fin de sa reconstruction et sa consécration eurent lieu en 1756). Édifice restauré. Voûte intérieure bleue étoilée. Fêtée tous les ans à l'Assomption () en l'honneur de sainte Reine (pardon, procession de la statue en bois de sainte Reine vers la croix de Compaissy, et kermesse - jeux pour enfants, concours palets, restauration sur place).
Jean Celbert (- ), directeur de la minoterie locale et fondateur du groupe Axiane, dont faisait partie notamment les farines de blé noir Treblec et l'École de maître crêpier, longtemps située à Maure et désormais localisée à Rennes. Son groupe représentait en 2013 près de neuf usines et environ 300 salariés, dont 120 à Maure-de-Bretagne. Jean Celbert a également été footballeur professionnel dans les années 1950 et vice-président du Stade rennais[22].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Société archéologique du département d’Ille-et-Vilaine, « Statistique historique et monumentale du canton de Maure (arrondissement de Redon, Ille-et-Vilaine) », Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d’Ille-et-Vilaine, , p. 35–108 (lire en ligne, consulté le )
↑L'acte le stipule en latin : « excepta ecclesia que est sita in villa que dicitur Mirhenella, sacrata in honore Sancti Martini ». Voir "Cartulaire de l'abbaye de Saint-Maure", Archives d'Anjou, I, 363.
↑Léon Dubreuil, « Essai sur l’administration générale d’un district pendant la Révolution. Le district de Redon, 1er juillet 1790- 18 ventôse an IV », Annales de Bretagne, vol. 21, t. 4, , p. 549
↑Léon Dubreuil, « Essai sur l’administration générale d’un district pendant la Révolution. Le district de Redon, 1er juillet 1790- 18 ventôse an IV », inAnnales de Bretagne, volume 20, tome 1, 1904, p. 70