Maurice Ardouin

peintre et dessinateur figuratif français

Maurice Ardouin, né le à Tarare (Rhône) et mort le à Argenteuil (Val-d'Oise), est un peintre et dessinateur français (École de Paris)[1],[2].

Maurice Ardouin
Maurice Ardouin en 1967
Biographie
Naissance
Décès
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Sépulture
Nationalité
Activité

Biographie

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Élève de l’École nationale des Beaux-Arts de Lyon, où il reçoit le surnom de Boris[Note 1], il obtient son diplôme en 1953 en même temps qu'un premier prix de portrait et de composition[3].

Il s'installe à Paris en 1955 et travaille chez un imprimeur jusqu'en 1957. Entre-temps, il expose en 1956 au Salon d’automne et au salon de la Jeune Peinture[4]. Il prête aussi des œuvres pour une exposition au Casino de Vals-les-Bains en 1952. Il expose au Salon national des Beaux-Arts. Sa première exposition en solo a lieu en 1960[5] à la galerie Robert Philippe[Note 2], à Montmartre, qui l'accueille de nouveau en 1962 puis en 1966.

En 1965, dans le cadre du jumelage Paris-Rome, il est l'invité de la ville de Rome.

Il se fait également connaître aux États-Unis, grâce notamment à une exposition à La Jolla (San Diego, Californie) et à la galerie Lido (Newport Beach, Californie). En 1966, il expose à la Galerie 5 de Genève.

Paysages, marines, natures mortes constituent l'essentiel de sa production. De sa fréquentation régulière de Paris et de sa banlieue, mais aussi du Bourbonnais[6], du littoral et du marais vendéens, de la Touraine et, plus tard, des reliefs alpins, il rapporte quantité de dessins dont beaucoup deviennent ensuite des peintures à l'huile. Tandis que ses dessins de marais tendent progressivement au dépouillement maximal, il glisse de la figuration à l'abstraction à partir de représentations de torrents de montagne ou d'écorces.

Il pratique également l'illustration, réalisant des pochettes de disques pour la collection « Musique pour l'image » — n°19, 20 (1968), 23 (1969) — ou des gouaches pour des manuels scolaires.

Parallèlement à son activité d'artiste, il est Professeur de la Ville de Paris (PVP) pour les arts plastiques et anime un cours du soir du 18e arrondissement, rue du Mont-Cenis (son quartier).

Il décède en 1999, des suites d'une longue maladie et repose au cimetière de Montmarault (Allier).

Il laisse une œuvre originale, marquée à la fois par son époque, où la peinture figurative était en pleine évolution, et par une grande sensibilité à la construction et à la couleur. Selon le marchand d'art londonien John Bennett : « He belonged to a time when art was going through fundamental changes: images were forceful and the figurations more radical; furthermore art had become politically engaged and he was very much part of this new expression. »[7].

Galerie

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Références

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  1. Bernard Gouttenoire, Dictionnaire des peintres & sculpteurs à Lyon aux XIXe & XXe siècles, La Taillanderie, , 336 p. (ISBN 978-2-87629-222-2)
  2. (en) Elsa Nelson, Understanding and Painting Abstract Art: Semi-Abstract and Non-Objective (Volume 71), Walter Foster Art Books, , 30 p., p. 11.
  3. L'école des beaux-arts de Lyon : 50 ans après, Conseil général du Rhône, , 38 p..
  4. (en) « Maurice Ardouin », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
  5. Jean Saucet écrit : "Un graphisme précis et acerbe qui s'appuie sur la figuration d'arbres ou de mâts enserre dans ses griffes des taches vives violemment contrastées. Dans ses dessins à l'encre de Chine, remarquables, Ardouin sait s'en tenir aux masses essentielles dans lesquelles il arrive à nicher le détail jusqu'à son infiniment petit.
  6. L’historien de l’art, Jean Cathelin, écrit dans L’Humanité : « (…) fils d’ouvriers et de paysans du Bourbonnais, il (Maurice Ardouin) a l’assurance tranquille, la solidité terrienne des gens de cette province où triomphent la mesure et l’esprit classique. ».
  7. « Jetée by MAURICE ARDOUIN - John Bennett Fine Paintings », sur johnbennettfinepaintings.co.uk via Wikiwix (consulté le ).
  1. Certaines de ses premières œuvres sont signées "AB", pour "Ardouin Boris".
  2. Tenue par Robert-Philippe Federici, disparu en février 2024.

Liens externes

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