Maurice Marchais
Maurice Marchais, né le à Vannes (Morbihan) et décédé le dans la même ville, est un avocat et un homme politique français.
Maurice Marchais | |
Fonctions | |
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Maire de Vannes | |
– (5 mois) |
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Prédécesseur | Edmond Gemain |
Successeur | Gustave Thébaud |
– (8 ans et 25 jours) |
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Prédécesseur | Auguste Jégourel |
Successeur | Edmond Gemain |
Député français | |
– (8 ans, 5 mois et 13 jours) |
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Élection | 16 novembre 1919 |
Réélection | 11 mai 1924 |
Circonscription | Morbihan |
Législature | XIIe et XIIIe (Troisième République) |
Groupe politique | GRD (1919-1924) Gauche radicale (1924-1928) |
Conseiller général du Morbihan | |
– (18 ans) |
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Circonscription | Canton de Vannes-Est |
Prédécesseur | Charles Riou |
Successeur | Jean-Marie Camenen |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Vannes (Morbihan, France) |
Date de décès | (à 66 ans) |
Lieu de décès | Vannes (Morbihan, France) |
Nationalité | France |
Parti politique | Union républicaine, puis Gauche radicale |
Profession | Avocat |
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Carrière politique
modifierÉlu conseiller municipal de la ville de Vannes en 1908 et conseiller général du Morbihan la même année, il se présente aux élections législatives de 1919 comme tête de liste de l'Union républicaine. Il l'emporte et est réélu en 1924. Il siège alors avec le groupe de la Gauche radicale[1].
En 1928, Maurice Marchais est battu dans la 1re circonscription de Vannes par l'abbé Jean-Marie Desgranges et ne se représente pas[1].
En 1933, Maurice Marchais se fait élire maire de Vannes. Rallié au général de Gaulle dès 1940, il traite publiquement le maréchal Pétain de « vieille ganache », ce qui lui vaut d'être révoqué de ses fonctions le . Il prend alors la tête de la Résistance pour le Morbihan. Ses activités de résistant lui valent d'être arrêté le . Libéré le 3 août suivant, il retrouve son poste de maire de Vannes sur décision du Comité départemental de la Libération mais meurt peu de temps après[1]. Son décès, conséquence de ces six mois d'emprisonnement, lui vaut l'attribution du titre de « Mort pour la France »[1].
Il est inhumé à Vannes au cimetière de Boismoreau.
Sources
modifier- « Maurice Marchais », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Références
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :