Maurice Rousselier

résistant français

Maurice Rousselier (alias Rivier)
Nom de naissance Maurice Charles Abel Rousselier
Naissance
Bordeaux
Décès (à 43 ans)
18e arrondissement de Paris[1]
Origine Drapeau de la France France
Allégeance  Armée française;  FFI
Grade Colonel
Années de service 19331945
Commandement Armée secrète Région 4 (Toulouse)

FFI de la Région 5 (Limoges)
12e Région militaire (1944)

Conflits Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Libération du Limousin
Organisation des FFI de la région 5

Maurice Charles Abel Rousselier dit le « colonel Rivier », né le 11 février 1914 à Bordeaux et mort le 9 janvier 1958 à Paris, est un militaire et un résistant français.

Biographie modifier

Maurice Rousselier est né le 11 février 1914 à Bordeaux en France.

Polytechnicien (X 1933), Maurice Rousselier est avant la guerre militaire d'active.[pas clair] Il est vraisemblablement membre du parti communiste.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, après la campagne de France de 1940, il entre dans la Résistance en adhérent au mouvement Libération-Sud. Il devient ensuite chef de l'Armée secrète pour la région R4 (Toulouse).

Il doit changer de région en 1944 pour prendre le commandement des Forces françaises de l'intérieur de la région 5 (Limoges). Il organise les unités de la région jusqu'à la libération. En liaison avec les chefs départementaux, il contribue à la libération des villes de Limoges, Guéret, etc. Fin 1944, il prend le commandement de la 12e région militaire, et participe à la réduction des poches de résistance allemandes sur la façade atlantique.

Il devient un des trois cadres dirigeants d'Électricité de France après guerre.

Il se donne la mort en 1958.[réf. souhaitée]

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

Liens externes modifier

Bibliographie modifier

  • Rousselier Danièle Le colonel Rivier est mort Seuil-1989
  • Rousselier Maurice Le Programme hydraulique d'électricité de France : Quelques orientations caractéristiques en matière de projets
  • Raymond Aubrac, Où la mémoire s'attarde, Éditions Odile Jacob, 1996
  • Pascal Convert "Raymond Aubrac", Seuil 2011