Mauvaises nouvelles des étoiles
Mauvaises nouvelles des étoiles est un album de Serge Gainsbourg sorti en 1981. L'album tire son nom d'un tableau de Paul Klee datant de 1913 que Gainsbourg avait acquis. Après Aux armes et cætera, c'est son second album reggae[1], Gainsbourg s'étant entouré à l'époque des meilleurs musiciens jamaïcains du moment. L'album est ressorti en version de luxe sous le titre Mauvaises nouvelles des étoiles - Dub style en 2003.
Sortie | |
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Enregistré |
21 au 27 septembre 1981 Compass Point Studios, Nassau |
Durée | 34:32 |
Genre | Reggae |
Producteur | Philippe Lerichomme |
Label | Philips |
Critique |
Albums de Serge Gainsbourg
La chanson Ecce Homo tire son nom de la locution latine Ecce homo signifiant Voici l'homme, extraite de l'Évangile selon Jean, qui est prononcée à la foule par Ponce Pilate en présentant Jésus avec sa couronne d'épines et vêtu de pourpre. Ecce homo est aussi le titre d'un livre de Friedrich Nietzsche écrit en 1888, dans l'avant-propos l'auteur indique : "Il me paraît indispensable de dire qui je suis", et plus loin d'ajouter : "Ecoutez-moi car je suis tel et tel. Avant tout, ne me confondez pas avec un autre."
Malgré un disque d'or, l'album ne connaît pas l’enthousiasme espéré[2] et se vendra moins que son prédécesseur[3].
La chanson Evguénie Sokolov fait référence au roman homonyme écrit par l'artiste dans lequel il raconte l'histoire d'un artiste peintre qui peint en utilisant ses pets. Ainsi, Gainsbourg rend hommage à son personnage en pétant sur toute la chanson au lieu de la chanter.
Titres
modifierToutes les chansons sont écrites et composées par Serge Gainsbourg.
No | Titre | Durée |
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1. | Overseas Telegram | 3:35 |
2. | Ecce Homo | 3:18 |
3. | Mickey maousse | 2:32 |
4. | Juif et dieu | 3:09 |
5. | Shush shush Charlotte | 2:45 |
6. | Toi mourir | 2:03 |
7. | La Nostalgie camarade | 3:21 |
8. | Bana basadi balalo | 3:04 |
9. | Evguénie Sokolov | 2:53 |
10. | Negusa Nagast | 3:04 |
11. | Strike | 2:55 |
12. | Bad News from the Stars | 1:28 |
Musiciens
modifier- Ansel Collins : orgue, piano
- Radcliffe « Dougie » Bryan : guitare rythmique
- Mikey Chung : guitare solo, piano
- Sly Dunbar : batterie
- I Threes : chœurs
- Robbie Shakespeare : basse
- Uziah « Sticky » Thompson : percussion
Certifications
modifierPays | Ventes | Certification | Date |
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France[4] | 100 000 | Or | 1982 |
Notes et références
modifier- « Quand Gainsbourg chante reggae », Télérama, (consulté le )
- Bertrand Lavaine, « Gainsbourg, le Jamaïcain », sur rfi.fr, RFI Musique, (consulté le ).
- « Gainsbourg et le reggae : une histoire d'amour », sur Avoir Alire - aVoir-aLire.com (consulté le ).
- Infodisc/certifications