Maxime Masson

prêtre catholique canadien (1867-1960)

Maxime Masson ( à Saint-Justin, Comté de Maskinongé, Québec, Canada - ) a été le principal architecte du patrimoine religieux de la localité de Sainte-Thècle, située en Mauricie, dans la province de Québec (Canada).

Maxime Masson
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
Nationalité
Activité

Durant sa cure de 52 ans à Sainte-Thècle, il a été le principal maître d'œuvre de la construction de l'église (1903 à 1905), du presbytère ainsi que des autres dépendances sur le terrain du conseil de fabrique. Il contribua à l'érection du couvent dirigé par les Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus (1912) et du premier collège dirigé par les Frères de Saint-Gabriel (1939)[1].

Un artisan plein de talents

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Maxime Masson a conçu le magnifique calvaire situé au fond du cimetière (1935), un lion en ciment situé sur le côté extérieur de l'église (1939) et les tableaux au plafond de la sacristie[2]. Maxime Masson est le donateur d’un chemin de croix sculpté en pierre, provenant des Ateliers Vaucouleurs en France, et érigé dans le cimetière paroissial. Il a exécuté d’importants travaux d’embellissement (par exemple, des pots de fleurs en ciment, des boules de ciment, le perron, la fontaine d'eau), en avant de l’église et du presbytère[3].

Il était doué d'un talent d'artisan. Il a fabriqué, entre autres, une horloge de bois, dont la base ressemble à la base des clochers de l'église et le haut au maître-autel de l'église[4].

Statistiques sur les baptêmes

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Maxime Masson a célébré 2497 baptêmes durant sa cure à Sainte-Thècle (du au ). Il a célébré 22,4 % des baptêmes inscrits dans les registres de Sainte-Thècle (soit de 1869 à septembre 2012)[5].

Première auto

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Il posséda l'une des premières automobiles de l'histoire de Sainte-Thècle, une Ford Runabout modèle T de l'année 1911[6].

Ouragan de 1938

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La plus grande épreuve de sa cure a été l'écrasement des deux clochers de l'église lors de l'ouragan du [7].

Études et assignations

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Maxime Masson est le fils d'Amable Masson, cultivateur et de Zoé Paquin. Il a fait son cours classique au Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières et ses études théologiques au grand séminaire de Trois-Rivières. Mgr Louis-François Richer Laflèche l'a ordonné prêtre le , en la chapelle du Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières.

Au début de sa prêtrise, Maxime Masson a été vicaire à la paroisse de Saint-Justin (1894-1899), à Saint-Léon (1902), à Saint-Timothée[8] d'Hérouxville (1902-1903), avant d'être assigné comme curé à Sainte-Thècle, le . Il a été aumônier du mouvement Action catholique et d’associations pieuses. Maxime Masson a été le premier président de la Commission scolaire du village de Sainte-Thècle du au .

Hommages pour son œuvre de vie

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Il a terminé sa cure à Sainte-Thècle le . Son 50e anniversaire de sacerdoce a été célébré le ; et le 60e anniversaire de son sacerdoce, le , dans la salle du deuxième collège, dirigé par les Frères de Saint-Gabriel. Au cours de cette dernière fête, M. Maxime Masson, alors âgé de 87 ans, déclarait: « Sainte-Thècle, c'est ma vie, c'est mon œuvre »[9]. Deux désignations toponymiques lui ont été attribuées en reconnaissance de son œuvre à Sainte-Thècle : l'École Masson (soit l'ancien collège) et la rue Masson laquelle relie le village d'en bas et le village de l'église.

Il est décédé le et inhumé au cimetière de Sainte-Thècle[10].

Notes et références

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  1. Ouvrage: "Une ville du nord - Sainte-Thècle - Cent ans d'histoire" - Éditions du Bien Public, 1973, p. 51, monographie publiée par la "Commission du Centenaire de Sainte-Thècle". Auteur de cette section de la monographie: Charles Magnan.
  2. Recherches de l'historien amateur Gaétan Veillette (Saint-Hubert, QC)
  3. Ouvrage Diocèse de Trois-Rivières 1852-1942, par le chanoine Georges Panneton et l’abbé Antonio Magnan, sr.
  4. Gaétan Veillette, chronique sur l'histoire de Sainte-Thècle, journal Le Dynamique, 9 avril 1975, p. 12, « Archives d'Alcide et Gilles Dufresne » (carabine, horloge et porte-pipe, ayant appartenu au curé Maxime Masson); et chronique du 4 juin 1975, « L'horloge du curé Masson et les garde-feux »
  5. «Répertoire des baptêmes de Sainte-Thècle (1880-2012)», édité en 2012 par la Fabrique de Sainte-Thècle, p. 20 - Principaux collaborateurs: Diane Bordeleau, Manon Lefebvre, Yolande Saint-Admand, Huguette Trudel et Nicole Veillette.
  6. Nicole Veillette-Béland, chronique sur l'histoire de Sainte-Thècle, Journal Le Dynamique, 23 janvier 1974, p. 4, traitant de l'auto Ford du curé Maxime Masson
  7. René Veillette, chronique sur l'histoire de Sainte-Thècle, journal Le Dynamique, 17 octobre 1973, « L'ouragan du 3 août 1938 »
  8. Paroisse catholique de Saint-Timothée
  9. Gaétan Veillette, chronique sur l'histoire de Sainte-Thècle, parue dans le Journal Le Dynamique, le 4 juin 1975, sur le 50e et 60e de sacerdoce du curé Maxime Masson.
  10. Ouvrage: "Lac-aux-Chicots - Sainte-Thècle 1870 à 1975, compilé par Geneviève Leblanc et Marie-Ange-Plamondon. Éditions du Bien public, publié en 1976 par les recherchistes: Geneviève Leblanc et Marie-Ange B. Plamondon. 152 pages.