Maxime de Riez

évêque de Riez
Maxime de Riez
Chœur de la chapelle Saint-Maxime, qui doit son nom à l'évêque Maxime de Riez
Biographie
Naissance
Avant 433
Décès

Riez
Activité
Évêque de Riez
Autres informations
Étape de canonisation
Fête

Maxime de Riez (né avant 427 et mort vers 460) est un homme d'Église considéré comme le premier évêque de Riez. Il est nommé à cette fonction en 433 ou 434 et y demeure jusqu'à sa mort survenue vers 460. Sa vie nous est connue grâce à deux sources principales ; la Vita Maximi de Dynamus de Marseille et le panégyrique composé par Fauste de Riez, son successeur[1].

Biographie modifier

Abbaye de Lérins modifier

Maxime est d'abord moine à l'abbaye de Lérins, abbaye fondée entre 400 et 410 par Honorat de Lérins. Lorsque ce dernier est nommé évêque d'Arles en 427, Maxime devient le nouvel abbé de Lérins[2]. Il est appelé par les fidèles de Fréjus pour devenir l'évêque du diocèse, mais Maxime refuse et reste à l'abbaye[3].

Évêque de Riez modifier

Des fidèles riézois, cette fois-ci, seraient venus à sa rencontre afin de l'élire comme évêque de leur diocèse[3]. Il est consacré par Hilaire, évêque d'Arles depuis la mort de Honorat en 430. La première mention de Maxime en tant qu'évêque de Riez remonte à 433[4], ou en 434[1].

Il fait édifier une église nommée Saint-Alban dans la plaine de Riez, lors de son épiscopat[5]. Elle se situait vraisemblablement à proximité du baptistère de Riez. L'église Saint-Alban sera délaissée au viiie siècle au profit d'une nouvelle cathédrale construite au sommet de la colline Saint-Maxime, nommée en l'honneur de Maxime. Ses reliques sont transférés dans ce nouvel édifice, lequel reste l'église principale de Riez jusqu'à sa destruction au xvie siècle[6].

Il participe également à des conciles provinciaux comme ceux d'Orange, en 441, de Vaison-la-Romaine, en 442, et d'Arles, en 451 et 453. Un concile s'est également tenu à Riez, en 439, présidé par Hilaire d'Arles. À l'issue de ce concile, l'évêque Armentaire d'Embrun est déposé et réduit à une position intermédiaire entre prêtre et évêque[7].

Le culte de Maxime se déploie immédiatement après sa mort[8].

Postérité modifier

Culte à Riez modifier

Maxime est fêté localement le 27 novembre. La colline au nord de Riez ainsi que la chapelle qui s'y trouve sont nommées à partir de saint Maxime.

Patron de Thérouanne modifier

Maxime de Riez devient le patron du diocèse de Thérouanne, d'où les principaux manuscrits de la Vita Maximi sont issus[8].

Notes et références modifier

  1. a et b Pascal Boulhol & alii, Maxime de Riez, entre l'histoire et la légende, Riez, Les Amis du Vieux Riez, , p. 67
  2. « Saint Maxime de Riez », sur lejourduseigneur.com (consulté le )
  3. a et b « Saint Maxime », sur Diocèse de Fréjus-Toulon (consulté le )
  4. « Histoire du diocèse », sur Diocèse de Digne, Riez et Sisteron (consulté le )
  5. Philippe Borgard, Fabienne Gallice et Pierre Prouillac, La colline de Saint-Maxime à Riez, Riez, (ISBN 978-2-9571874-0-9), p. 8
  6. Philippe Borgard, Fabienne Gallice et Pierre Prouillac, La colline de Saint-Maxime à Riez, Riez, (ISBN 978-2-9571874-0-9), p. 9
  7. Jules de Laurière, « Les monuments de Riez », Bulletin monumental, Société Française d'Archéologique, 4e série, vol. 39,‎ , p. 283 (lire en ligne)
  8. a et b Thierry Pécout, « Le culte de Maxime de Riez : renouveaux (II) », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre | BUCEMA, no 25.2,‎ (ISSN 1623-5770, DOI 10.4000/cem.18515, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Philippe Borgard, Fabienne Gallice et Pierre Prouillac, La colline de Saint-Maxime à Riez, Riez, (ISBN 978-2-9571874-0-9)
  • Pascal Boulhol & alii, Maxime de Riez, entre l'histoire et la légende, Riez, Les Amis du Vieux Riez,
  • Jean-Rémy Palanque, « Les évêchés provençaux à l'époque romaine », Provence historique,‎ (lire en ligne)
  • Thierry Pécout, « Le culte de Maxime de Riez : premiers jalons (I) », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre,‎ (lire en ligne)
  • Thierry Pécout, « Le culte de Maxime de Riez : renouveaux (II) », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre,‎ (lire en ligne)

Liens externes modifier