Megaloglossus woermanni

Classification
Règne	Animalia
Sous-règne	Bilateria
Infra-règne	Deuterostomia
Embranchement	Chordata
Sous-embr.	Vertebrata
Infra-embr.	Gnathostomata
Super-classe	Tetrapoda
Classe	Mammalia
Sous-classe	Theria
Infra-classe	Eutheria
Ordre	Chiroptera
Sous-ordre	Yinpterochiroptera
Famille	Pteropodidae
Sous-famille	Macroglossinae

Cet article est une ébauche concernant les chiroptères.

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Megaloglossus woermanni a été la seule espèce du genre Megaloglossus sp., un groupe de mammifères de la famille des Pteropodidés^[1]^,^[2]. En effet, depuis une dizaine d'années, la sous-espèce M. w. azagnyi a été élevée au rang d'espèce^[3].

Cette chauve-souris d'Afrique équatoriale et subtropicale se nourrit surtout de nectar et de pollen.

L'espèce n'est pas considérée comme particulièrement menacée par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)^[4].

Description

C’est une très petite chauve-souris frugivore^[5]. Le corps mesure jusqu’à 8 cm de long et l’avant bras moins de 5 cm^[6]. L’envergure est généralement comprise entre 20 et 25 cm^[6]^,^[7]^,^[8]. Le poids ne dépasse normalement pas une vingtaine de grammes seulement. Le museau est extrêmement pointu et la langue très allongée, mince, d'une texture de brosse^[6]. Les yeux sont grands^[5]. Il n’a pas de queue^[7]. Les dents sont petites comparées aux autres membres de la famille. La fourrure est claire, soyeuse, par endroits comme «fumée» de brun^[6]. Le ventre est brun clair assez homogène. Les mâles portent une collerette de poils blancs raides (autour du coup donc). Il y a un tissu glandulaire à la base de ces poils qui produit une odeur musquée et rend le pelage de texture huileuse^[9]. Le régime alimentaire de M. woermanni se compose de nectar et probablement de pollen. Il a une longue langue qu'il plonge vraisemblablement dans les fleurs ouvertes. Lorsqu’il n’est pas actif (surtout en journée), il se suspend dans le feuillage dense, et notamment sur des plantes à grandes feuilles, comme les bananiers^[7].

Répartition et habitat

M. woermanni est une espèce tropicale allant de la Guinée, à l’Ouest, et jusqu’aux pays suivants : l'Angola, la République démocratique du Congo et l’Ouganda^[6]^,^[5]. On peut donc considérer qu'elle est présente sur le double bloc forestier guinéo-congolais. On la trouve principalement dans les zones cultivées, suivies de près par la forêt tropicale humide, ou en tout cas un bloc forestier dense. Plus rarement, l'espèce a été retrouvée en montagne (jusqu’à 2000 m d’altitude) ou en savane^[7].

Publication originale

(en) Alexander Pagenstecher, « A long-tongued Pteropine Bat from West Africa », Annals And Magazine of Natural History, vol. 16,‎ 1885, p. 74 (lire en ligne, consulté le 18 mars 2019).

Notes et références

↑ (en) « Megaloglossus woermanni », sur ncbi.nlm.nih.gov (consulté le 2021).
↑ « Megaloglossus woermanni Pagenstecher, 1885 », sur gbif.org (consulté le 2021).
↑ (en) Nicolas Nesi, Blaise Kadjo, Xavier Pourrut et Eric Leroy, « Molecular systematics and phylogeography of the tribe Myonycterini (Mammalia, Pteropodidae) inferred from mitochondrial and nuclear markers », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 66, n^o 1,‎ 1^er janvier 2013, p. 126–137 (ISSN 1055-7903, DOI 10.1016/j.ympev.2012.09.028, lire en ligne, consulté le 24 septembre 2021)
↑ DR Congo Prince Kaleme (Centre de Recherches en Sciences Naturelles (CRSN) - Lwiro DS Bukavu, University of Johannesburg Department of Molecular Zoology, Eric Moise Bakwo Fils (Deparment of Biological Sciences et University of Maroua) Faculty of Sciences, « IUCN Red List of Threatened Species: Megaloglossus woermanni », IUCN Red List of Threatened Species,‎ 14 février 2014 (DOI 10.2305/iucn.uk.2020-1.rlts.t84462869a166504706.en, lire en ligne, consulté le 24 septembre 2021)
↑ ^{a b et c} Tom JAMONNEAU et Robin ZAROUR, Le livre naturaliste de la Dodo, non publié
↑ ^{a b c d et e} Anne,. Saint-Girons, Guide des mammifères d'Afrique plus de 300 espèces illustrées, Delachaux et Niestlé, dl 2006 (ISBN 2-603-01386-6 et 978-2-603-01386-1, OCLC 690058916, lire en ligne)
↑ ^{a b c et d} (en) « Megaloglossus woermanni La batte de Woermann », sur animaldiversity.org (consulté le 2021).
↑ « Chauve-souris de Woermann », sur animaux.org (consulté le 2021).
↑ (en) Malcolm COE, « MAMMALIAN ECOLOGICAL STUDIES ON MOUNT NIMBA, LIBERIA », De Gruyter, vol. 39, n^o 4,‎ 1^er janvier 1975 (ISSN 1864-1547, DOI 10.1515/mamm.1975.39.4.523/html, lire en ligne, consulté le 24 septembre 2021)

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Megaloglossus woermanni, sur Wikimedia Commons
Megaloglossus woermanni, sur Wikispecies

(en) Référence Animal Diversity Web : Megaloglossus woermanni
(en) Référence BioLib : Megaloglossus woermanni Pagenstecher, 1885 (consulté le 18 mars 2019)
(en) Référence Catalogue of Life : Megaloglossus woermanni Pagenstecher, 1885 (consulté le 15 décembre 2020)
(fr + en) Référence ITIS : Megaloglossus woermanni Pagenstecher, 1885 (consulté le 18 mars 2019)
(en) Référence Mammal Species of the World (3^e éd., 2005) : Megaloglossus woermanni Pagenstecher, 1885
(en) Référence NCBI : Megaloglossus woermanni (taxons inclus) (consulté le 18 mars 2019)
(en) Référence UICN : espèce Megaloglossus woermanni Pagenstecher, 1885 (consulté le 18 mars 2019)

Portail des mammifères

[1] (en) « Megaloglossus woermanni », sur ncbi.nlm.nih.gov (consulté le 2021).

[2] « Megaloglossus woermanni Pagenstecher, 1885 », sur gbif.org (consulté le 2021).

[3] (en) Nicolas Nesi, Blaise Kadjo, Xavier Pourrut et Eric Leroy, « Molecular systematics and phylogeography of the tribe Myonycterini (Mammalia, Pteropodidae) inferred from mitochondrial and nuclear markers », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 66, n^o 1,‎ 1^er janvier 2013, p. 126–137 (ISSN 1055-7903, DOI 10.1016/j.ympev.2012.09.028, lire en ligne, consulté le 24 septembre 2021)

[4] DR Congo Prince Kaleme (Centre de Recherches en Sciences Naturelles (CRSN) - Lwiro DS Bukavu, University of Johannesburg Department of Molecular Zoology, Eric Moise Bakwo Fils (Deparment of Biological Sciences et University of Maroua) Faculty of Sciences, « IUCN Red List of Threatened Species: Megaloglossus woermanni », IUCN Red List of Threatened Species,‎ 14 février 2014 (DOI 10.2305/iucn.uk.2020-1.rlts.t84462869a166504706.en, lire en ligne, consulté le 24 septembre 2021)

[:0-5] {a b et c} Tom JAMONNEAU et Robin ZAROUR, Le livre naturaliste de la Dodo, non publié

[:1-6] {a b c d et e} Anne,. Saint-Girons, Guide des mammifères d'Afrique plus de 300 espèces illustrées, Delachaux et Niestlé, dl 2006 (ISBN 2-603-01386-6 et 978-2-603-01386-1, OCLC 690058916, lire en ligne)

[:2-7] {a b c et d} (en) « Megaloglossus woermanni La batte de Woermann », sur animaldiversity.org (consulté le 2021).

[8] « Chauve-souris de Woermann », sur animaux.org (consulté le 2021).

[9] (en) Malcolm COE, « MAMMALIAN ECOLOGICAL STUDIES ON MOUNT NIMBA, LIBERIA », De Gruyter, vol. 39, n^o 4,‎ 1^er janvier 1975 (ISSN 1864-1547, DOI 10.1515/mamm.1975.39.4.523/html, lire en ligne, consulté le 24 septembre 2021)

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