Mazaugues
Mazaugues est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Mazaugues | |||||
Vue du village depuis le château féodal. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Brignoles | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Provence Verte | ||||
Maire Mandat |
Laurent Gueit 2020-2026 |
||||
Code postal | 83136 | ||||
Code commune | 83076 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mazauguais | ||||
Population municipale |
875 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 20′ 55″ nord, 5° 55′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 312 m Max. 1 055 m |
||||
Superficie | 53,79 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Marseille - Aix-en-Provence (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Garéoult | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
| |||||
modifier |
Géographie
modifierLocalisation
modifierMazaugues est une commune rurale du département du Var, située enFrance, à l'extrémité est du massif de la Sainte-Baume (1 148 m), à 15 km au sud-ouest de Brignoles et 40 km au nord de Toulon. Sa superficie est de 5 379 ha et son altitude moyenne est de 450 mètres.
Géologie et relief
modifierLa commune est dominée au sud-ouest par le plateau d'Agnis, dont le point culminant, le Mourré d’Agnis[1], s’élève à 919 mètres ; le Caramy et l'Issole prennent leur source sur ses flancs.
Le synclinal de Mazaugues est un fossé d’effondrement attribué au Crétacé supérieur. Il renferme des gisements de bauxite et présente du Turonien supérieur de caractère laguno-saumâtre et du Sénonien inférieur[2].
C'est sur le territoire de la commune que les sédiments du Santonien atteignent leur plus grande épaisseur. Ils sont formés par la succession de trois barres de calcaires à rudistes séparées l'une de l'autre par des grès arkosiques grossiers et des argilites sableuses d'origine deltaïque[3].
Hydrographie et les eaux souterraines
modifierCours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 763 mm, avec 5,4 jours de précipitations en janvier et 2,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cuers », sur la commune de Cuers à 17 km à vol d'oiseau[7], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 778,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9,3 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Sismicité
modifierLa commune de Mazaugues est en zone de sismicité 2 (faible)[12].
Voies de communications et transports
modifierVoies routières
modifier- D5 depuis Brignoles et D64 depuis La Roquebrussanne[13].
Intercommunalité
modifierCommune membre de la Communauté d'agglomération de la Provence Verte.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Mazaugues est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[15]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), zones urbanisées (1,2 %), prairies (0,8 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Transports en commun
modifierLe réseau régional de transports en commun Zou ! dessert la commune[19].
Lignes SNCF
modifier- Les gares SNCF les plus proches sont :
- lignes Express Régionales (LER) :
- la gare la plus proche se trouve à Brignoles (TER) ;
- la gare de Marseille-Saint-Charles (TER/Intercités/TGV) ;
- la gare des Arcs - Draguignan (TER/Intercités/TGV) ;
- la Gare de Toulon (TER/Intercités/TGV).
Aéroport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
modifierEn particulier :
Ports en Provence-Alpes-Côte d'Azur
modifierEn particulier :
- la rade de Toulon ;
- le port de Marseille ;
- port Hercule (port de Monaco) ;
- port Lympia (port de Nice).
Communes voisines
modifierRougiers | Tourves | La Celle | ||
Plan-d'Aups-Sainte-Baume / Nans-les-Pins | N | La Roquebrussanne | ||
O Mazaugues E | ||||
S | ||||
Signes |
Toponymie
modifierMazaugues apparaît dans les archives dès le Xe siècle sous le nom de Madaligas, puis de Matalicas et Madalgas au XIe siècle et de Mazalgis et Mazalgas au XIIe siècle. L’origine de ce nom peut être germanique (grandes invasions du Ve siècle)[20].
Le nom de la commune est Maugo en provençal local et Mazaugo provençal local standard en forme mistralienne. L'écriture classique écrit Maugas et Mazaugas. L'écriture en ancien provençal est "Mazauga"[21].
Ses habitants sont appelés les Mazauguais.
Histoire
modifierPréhistoire et Antiquité
modifierLa présence de l’homme au Néolithique est attestée sur le territoire de Mazaugues avec les abris-sous-roche ornés de peintures schématiques[22] dans les gorges du Caramy[23]. Plusieurs traces d’habitat de l’âge du fer avec des enceintes préhistoriques ont été découvertes au Castellas de la Tête du Baou et sur le site de l’oppidum de Meynarguette[24].
L’occupation romaine a laissé des vestiges abondants sur la commune avec des fragments de dolia, de tuiles à rebord et d'amphores, et des débris de vases samiens, sur le site de l'ancienne villa Matalica à Saint-Victor et dans les quartiers de Saint-Gall et La Venelle[25].
Moyen Âge
modifierÀ partir du Xe siècle, le castrum de Mazaugues appartient aux vicomtes de Marseille et figure dans le cartulaire de l’abbaye Saint-Victor[26], parfois sous l’ancien nom de Mazalgas[27]. Le château féodal et une église sont construits au XIIe siècle sur le promontoire rocheux[25].
La seigneurie passe ensuite entre les mains de la famille d'Agoult[28] au XIIIe siècle et de la famille de Montauban[29] au XIVe siècle. Au XVe siècle et au XVIe siècle, elle est la propriété de la famille de Castellane ; entre 1583 et 1665, les Castellane-Mazaugues[30] fournissent huit chevaliers à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Au XVIe siècle, l'église est agrandie avec une deuxième abside mais la population commence à quitter le vieux village pour s'installer dans la plaine sur les bords du Caramy[25]. Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, la famille de Castellane et la famille de Thomassin[31] se partagent le fief de Mazaugues et possèdent leurs demeures dans le nouveau village.
En 1777, une grande fontaine[32] est construite sur la place près du Caramy et en 1784, c'est l'horloge et son beffroi hexagonal qui sont érigés contre l'ancienne maison commune[25].
Révolution française
modifierDurant l’été 1789, les coseigneurs de Mazaugues émigrent à l'étranger. En 1790, leurs biens sont encadastrés, les forêts sont déclarées biens nationaux et les terres agricoles sont soit vendues, soit affermées.
En août 1790, les habitants de Mazaugues conduisent manu militari au Directoire de Toulon le curé Véran qui désapprouve la Constitution[33] ; même s'il est très vite libéré, le curé ne veut plus retourner au village.
Après la Révolution française
modifierLa construction de l'église paroissiale débute en 1808 à l'intérieur du village.
En 1839, la petite commune de Meinarguette est rattachée à Mazaugues qui connaît ainsi un accroissement territorial[34].
À la suite du coup d’État du 2 décembre 1851, Mazaugues fait partie des communes insurgées[35] et une vingtaine d’hommes se rendent à Tourves le pour assister à l’installation d’une commission insurrectionnelle[36]. Des Mazauguais sont arrêtés, condamnés et dépossédés, mais ils seront indemnisés par la République en 1882[37],[38].
En 1883, un nouveau bâtiment regroupe l'école, la mairie et la poste. Et à cette époque, pour des raisons de salubrité, la partie du Caramy qui passe dans le village est canalisée et recouverte.
Durant la Seconde Guerre mondiale, douze Mazauguais composent le Comité local de libération qui s’occupe des tâches de résistance et prépare la libération[39].
Entre 1942 et 1944, une ancienne mine de bauxite sert de cache à un poste émetteur clandestin et à des armes parachutées pour le maquis[40].
Les glacières
modifierÀ la fin du XVIIe siècle, les nombreuses sources et le climat particulièrement frais par endroits favorisent l’implantation des glacières et donnent naissance à l’artisanat de la glace qui consiste à stocker jusqu'à l'été la glace naturelle formée l'hiver dans les bassins de gel. Le massif de la Sainte-Baume abrite une vingtaine de ces réservoirs à glace[41],[42].
Il y a sur le territoire de la commune pas moins de dix-sept glacières qui alimentent en glace Toulon, puis Marseille, durant tout le XIXe siècle ; c'est pourquoi le Musée de la glace est implanté à Mazaugues[43]. Les visiteurs y sont amenés à remonter le temps et à découvrir comment l'homme a exploité, commercialisé et utilisé la glace. La plus grande de toutes est celle de Pivaut, classée monument historique[44], qui peut être visitée en compagnie d'un guide.
À partir de 1899, Mazaugues est un des hauts lieux de l’extraction de la bauxite avec dix sites exploités par l’Union des bauxites et la Société d’électro-métallurgie française. Certaines mines atteignent 300 mètres de profondeur[45].
Durant près d’un siècle, le village vit au rythme de l'exploitation des mines. Les mineurs en ressortent couverts de poussière rouge de bauxite, ce qui leur vaut le surnom de Gueules Rouges.
En 1914, les trois principaux sites sur la commune emploient près de huit-cents ouvriers. La dernière mine de Mazaugue ferme en 1985[46].
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierBudget et fiscalité 2019
modifierEn 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[50] :
- total des produits de fonctionnement : 956 000 €, soit 1 048 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 880 000 €, soit 965 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 331 000 €, soit 363 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 105 000 €, soit 115 € par habitant.
- endettement : 1 358 000 €, soit 1 489 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 11,53 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 20,00 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 93,24 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 060 €[51].
Politique environnementale
modifierLa commune fait partie du nouveau parc naturel régional de la Sainte-Baume, créé par décret du [52].
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].
En 2021, la commune comptait 875 habitants[Note 3], en évolution de −1,35 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierÉtablissements d'enseignements[57] :
- école maternelle ;
- école primaire à Mazaugues[58], Roquebrussanne ;
- collèges à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Garéoult ;
- lycées à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, La Celle, Brignoles.
Santé
modifierProfessionnels et établissements de santé[59] :
- médecins à La Roquebrussanne, Méounes-lès-Montrieux, Tourves ;
- pharmacies à La Roquebrussanne, Signes, Méounes-lès-Montrieux ;
- hôpitaux à Nans-les-Pins, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.
Cultes
modifier- Culte catholique, Paroisse de l'Issole[60], Diocèse de Fréjus-Toulon.
Économie
modifierEntreprises et commerces
modifierAgriculture
modifierMazaugues tire ses ressources de l’agriculture, de l’élevage et du tourisme, fait partie du territoire Provence Verte et de la communauté de communes du Val d'Issole.
La coopérative vinicole et oléicole et moulin à huile dits la Clairvoyante[61] La clairvoyante[62].
Tourisme
modifierLa commune occupe une position centrale au sein du futur parc naturel régional de la Sainte-Baume[63].
Commerces
modifierLe programme de développement économique du village est basé sur la protection et l’usage des eaux souterraines[64] (maraîchage biologique, spiruline, pisciculture).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierLe patrimoine religieux :
- Église paroissiale Saint-Christophe : elle abrite un triptyque de la Vierge à l'Enfant qui a été classé au titre des monuments historiques[65].
- Le monument aux morts pacifiste[66], dédié aux Enfants de Mazaugues victimes de la guerre[67], représente un poilu sans armes.
Le patrimoine civil :
- La tour de l'horloge et sa cloche de 1784[68].
- Les ruines du château[69] et de l'église datent du Moyen Âge[70].
- Le musée de la Glace peut être visité ainsi que la glacière de Pivot, inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[71].
- Les Sauts du Cabri[72] et les abris-sous-roche peints datant du Néolithique.
- Les vestiges du pont du Diable[73] datent du Moyen Âge classique.
- Les fontaines et lavoir.
-
Le lavoir.
Le patrimoine naturel :
- Le vaste plateau d’Agnis comporte de nombreux rochers aux formes mystérieuses.
- Le cirque des Escarettes est un impressionnant cirque calcaire qui domine la commune.
- Les gorges du Caramy, réputées pour ses douze sources, présentent des lieux remarquables[74] comme la baume de Saint-Michel[75],[76], les Sauts du Cabri[77].
Personnalités liées à la commune
modifier- Charles Fabre (1880-1977), instituteur et maire de Mazaugues[78],[79], aménage le square du monument aux morts pacifiste en 1935 et est l’initiateur de la délibération : À bas toutes les guerres ! Vive la République universelle des travailleurs ! Ardent soutien du Front populaire, il fait ajouter un an plus tard les deux plaques suivantes : L’union des travailleurs fera la paix du monde (Anatole France) et L’humanité est maudite, si, pour faire preuve de courage, elle est condamnée à tuer éternellement (Jean Jaurès)[80].
- Elléon de Castellane-Mazaugues, (né à Mazaugues le , mort à Udine le ) est un ecclésiastique qui fut le dernier évêque de Toulon de 1786 à 1790.
- Henriette Vincent, née Ragou le 29 décembre 1920, maire de Mazaugues de 1983 à 1995. Médaille d'honneur des Maires de France et médaille du Sénat[81].
Héraldique
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- Le patrimoine de Mazaugues
- Bases sur patrimages.culture.gouv.fr/ :
- Photothèque Archéologie :
- Bourg castral de Meynarguettes[84]
- Circuit de la glace dans le Var.
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Mazaugues, p. 737
- Archives communales de Mazaugues-Meinarguette
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet.
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune.
- Cavités souterraines naturelles de la commune
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Photographies aériennes et cartes IGN
- Plans du cadastre
- Mazaugues sur le site de l'Institut géographique national
- Système d’information géographique du Var (SIG Var) : Mazaugues
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Site de l'opposition à la carrière de Mazaugues
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Le Mourre d'Agnis doit son nom à la forme de sa partie la plus à l'ouest: un museau d'agneau. Au sommet trône la Quille du Tillet, une sorte de tour pyramidale haute de 4,30 m et percée de part en part par un regard qui permet de viser l'alignement de Signes sur Mazaugues. Elle figure sur la carte de Cassini ou carte de l'Académie, la première carte topographique de France, dressée au XVIIIe siècle.
- Jean Philip, Les formations à Rudistes de Provence, Laboratoire de géologie historique et de paléontologie, université de Provence Saint-Charles, Marseille, 1973.
- Le Crétacé supérieur de la Sainte-Baume, Bureau de recherches géologiques et minières, notice de la carte géologique de Cuers, 1973.
- L'eau dans la commune.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mazaugues et Cuers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cuers », sur la commune de Cuers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cuers », sur la commune de Cuers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Didacticiel de la réglementation parasismique
- Itinéraires routiers
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Mazaugues ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Réseau régional "Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur" : ZOU !.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Éditions Droz, 1991.
- Frédéric Mistral, Lou Tresor dou Felibrige, 1778, voir Mazaugo https://www.lexilogos.com/provencal/felibrige.php?q=mazaugo
- Philippe Hameau, Implantation, organisation et évolution d’un sanctuaire préhistorique : La haute vallée du Carami (Mazaugues et Tourves, Var), Supplément n° 7 au cahier de l’Association de sauvegarde, d’étude et de recherche pour le patrimoine naturel et culturel (ASER) du Centre-Var, Éditions de l’ASER du Centre-Var, 2000.
- Philippe Hameau, Un sanctuaire de la Préhistoire récente : les gorges du Carami, Archéologia, octobre 2001.
- Commission d’étude des enceintes préhistoriques, Bulletin de la Société préhistorique de France, Volume 20, n° 9, 1923.
- Abbé Victor Saglietto, Mazaugues : Étude archéologique et historique, Éditions de la Société Nouvelle des Imprimeries Toulonnaises, 1933.
- M. Guérard, Cartulaire de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille, Éditions du Sénat et de la Cour de Cassation, Paris, 1857.
- J. H. Albanés et Louis Fillet, Gallia christiana novissima, Éditions de la Société anonyme d'imprimerie montbéliardaise, 1899.
- Jean-Baptiste Pierre Julien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, Volume 7, Éditions Arthus Bertrand, 1826.
- Michel Hébert, Registre des états généraux de Provence : 1347-1480, Comité des travaux historiques et scientifiques, Section d'histoire et philologie des civilisations médiévales, Éditions de la Bibliothèque Nationale, 2007.
- Abbé René Aubert de Vertot, Histoire des chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Volume 7, Éditions Louis Janet, Paris, 1819.
- François-Alexandre Aubert de la Chesnaye des Bois, Dictionnaire généalogique, héraldique, historique et chronologique, Volume 6, Éditions Duchesne, Paris, 1761.
- La grande fontaine sur la place publique est un site classé par arrêté ministériel du 23 mai 1935, DIREN PACA, septembre 2008.
- Hubert Lauvergne, Histoire de la Révolution dans le département du Var, Éditions Monge et Villamus, Toulon, 1839.
- Loi n° 8048 du 25 juillet 1839, Bulletin des lois du royaume de France, Imprimerie royale, Paris, 1840.
- Maurice Agulhon, La République au village : les populations du Var de la Révolution à la Deuxième République, Éditions Plon, 1970.
- Claude Arnaud, Les évènements de 1851 à Tourves, Brochure Résistances, Association 1851, 2001.
- Noël Blache, Histoire de l’insurrection du Var en décembre 1851, Éditions Le Chevalier, Paris, 1869.
- Yannick Rossignol, Les insurgés Varois de 1851 à travers leur indemnisation, Éditions Serre, 2004.
- Angelin German, Les chemins de la mémoire : 65 ans au service social de la Résistance, Éditions Bonnaud, 2007.
- Jean-Marie Guillon, La Résistance dans le Var, Essai d'histoire politique, Thèse de doctorat d'État, Université de Provence, 1989.
- 'Ada Acovitsioti-Hameau, L’artisanat de la glace en Méditerranée occidentale, Supplément n° 1 au cahier de l’Association de sauvegarde, d’étude et de recherche pour le patrimoine naturel et culturel (ASER) du Centre-Var, Éditions de l’ASER du Centre-Var, 2001.
- Musée de la glace à Mazaugues
- 'Ada Acovitsioti-Hameau, Maxime Duminil et Cedric Rey, Génies givrés, Supplément n° 9 au cahier de l’Association de sauvegarde, d’étude et de recherche pour le patrimoine naturel et culturel (ASER) du Centre-Var, Éditions de l’ASER du Centre-Var, 2003.
- « Glacière du Gaudin dite de Pivaut », notice no PA00125723, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- INERIS, Contraintes liées aux anciennes industries extractives souterraines en PACA, Réseau ferré de France, Rapport d'étude, juin 2008.
- Claude Arnaud et Jean-Marie Guillon, Les Gueules Rouges : Un siècle de bauxite dans le Var, Édition du Centre départemental de documentation pédagogique du Var, 1989.
- Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques, Draguignan, 1897, pp.350-351 [1]
- Une mazauguaise à l'honneur
- PV du Conseil municipal du 03 juillet 2020
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- décret de constitution du Parc naturel régional de la Sainte-Baume
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Établissements d'enseignements.
- École primaire.
- Professionnels et établissements de santé.
- Paroisse de l'Issole
- « coopérative vinicole et oléicole et moulin à huile dits La Clairvoyante », notice no PA00081562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- La coopérative vinicole La clairvoyante
- Le projet de Parc naturel régional de la Sainte-Baume
- Nature et authenticité
- Le triptyque de la Vierge à l’Enfant sur le site Architecture et patrimoine du ministère de la culture et de la communication.
- Le monument aux morts pacifiste à Mazaugues
- Danielle et Pierre Roy, Autour de monuments aux morts pacifistes en France, Éditions de la Fédération nationale laïque des associations des amis des monuments pacifistes, républicains et anti-cléricaux, 1999.
- Notice no PM83000359, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la tour de l'horloge
- Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Éditions Publitotal, 1987.
- Les ruines du château sur le site Patrimages de la DRAC PACA.
- Site du Musée de la glace de Mazaugues
- Le site des Sauts du Cabri est classé par arrêté ministériel du 23 mai 1935, DIREN PACA, septembre 2008.
- Le pont du Diable sur le site Patrimages de la DRAC PACA.
- Les gorges du Caramy classées à l'Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes Côte d'Azur, DIREN PACA, juillet 2008.
- Philippe Hameau, La Baume Saint-Michel dans la haute vallée du Carami (Var), Subterranea n°128, 2003.
- La baume Saint-Michel sur le site Patrimages de la DRAC PACA.
- Le site des sauts du cabri
- Jacques Girault, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Centre national de la recherche scientifique, Éditions Ouvrières, 1990.
- Qui était Charles Marius Fabre, maire de Mazaugues ?, Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen, La Seyne-sur-Mer, 2011.
- Jean-Baptiste Malet, A bas toutes les guerres, Le Ravi, n° 79, novembre 2010.
- Joie et musique pour les cent ans d'Henriette Vincent
- Val d'Issole : Mazaugues, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
- Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Éditions Bachelin-Deflorenne, Paris, 1866, [lire en ligne].
- « bourg castral de Meynarguette », notice no PA00081562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.