Mer de Bismarck

mer

La mer de Bismarck se trouve entre l'île de Nouvelle-Guinée au sud-ouest et l'arc formé par l'archipel Bismarck, qui la sépare de l'océan Pacifique du nord au sud-est. Elle est reliée par un passage au sud à la mer des Salomon entre la Nouvelle-Guinée et la Nouvelle-Bretagne.

Mer de Bismarck
Géographie humaine
Pays côtiers Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée
Géographie physique
Type Mer bordière
Localisation Océan Pacifique
Coordonnées 3° 30′ sud, 148° 00′ est
Superficie 361 000 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Géolocalisation sur la carte : Papouasie-Nouvelle-Guinée
(Voir situation sur carte : Papouasie-Nouvelle-Guinée)
Mer de Bismarck

Localisation

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L'Organisation hydrographique internationale détermine les limites de la mer de Bismarck de la façon suivante[1]:

C'est la zone de l'océan Pacifique Sud située au large de la côte nord-est de la Nouvelle-Guinée. Elle est délimitée par :

Histoire

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Elle a été nommée ainsi au XIXe siècle en l'honneur du chancelier Otto von Bismarck à l'époque où les îles environnantes avec l'archipel éponyme, les Salomon du nord et la Terre du Roi-Guillaume en Nouvelle-Guinée constituaient une colonie allemande sous le nom de Nouvelle-Guinée allemande

Elle a été le lieu d'une grande défaite navale japonaise connue sous le nom de Bataille de la mer de Bismarck durant la Seconde Guerre mondiale (2 au ).

Ressources et exploitation

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Une compagnie nommée Nautilus Minerals dit vouloir suivre le modèle de l'exploitation offshore du pétrole et du gaz, mais pour exploiter dans les grands-fonds marins les systèmes géologiques massifs de sulfures métalliques ("SMS" pour Seafloor Massive Sulphide, sources potentielles de cuivre, d'or, de zinc et d'argent), avec des techniques provenant des secteurs pétrolier, gazier, du dragage sous-marin et des mines.
Son premier projet, dit Solwara 1 [2] est en 2011 en cours de développement en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il s'agit d'exploiter en mer de Bismarck un amas sulfuré situé à 1.600 mètres de fond qui serait selon le BRGM assez riche en or, cuivre, argent et zinc pour rentabiliser les travaux d'extraction, mais qui pourrait être source de nouvelles dégradations environnementales[3].
La société a annoncé qu'elle voulait « augmenter ses licences et applications d'exploration dans les zones économiques exclusives et les eaux territoriales de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Fidji, Tonga, les îles Salomon et la Nouvelle-Zélande à l'échelle régionale et dans le monde ».

Articles connexes

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Références

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  1. « Limites des Océans et des Mers, Publication spéciale no 23, 3e édition », Organisation hydrographique internationale, (consulté le )
  2. ;BLAC/JANK/HEYM/CHWA/SEE/MUNR/LIPT/reay NAT005_Solwara_1_Offshore Production System Definition and Cost Study_Rev_3_21 June2010.docx SRK Consulting ; NAT005 Offshore Production System Definition and Cost Study 21 June 2010 , PDF, 275 pages
  3. Valéry Laramée de Tannenberg L’offshore: une impossible gestion? (article en ligne, dans le Journal de l'environnement, 25 février 2011