Metropolys (nationale)

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Metropolys est une station de radio de style américain fondée par André Hibon, Antoine Gabert dans le Nord de la France en 1981[1]. Par la suite, elle absorbe Kiss FM puis fusionne avec Maxximum pour devenir M40 et enfin RTL2.

Metropolys
Description de l'image Metropolys_(radio)_1990_logo.png.
Présentation
Pays Drapeau de la France France
Siège social Roubaix
Slogan « la radio supersonique »
Langue français
Historique
Création 1981
Disparition 1992
Diffusion hertzienne
AM  Non
FM  Oui
Diffusion câble et Internet

Historique

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Les débuts

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Radio Metropolys est créé au moment de la libéralisation des ondes, en 1981 à Roubaix dans le Nord-Pas-de-Calais par André Hibon et Antoine Gabert[1],[2].

La radio est relancée en 1984 à Marcq-en-Barœul près de Lille par deux anciens animateurs de Radio Arc-en-ciel dans le Nord, Philippe Schemberg et Bruno Lecluse, sur le 92 FM[1].

En 1986, les dirigeants de Metropolys créent une société Médialeaders qui est commune à Radio Arc-en-ciel. L'audience record atteint 23,7 % d'audience à Lille, les annonceurs publicitaires sont au rendez-vous[1]. La maison de disques CBS records (Sony Music) entre au capital de la société Médialeaders ce qui permet à Metropolys développer son réseau le Nord puis dans le reste de la France[1],[3].

En 1987, il y a aussi une version de langue néerlandaise de nommée Flanders Golden Hitradio. En 1988, la CNCL (CSA) suspend Metropolys pendant dix jours à la suite du dépassement de la puissance d'émission. En 1989, Metropolys débute la diffusion de ses programmes par satellite.

De la fusion avec Kiss FM à M40

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Après validation du CSA[4] Metropolys reprend le réseau Kiss FM, ce qui lui permet d'obtenir une fréquence à Paris. Le à 20 h 00[5] les réseaux Kiss FM et Metropolys fusionnent pour devenir Kiss-Metropolys[4]. Très vite le réseau reprend le nom Metropolys[5] et continue de se développer jusqu'à atteindre 118 fréquences en France[6], Belgique et Suisse en 1990.

En 1990 la Compagnie luxembourgeoise de télédiffusion (CLT) cherche à étendre son réseau Maxximum, mais malgré son succès d'audience la station dance connait des difficultés financières. Le développement de Maxximum appartenant à la CLT (87 %) et à Bayard Presse (13 %) se trouve limité par la loi anti-concentration des médias, alors très restrictive, elle limite à 15 millions d'auditeurs pour un même bassin d'audience[3]. Or la CLT possède déjà RTL en France qui a un réseau très développé.

En la CLT trouve un arrangement financier, pour ne pas abandonner son réseau elle réduit son capital dans Maxximum au profit d'un partenaire financier, la SER[3] (filiale du groupe espagnole de presse Prisa qui souhaite se développer en Europe). La SER en devient le premier actionnaire avec 48,05 % une autre partie 13,72 % est cédé aux propriétaires du réseau Métropolys (les sociétés Sony Music, Cicom, Nord Média Diffusion et Médialeaders (Bruno Lecluse)[3].

La SER aussi actionnaire de Metropolys, organise la fusion de Metropolys et Maxximum l'annonce est faite aux auditeurs le . Dès le à minuit les deux stations deviennent M40[7], le « M » servant de référence aux deux anciennes radios. La CLT demeure minoritaire dans le capital de la nouvelle entité (35,73 %), détenue à 48,05 % par la SER[7]. Le reste du capital se partage entre Sony Music (13,40 %), Jean-Claude Nicole, Bruno Lecluse et Bayard presse (2,82%)[7]. L'évolution de la programmation musicale au format Top 40 ne répond pas aux attentes des anciens auditeurs de Metropolys et de Maxximum mais surtout ne parvient pas en attirer pas de nouveaux.

Le CSA lui demande d'augmenter la part des chansons francophones diffusées à l'antenne[7] puis, peu de temps après cette fusion, la SER fait savoir à la CLT qu'elle souhaite, pour des raisons de restructuration interne, lui céder les 48,05 % qu'elle détient dans M40[3]. La CLT les rachète puis négocie les parts restantes auprès de Sony Music France et Médialeaders[3]. Cette opération devient possible pour la CLT avec le rehaussement du seuil anti-concentration des médias.

Le , M40 devient RTL1, sans demander l'accord au CSA. Après la plainte d'Europe 1, qui juge le nom trop proche du sien, RTL1 est rebaptisée RTL2.

Identité visuelle (logo)

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Journalistes

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  • Lionel Gougelot, Sylvie Dumaine, Bertrand Galamez, Marie Dufour

Dirigeants

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  • 1981-1984 : André Hibon, Antoine Gabert
  • 1984-1991 : Bruno Lecluse, Philippe Schemberg

Audience

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Audience de 1981 à 1989 dans le Nord : 5,0 % fin 1981, 17,6 % fin 1987, 24,0 % fin 1989[réf. nécessaire].

Notes et références

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  1. a b c d et e Schoop, « Metropolys : histoire », sur schoop.fr
  2. Thibault Leroi, « Nouvelle identité et poursuite du développement », sur radioactu.com,
  3. a b c d e et f Conseil de la concurrence, « avis n° 94-A-26 relatif à la prise de contrôle par la Compagnie luxembourgeoise de télévision (CLT) des stations Fun Radio et M40 », sur autoritedelaconcurrence.fr,
  4. a et b Conseil supérieur de l'audiovisuel, « Agrément du CSA au rapprochement de Radio Métropolys et Kiss FM », sur csa.fr,
  5. a et b Schoop ; Jean-Marc Printz, J.-E. et Bruno, « Kiss FM - Kiss-Metropolys : histoire », sur schoop.fr
  6. Thibault Leroi, « Les années Metropolys revivent sur Internet », sur radioactu.com,
  7. a b c et d Conseil supérieur de l'audiovisuel, « Rapprochement Metropolys/Maxximum agréé par le CSA », sur csa.fr,

Voir aussi

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Article connexe

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Lien externe

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  • RTL2, qui a succédé à Metropolys