Michèle Bernard-Requin

avocate puis magistrate française

Michèle Bernard-Requin, née Bernard le à Vittel et morte le [1] dans le 16e arrondissement de Paris[1],[2], est une avocate puis magistrate française.

Michèle Bernard-Requin
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Fonctions
Avocate générale
Cour d'appel de Fort-de-France
-
Conseillère
Cour d'appel de Paris
-
Vice-présidente
Tribunal de grande instance de Paris (d)
-
Vice-présidente
Institut national d’aide aux victimes et de médiation (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Michèle Jeanne Marguerite BernardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Avocate, militante associative, magistrate, essayisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Jusqu'en Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions

Biographie

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D'abord avocate à la cour d'appel de Paris sous le bâtonnat de Jean Lemaire entre 1966 et 1981, Michèle Bernard-Requin devient substitut du procureur de la République à Rouen, Nanterre puis Paris[3]. Elle est ensuite premier substitut à Paris en 1995 puis vice-présidente du tribunal de grande instance de Paris en 1999[3]. Conseillère à la cour d'appel de Paris en 2003, elle préside la cour d'assises de Paris en 2006 avant d'être finalement nommée avocate générale près la cour d'appel de Fort-de-France en 2007[3]. Elle prend sa retraite comme magistrate honoraire en 2009[3].

Elle meurt d'un cancer le à l'hôpital Sainte-Périne dans le 16e arrondissement de Paris[2].

Engagements

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Michèle Bernard-Requin est notamment connue pour sa défense du système judiciaire français dans les écoles et dans les médias[2].

Par ailleurs, elle est vice-présidente de l'Institut national d’aide aux victimes et de médiation de 1993 à 1997 et présidente de l'association Paris Aide aux Victimes entre 1997 et 2000[3].

Publications

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  • Michèle Bernard-Requin, Juges accusés, levez-vous, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Biographies-Témoignages », , 216 p. (ISBN 978-2020907477)
  • Michèle Bernard-Requin, Chroniques de prétoire : Histoires drôles et moins drôles, Paris, Scrineo, coll. « Les carnets de l'info », , 208 p. (ISBN 978-2362670008)

Filmographie

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En 1994, le documentariste Raymond Depardon la filme dans Délits flagrants, ce qui la fait connaître du grand public[2]. Elle apparaît à nouveau dans son film 10e chambre, instants d'audience, sorti en 2004, où elle préside la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris[2]. Plus tard, Michèle Bernard-Requin joue dans 9 mois ferme d'Albert Dupontel, sorti en 2013, où elle incarne la présidente du tribunal[2].

Décorations

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Notes et références

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  1. a et b Jérôme Béglé, « Michèle Bernard-Requin, qui avait ému la France, est morte », sur lepoint.fr, Le Point,
  2. a b c d e et f « La magistrate Michèle Bernard-Requin, auteure d'un texte poignant de soutien à l'hôpital, est morte », France Info,‎ (lire en ligne)
  3. a b c d et e Conférence des avocats du Barreau de Paris, « Michèle BERNARD-REQUIN », sur laconference.net (consulté le )
  4. Décret du 30 décembre 2000 portant promotion et nomination
  5. Décret du 14 novembre 2005 portant promotion et nomination

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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