Michel Étienne de Raphélis

général de brigade français

Michel Étienne de Raphélis comte de Roquesante, né le à Cavaillon (Vaucluse), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Michel Étienne de Raphélis de Roquesante
Michel Étienne de Raphélis
Hilaire Ledru, Portrait en pied du général et comte Étienne de Roquesante, dessin à la pierre noire

Naissance
Cavaillon (Vaucluse)
Décès (à 65 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17691811
Distinctions Chevalier de Saint-Louis

États de service modifier

Le , il entre comme page du prince de Bourbon-Conti et le , il devient sous-lieutenant dans le régiment de Bourbon-Conti. Le , il est nommé lieutenant en second avec rang de capitaine le . Capitaine de remplacement le , il passe dans le régiment des chasseurs d'Alsace sous les ordres du vicomte de Noailles.

Lors de la journée des Tuilerie du , il se trouve à Paris et il est blessé d’une balle dans la poitrine au moment où le roi sortait dans le jardin pour se rendre à l’assemblée. Le , il est affecté à l’armée du Rhin commandée par le général Biron, en qualité d’adjoint aux adjudants-généraux. Il est nommé adjudant-général chef de bataillon provisoire le , par les représentants du peuple auprès de l'armée du Rhin, et il est destitué, par ces représentants du peuple, le , accusé de faux dévouement au nouveau régime.

Sauvé de l’échafaud par son ami d’enfance Barras, il est remis en activité le , à l’armée de l'Intérieur, comme officier d’ordonnance du général Barras. Il sert ensuite à l’armée du Nord sous les ordres de Pichegru, où il est rattaché au corps d’armée du général Moreau. Affecté à l’armée des Pyrénées orientales le , il est nommé adjudant-général chef de brigade, auprès du général Pérignon le et le , il est promu général de brigade.

Affecté à Cadix, comme commissaire général des relations commerciales de la République française en Andalousie, il subit en , le bombardement de Cadix par l’amiral anglais Jervis. Rappelé à Paris par le ministre Talleyrand, après le coup d'État du 18 brumaire, il est accusé de concussion et d’abus d’autorité et il est mis en congé de réforme le . Il ne prend plus aucun commandement sous le Premier Empire. Il est admis à la retraite en 1811.

Il est arrêté le , emprisonné puis exilé à Orléans, comme accusé de manœuvres contre le salut de l'Empire. libéré le , il est fait chevalier de Saint-Louis le .

Il meurt le à Paris.

Sources modifier