Michelle O'Bonsawin
Michelle O'Bonsawin est une juriste canadienne, juge de la Cour suprême du Canada depuis le . Elle est également juge de la Cour supérieure de justice de l'Ontario de 2017 à 2022. Le , le premier ministre Justin Trudeau propose sa nomination à la Cour suprême du Canada pour remplacer le juge sortant Michael Moldaver. O'Bonsawin devient ainsi la première juge canadienne autochtone à siéger au plus haut tribunal du pays. Depuis 2023, une école secondaire du conseil francophone Viamonde dans l’Est de Toronto porte son nom[1].
Naissance | |
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Nationalité | |
Formation |
Université Laurentienne (licence (en)) () Osgoode Hall Law School (maîtrise (en)) () Faculté de droit de l'Université d'Ottawa (en) (doctorat) () |
Activité |
A travaillé pour |
Cour suprême du Canada (depuis le ) Cour supérieure de justice de l'Ontario ( - |
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Directeur de thèse |
Joao Velloso (d) |
Biographie
modifierMichelle O'Bonsawin naît à Hanmer, près de Sudbury[2],[3]. Elle est Franco-Ontarienne et membre abénaquise de la Première Nation d'Odanak[4],[5]. Elle s'inscrit en 1992 à l'Université Laurentienne, dont elle est diplômée (BA) en 1995[6], puis elle suit un programme français de Common law à l'Université d'Ottawa et obtient un diplôme (LLB) en 1998[6]. Elle se forme comme avocate au barreau du Haut-Canada dont elle devient membre en 2000[6]. Elle obtient une maîtrise en droit de la Osgoode Hall Law School en 2014[2], puis un doctorat en droit de l'Université d'Ottawa en [2] avec une thèse intitulée A Principled Approach: The Mandatory Application of the Gladue Principles at Review Board Hearings[7],[8]. Elle obtient également un certificat d'abénaqui au Middlebury College en 2000[6].
Activités professionnelles
modifierMichelle O'Bonsawin commence sa carrière professionnelle dans les services juridiques de la Gendarmerie royale du Canada[3]. Elle travaille comme juriste pour le service postal pendant neuf ans, puis elle est avocate au centre de santé d'Ottawa à partir de 2009[9].
Son activité professionnelle porte sur des questions liées à la santé mentale, au travail et à l'emploi, aux droits de la personne et à la vie privée. Elle donne un cours sur les peuples autochtones et le droit à la faculté de droit de l'Université d'Ottawa[10].
Juge à la Cour supérieure de justice de l'Ontario
modifierEn 2017, O'Bonsawin est nommée juge à la Cour supérieure de justice de l'Ontario à Ottawa, où elle est la première Canadienne autochtone[10]. Elle prend ses fonctions le [11],[2].
Nomination comme juge à la Cour suprême du Canada
modifierLe , le premier ministre Justin Trudeau propose la nomination de Michelle O'Bonsawin à la Cour suprême du Canada pour remplacer le juge sortant Michael Moldaver[12]. Nommée le [13], O'Bonsawin est la première Canadienne autochtone à siéger à la haute cour[14],[4]. Son parfait bilinguisme anglais-français est souligné lors de sa candidature[10]. Les Autochtones saluent cette nomination qui marque « une pierre de plus sur le chemin de la réconciliation »[15].
Références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Michelle O’Bonsawin » (voir la liste des auteurs).
- l-express.ca, « La nouvelle école secondaire de l'Est de Toronto portera le nom de Michelle O’Bonsawin », sur l-express.ca, (consulté le )
- « Who will Trudeau choose for next Supreme Court appointment? A look at the contenders », The Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le )
- « Trudeau nominates Ontario judge Michelle O'Bonsawin to Supreme Court », CTV News, (lire en ligne, consulté le )
- Le Monde avec AFP, « Canada : Michelle O’Bonsawin va devenir la première juge autochtone à siéger à la Cour suprême du pays », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Michelle O'Bonsawin of Odanak First Nation nominated to Supreme Court of Canada », CBC News, (lire en ligne, consulté le )
- « Questionnaire de l’honorable Michelle O’Bonsawin », , site du Ministère de la Justice Canada, consulté en ligne le 20 août 2022.
- « Congratulations to Michelle O’Bonsawin for successfully defending her PhD thesis », University of Ottawa Faculty of Law, (consulté le )
- (en) Michelle O'Bonsawin, « A Principled Approach: The Mandatory Application of the Gladue Principles at Review Board Hearings », sur Recherche uO - Université d'Ottawa, (consulté le ).
- « Rising Stars », LexPert Magazine, (lire en ligne, consulté le )
- Cristin Schmitz, « Ontario has many Supreme Court-worthy jurists but top-notch bilingual woman may have inside track », The Lawyer's Daily, (consulté le )
- « Office of the Commissioner for Federal Judicial Affairs Canada - The Honourable Michelle O’Bonsawin's questionnaire », fja-cmf.gc.ca, (consulté le )
- « Le premier ministre propose la nomination de l’honorable Michelle O’Bonsawin à la Cour suprême du Canada », sur pm.gc.ca, (consulté le ).
- Cour suprême du Canada, « Cour suprême du Canada - Biographie - Michelle O'Bonsawin », sur www.scc-csc.ca, (consulté le )
- « CP NewsAlert: Trudeau appoints Ontario judge Michelle O'Bonsawin to Supreme Court », Collingwood Today,
- Boris Proulx et Étienne Lajoie, « Les Autochtones fiers de voir l’une des leurs à la Cour suprême », Le Devoir, , lire en ligne.
Liens externes
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