Mirko Tremaglia

politicien italien
Mirko Tremaglia
Fonctions
Député
XVIe législature de la République italienne
-
Député
XVe législature de la République italienne
-
Ministre pour les Italiens du monde
Gouvernement Berlusconi III
-
Ministre pour les Italiens du monde
Gouvernement Berlusconi II
-
Député
XIVe législature de la République italienne
-
Député
XIIIe législature de la République italienne
-
Député
XIIe législature de la République italienne
-
Député
XIe législature de la République italienne
-
Député
Xe législature de la République italienne
-
Député
IXe législature de la République italienne
-
Député
VIIIe législature de la République italienne
-
Suppléant de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
Italie
-
Député
VIIe législature de la République italienne
-
Député
VIe législature de la République italienne
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
BergameVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Parentèle
Andrea Tremaglia (en) (petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partis politiques

Mirko Tremaglia (né à Bergame le , mort à Bergame le [1]) est un homme politique italien, ministre pour la diaspora italienne du au , puis confirmé le , jusqu'à la brève défaite électorale d'.

Biographie modifier

Ancien fasciste, puis membre depuis 1946 du MSI et de Alliance nationale, il a fait adopter deux lois constitutionnelles permettant de faciliter la représentation électorale des italiens résidant à l'étranger, par douze députés et six sénateurs, dans une circonscription électorale baptisée Estero (étranger). Néanmoins, son mouvement Italiani nel mondo, lié à l'Alliance nationale, n'a obtenu en qu'un seul et unique siège de député (dans la circonscription Amérique du Sud), ce qui a constitué pour Tremaglia un échec personnel et le début d'une marginalisation à l'intérieur du parti et de la coalition de centre-droite. Les votes des italiens à l'étranger ont en effet été fondamentaux pour la victoire de la coalition de centre-gauche de Romano Prodi.

Longtemps connu comme un nostalgique du fascisme, Mirko Tremaglia est néanmoins considéré par certains de ses adversaires politiques comme une personnalité plutôt honnête et respectable. En 2009, il a déclaré, seul, sa contrariété au nouveau « crime de clandestinité » introduit par le gouvernement Berlusconi à la suite de la volonté de la Lega Nord.

Notes et références modifier

  1. (en) Italian who fought for votes for emigres dies at 85 sur tributes.com (consulté le 31-12-2011)

Liens externes modifier