Mithraeum de Bordeaux

Le mithraeum de Bordeaux a été découvert en 1986 à Bordeaux lors de la restructuration d'un ancien magasin Parunis en 1985/86[1],[2].

Mithraeum de Bordeaux
Image illustrative de l’article Mithraeum de Bordeaux
Mithra pétrogène
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Type Mithraeum
Coordonnées 44° 50′ 05″ nord, 0° 34′ 25″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Bordeaux
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Mithraeum de Bordeaux
Mithraeum de Bordeaux
Géolocalisation sur la carte : Gironde
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Mithraeum de Bordeaux
Mithraeum de Bordeaux
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Mithraeum de Bordeaux
Mithraeum de Bordeaux

Historique

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Sur le site de Parunis, cours Victor-Hugo à Bordeaux, ont d'abord été découverts les vestiges d'un habitat privé pouvant être une domus datant du Ier siècle apr. J.-C. Celle-ci fut abandonnée, après des réoccupations successives jusqu'au VIe siècle, par la récupération des matériaux[3],[4].

Le mithraeum a été découvert sous l'emplacement de l'ancien Couvent des Grands Carmes du XIIIe siècle, fermé en 1792 durant la Révolution française.

Description

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Ce sanctuaire du culte de Mithra est l'un des grands mithraea de la Gaule romaine. C'est un bâtiment enterré d'une surface d'environ 200 m2, mesurant 18,40 m de long sur 10,30 m, avec une configuration classique. Il se divise en trois parties : la cella centrale de 4 m de large et de deux banquettes latérales de largeurs irrégulières (entre 2,50 à 2,90 m) où se tenaient les adeptes. Un escalier de dix marches dans l'angle nord-ouest permettait de descendre dans la salle du culte. Sur le côté sud, se trouve une petite salle annexe surélevée à la hauteur des banquettes où était probablement exposée une tauroctonie dont aucune trace n'a été trouvée lors des fouilles.

La statuaire disséminée à l’intérieur du sanctuaire concernait le culte à Mithra et ne concernait aucune autre divinité et se trouvait dans la même couche de destruction.

  • Le mithra pétrogène (représentation de la naissance de Mithra) était renversé dans l'allée centrale.
  • Le léontocéphale (Aïon du culte à mystères)[5] a été découvert, brisé en deux parties, avec tous les autels votifs dans la pièce annexe, dont l'autel d'Aïon[6].
  • Cautès et Cautopatès[7],[8], les statues des deux porte-flambeaux, ont été exhumés incomplets dans l’angle nord-ouest de la nef principale.

Les trouvailles se trouvent au Musée d'Aquitaine[9].

Notes et références

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Références

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Bibliographie

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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