Mohammad Mohammadullah
| Mohammad Mohammadullah মোহাম্মদ মুহম্মদুল্লাহ | |
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| Fonctions | |
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| Président de la république populaire du Bangladesh | |
| [N 1] – (1 an, 1 mois et 1 jour) |
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| Élection | 24 janvier 1974 |
| Premier ministre | Sheikh Mujibur Rahman |
| Prédécesseur | Abu Sayeed Chowdhury |
| Successeur | Sheikh Mujibur Rahman |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Raipur (Présidence du Bengale) |
| Date de décès | (à 78 ans) |
| Lieu de décès | Dacca (Bangladesh) |
| Nationalité | Bangladaise |
| Parti politique | Ligue Awami Parti nationaliste du Bangladesh |
| Diplômé de | Université de Dacca Université de Calcutta |
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| Présidents de la république populaire du Bangladesh | |
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Mohammad Mohammadullah ( - ) était le président de la République populaire du Bangladesh. Mohammadullah est devenu président par intérim le , a été élu président le et a prêté serment le . Il est resté président jusqu'au .
Biographie modifier
Jeunesse modifier
Mohammadullah est né à Saicha, à Raipur, dans le district de Lakshmipur, le [1]. Son père, Munshi Abdul Wahab, était un travailleur social. En 1943, il a obtenu son certificat d'études secondaires à la Lakshmipur Adarsha Samad Government High School. Mohammadullah a obtenu une licence avec mention en histoire à l'université de Dacca et un diplôme LLB au Ripon College de Calcutta, puis à l'université de Dacca en 1948. En 1950, il est devenu membre du barreau de Dacca. En 1964, il a été inscrit à la Haute Cour de Dacca en tant qu'avocat[2].
Carrière politique modifier
Mohammadullah est un membre actif de la Ligue Awami du Pakistan Oriental depuis 1950. En 1953, il a été élu secrétaire du bureau du Pakistan oriental, poste qu'il a occupé jusqu'en 1972. Il a participé activement au mouvement en six points en 1966, ce qui lui a valu d'être emprisonné pendant une longue période. Mohammadullah est élu à l'Assemblée provinciale du Pakistan oriental sous l'étiquette de la Ligue Awami en 1970. Il a été nommé conseiller politique du président par intérim Syed Nazrul Islam pendant la guerre de libération du Bangladesh en 1971[2],[3].
Le , il est élu vice-président de l'Assemblée constituante du Bangladesh (Ganoparishad) et la même année, il en devient le président par intérim. Le , il est élu président. Il est élu député de la circonscription de Raipur-Lakshmipur, et est réélu président de la Chambre en 1973[2].
Il devient Président de la République par intérim le et Président le . En , le quatrième amendement est adopté. Il démet le président de ses fonctions et fait de Bangabandhu Sheikh Mujibur Rahman un président pour un mandat de cinq ans[3],[4].
Mohammad Mohammadullah est nommé ministre de l'administration et des réformes foncières dans le cabinet de Sheikh Mujibur Rahman le . Il est nommé vice-président après l'assassinat de Sheikh Mujib le . Mohammadullah a rejoint le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) en 1980. Il a été nommé vice-président par le président Abdus Sattar en , mais son mandat a duré à peine un an, car le général Hossain Mohammad Ershad a pris les rênes de l'administration du pays. Mohammadullah a été élu membre du Parlement une nouvelle fois en 1991 sur la liste du BNP[2].
Mort modifier
Mohammadullah est décédé le à l'âge de 78 ans. Il a été enterré au cimetière de Banani, près du quartier général de la Marine bangladaise[2].
Notes et références modifier
Notes modifier
- Par intérim jusqu'au 27 janvier 1974.
Références modifier
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mohammad Mohammadullah » (voir la liste des auteurs).
- (en) Baṅgabhabana. Press Wing, Hundred years of Bangabhaban, 1905-2005., Press Wing Bangabhaban, (ISBN 984-32-1583-4 et 978-984-32-1583-3, OCLC 69031024, lire en ligne), p. 343
- (en) « Mohammadullah, Mohammad - Banglapedia », sur en.banglapedia.org (consulté le )
- (en) Fakrul Alam et Śekha Hāsinā, The unfinished memoirs, (ISBN 978-81-8475-703-3 et 81-8475-703-4, OCLC 1029839454, lire en ligne)
- (en) Shakhawat Liton, « Did Gen Zia abolish Sangsad's power? », sur The Daily Star, (consulté le )
