Mohammed Bel Hadj[1][3],[4] (en arabe : محمد بلحاج ou مُحَمَّدُ بْنُ الْحَاجِّ, en Berbère : Muḥand Ulḥaǧ, ⵎoⵀⴰⵏⴷ oⵓⵍⵀⴰⴷⵊ ) était un agha[5](en Arabe : آغا ثامورث بالونشريس ) ensuite un caïd puis khalifa[6] de la tribu Berbère Zénète des Beni-Ouragh du Ouarsenis (en Berbère : Tamurt n Warsnis, ⵜⴰⵎⵓⵔⵜ ⵏ ⵡⴰⵔⵙⵏⵉⵙ)[6] de 1796 à 1866 durant la Régence d'Alger et la colonisation française.

Mohammed Bel Hadj[1]
محمد بلحاج
Muḥand Ulḥaǧ
ⵎoⵀⴰⵏⴷ oⵓⵍⵀⴰⴷⵊ
Fonctions
Agha du Ouarsenis
آغا ثامورث بالونشريس

(70 ans)
Prédécesseur Ahmed El Hadj Mohammed
Successeur El Hadj Mohammed
Biographie
Nom de naissance Mohammed Bel Hadj
Date de naissance
Lieu de naissance Ouarsenis, Drapeau de la régence d'Alger Régence d'Alger
Origine Ouraghi
Date de décès (à 103 ans)
Lieu de décès Ouarsenis, Algérie française
Profession Homme d'Etat
Chef militaire
Chef de tribu
chef spirituel
Religion Islam
Résidence Royaume du Ouarsenis
(ar)ثامورث بالونشريس
(ber)Tamurt n Warsnis[2]
Agha du Ouarsenis

Histoire modifier

L'agha Mohammed ben Hadj des Beni-Ouragh est issu en 1775 d'une famille noble commandant depuis un temps fort reculé les Beni-Ouragh[7].

Le , un grand poste, Orléansville même, vit ses retranchements insultés par le chérifien Sidi Cheikh Bouma'âza, qui avait soulevé et ameuté toute la vallée du Chélif. Il va sans dire qu’il fut repoussé ; mais encore plus que l’attaque du camp des Gorges, cette tentative insensée fut célébrée parmi les Arabes et les Kabyles à l’égal d’une victoire. L’insurrection avait gagné l’Ouarensenis. Mohammed-bel-Hadj lui-même, l’agha des Beni-Ouragh, devenait suspect[8].

Le , El-Hadj Bel Hadj attaque la colonne du Colonel Ferdinand-Auguste Lapasset à son retour de Tiaret[9][10].

Notes et références modifier