Mon Tourbillon est un cheval trotteur français, né en 1978 et mort en 2001. Il fut l'un des principaux adversaires des deux champions des années 1980 que furent Idéal du Gazeau et Ourasi.

Mon Tourbillon
Race Trotteur français
Père Amyot
Mère Tornade IV
Père de mère Chabrier
Sexe Mâle
Naissance 20 avril 1978
Pays de naissance Drapeau de la France France
Mort 30 juin 2001
Éleveur Albert Viel
Propriétaire Albert Viel
Entraîneur Jean-Pierre Viel
Driver Jean-Pierre Viel
Record 1'11"8
Nombre de courses 85
Nombre de victoires 26 (33 places)
Gains en courses 9 644 682 francs
Principales victoires Prix de France
Critérium continental
Prix de Sélection
Prix de l'Atlantique
Grand Critérium de vitesse de la Côte d'Azur

Naissance et élevage

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Le cheval nait le [1] chez Albert Viel dans le Calvados[2]. Son père, Amyot, était un cheval classique, vainqueur notamment du Critérium des 5 ans. Sa mère, Tornade IV, dont la carrière de course fut honorable, se fit une renommée au haras, engendrant quatre chevaux classiques (Feinte, La Bourrasque, Mon Tourbillon et Rafale).

Carrière de course

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La carrière du cheval s'effectue durant les années 1980, décennie durant laquelle l'écurie Viel règnera sans partage au sommet du classement annuel des propriétaires. À tel point que les premiers adversaires victorieux de Mon Tourbillon sont ses compagnons d'écurie. Il est battu lors de sa première course, en 1981, par Marco Bonheur[3], tout comme lui entrainé par Jean-Pierre Viel[2]. S'adjugeant cette année-là sept courses, il se présente parmi les favoris du Critérium des 3 ans et n'y est battu que par un autre compagnon d'écurie, Moktar, entrainé et drivé par Paul Viel.

L'année des 4 ans est assez similaire : de bons résultats, mais deuxième du Critérium des 4 ans — qu'il court physiquement diminué[2] — à nouveau derrière Marco Bonheur. Sa remontée remarquable dans le Prix Guy Le Gonidec encourage Jean-Pierre Viel à l'engager dans les grands classiques de l'hiver 2003[2]. Battu sans être menaçant dans le Prix d'Amérique, il devance ses ainés la semaine suivante en s'adjugeant le Prix de France. Il remporte ensuite le Prix de Sélection et, en impressionnant par son retour dans la dernière ligne droite, le Prix de l'Atlantique.

Après une saison 1984 plus terne, il finit deuxième du Prix d'Amérique 1985 après lutte avec Lutin d'Isigny et remporte à nouveau le Prix de France, puis bat Lutin d'Isigny dans le Grand Critérium de vitesse de la Côte d'Azur. Il confirme sa grande forme en remportant dans la foulée le Prix de l'Atlantique, puis remporte sa batterie qualificative de l'Elitloppet en battant le record de l'épreuve en 1'11"9 (record qu'il ne détient que le temps la séparant de la batterie suivante, Minou du Donjon faisant afficher 1'11"5) avant de conclure quatrième de la finale. Durant l'été, il représente les couleurs françaises à The Statue of Liberty, course américaine en deux manches qu'il termine à la deuxième place[2],[4].

L'année 1986 voit l'éclosion d'une nouvelle idole pour le trot français. Ourasi devient un adversaire difficile et Mon Tourbillon est alors son plus valeureux adversaire. Il termine ainsi deuxième du cheval de Jean-René Gougeon dans le Prix d'Amérique, dans le Grand Critérium de la Côte d'Azur, puis surtout dans le Prix de l'Atlantique où Jean-René Gougeon doit forcer le talent de son cheval pour venir à bout du cheval de l'écurie Viel[2]. L'année des 9 ans, en 1987, voit le cheval un peu moins performant, mais lui permet cependant d'augmenter encore ses gains, notamment lors des Prix de France, de Paris et du Grand Critérium de vitesse[2].

Carrière au haras

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De par ses origines, notamment la production de qualité de sa mère, Albert Viel propose la saillie de Mon Tourbillon à 100 000 francs, la plus chère à l'époque[2]. Mais les produits déçoivent un peu, même si quelques sujets obtiennent des résultats, comme Élision, gagnante du Grand Prix de l'UET[2].

Palmarès

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Drapeau de la France France

Groupes I

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Groupes II

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Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas

  • Grand Prix des Pays-Bas (1984)

Drapeau de la Belgique Belgique

  • Prix du Président (1985)

Drapeau de l'Allemagne Allemagne

  • 2e Grand Prix de Bavière (1984)

Drapeau de la Finlande Finlande

  • 3e Prix du Fer d'Or (1982)

Drapeau de la Suède Suède

Drapeau des États-Unis États-Unis

Origines

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Origines de Mon Tourbillon[5].
Père
Amyot
Garde Moi   Atus II  Hernani III
 Juignettes
 Poire  Astrakan II
 Herculanum
 Ouistreham II  Gi  Kairos
 Ultra Gentille
 Haguenau  Québec VIII
 Klostercamp
Mère
Tornade IV
 Chabrier  Nicéphore  Duc de Normandie II
 Bravade II
 Faneuse II  Royal Normand
 Œillade
 Katia Bonheur  Cyrano II  Le Beau
 Keriman
 Rosa Bonheur  Passeport
 Ferté Milon

Notes et références

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  1. « Fiche de la base SIRE de Mon Tourbillon », sur le site des Haras nationaux (consulté le )
  2. a b c d e f g h et i Jean-Pierre Reynaldo, Le Trotteur français, Panazol, Éditions Lavauzelle, (ISBN 978-2-7025-1638-6), p. 199-201
  3. Jean-Pierre Reynaldo, Champions trotteurs, Éditions Galtro, (ISBN 2-908469-02-2), p. 133-134
  4. « Mon Tourbillon trouva une juste compensation dans le prix de France », sur turfoo.fr, Turfoo (consulté le )
  5. « Trot-pedigree.fr - Mon Tourbillon » (consulté le )