Monastère de Hilandar

Le monastère de Hilandar ou Chilandari ou Chilandar (en serbe et bulgare : Hilandar / Хиландар, en grec moderne : Μονή Χιλανδαρίου) est un des vingt monastères orthodoxes de la communauté monastique du mont Athos, et à ce titre, bien que de langue serbe, il relève de la juridiction du Patriarcat de Constantinople.[Passage contradictoire]

Monastère de Hilandar
Image illustrative de l’article Monastère de Hilandar
Présentation
Culte Église orthodoxe serbe[Passage contradictoire]
Type Monastère
Début de la construction 1198
Site web www.hilandar.orgVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays Drapeau de la Grèce Grèce
République autonome Mont-Athos
Coordonnées 40° 20′ 27″ nord, 24° 07′ 16″ est
Géolocalisation sur la carte : Grèce
(Voir situation sur carte : Grèce)
Monastère de Hilandar
Géolocalisation sur la carte : communauté monastique du mont Athos
(Voir situation sur carte : communauté monastique du mont Athos)
Monastère de Hilandar

Il est situé au nord-est de la péninsule.

Il occupe la 4e place dans le classement hiérarchique.

Il est dédié à la Très Sainte Mère de Dieu qui est tenue comme le seul higoumène du monastère. La fête votive de la Présentation de la Vierge a lieu le ().

En raison du fait que ses fondateurs soient serbes et que jadis la plupart des moines étaient d'origine serbe, il est aussi appelé « le monastère serbe ». Aujourd'hui, Hilandar constitue l'un des plus grands sanctuaires religieux mais aussi culturels pour le peuple serbe. C'est aussi le monastère de Païssii de Hilendar qui eut un rôle important dans la renaissance culturelle bulgare. Deux chartes médiévales royales bulgares, la charte Virgino et la charte Oryahov, ont été trouvées dans la bibliothèque du monastère.

En 1990, le monastère comptait 46 moines serbes et quelques grecs.

Histoire

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Le monastère précédant le bâtiment actuel aurait été fondé à la fin du Xe siècle par le moine Georges Chélandaris, d'où son nom[1] qui signifie « monastère de Chélandaris ».

Ayant été abandonné à la suite d'attaques de pirates, il fut refondé en 1198 par l'ancien roi serbe Stefan Nemanja (devenu Saint Siméon) et son fils Rastko Nemanjic (devenu Saint Sava), qui avaient pris les ordres[2]. À cette occasion et par la suite, il absorba d'autres monastères abandonnés des environs.

Monastère gouverné par le second

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La légende fait référence au fait que le monastère de Hilandar n'a pas d'higoumène. On raconte qu'une année, les moines ne parvinrent pas a élire le nouvel higoumène du monastère. Un matin, à leur réveil, ils trouvèrent l'icône de la Toute Sainte sur le siège de l'higoumène. Les moines la replacèrent à sa place habituelle. Mais le lendemain, elle était de nouveau sur le siège higouménal. Les moines, une fois encore, la remirent à sa place. La troisième nuit, le moine le plus haut dans la hiérarchie reçut la visite de la Mère de Dieu elle-même qui lui dit « Je suis l'higoumène du monastère ». Depuis ce jour, on n'élit plus d'higoumène au monastère de Hilandar, et c'est le second père qui le dirige.

Énergie

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Dans les années 1970, le gouvernement grec a offert l'installation du réseau électrique à tous les monastères du Mont-Athos. Le Saint-Conseil du Mont-Athos a refusé, et, depuis lors, chaque monastère génère sa propre énergie, le plus souvent à partir de sources d'énergie renouvelables. La République monastique du Mont-Athos est la seule région au monde à être à 100 % autonome de toute ressource fossile. L'électrification du monastère de Hilandar a eu lieu pendant les années 1980.

Période contemporaine

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Le , un incendie accidentel a endommagé de manière importante le monastère, détruisant environ 40-50 % de sa surface au sol. Il a depuis été presque totalement restauré grâce notamment à des fonds venus de Serbie.

En , un puissant[3] incendie ravage le nord du mont Athos, menaçant la ville d'Ouranopoli ainsi que le monastère. Le ministre de la culture de Serbie demande alors au ministère de l'intérieur serbe l'envoi de pompiers pour sauver le monastère[4],[5]. Le , alors que l'incendie se trouve à moins de 1 000 m du monastère, il se met à pleuvoir après des semaines de canicule[6],[7]. L'intervention conjuguée des pompiers et de la pluie sauve le monastère[8],[9].

Patrimoine artistique

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La Mère de Dieu aux trois mains.

Le monastère possède dans ses murs, comme tous les monastères du mont Athos, des livres et des icônes magnifiques, comme l'icône de La Mère de Dieu aux trois mains, qui a trouvé refuge dans ses murs après la conquête turque de la Serbie en 1459.

Annexes

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Notes et références

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  1. Actes de Chilandar I, p.19.
  2. Actes de Chilandar I, p.18.
  3. 2012 AFP, « Grèce: Immense incendie sur le mont Athos », 20 minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « alo.rs/vesti/52464/Hilandar_cu… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  5. (sr) B92, RTS, « Srpski vatrogasci gase požar oko Hilandara VIDEO », sur Glas Srpske, (consulté le ).
  6. (sr) « Hilandar : Zaustavljen požar, manastir nije ugrožen », sur NOVOSTI (consulté le ).
  7. « Zaustavljen požar kod Hilandara », sur b92.net, (consulté le ).
  8. Le Point.fr, « Grèce : les pompiers jettent toutes leurs forces contre les flammes au Mont Athos », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  9. L'Obs, « Grèce: le feu du Mont-Athos circonscrit grâce à la pluie », L'Obs,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).

Bibliographie

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  • Mirjana Živojinović, Vassiliki Kravari et Christophe Giros (éds.), Actes de Chilandar I, des origines à 1319, Archives de l'Athos XX, Paris, 1998, Éditions du CNRS.

Articles connexes

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Liens externes

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