Roindefo Monja
Roindefo Monja, né en 1965, est un homme d'État malgache originaire de Toliara, ville du sud de Madagascar. Il est le fils de Jaona Monja, un nationaliste fondateur du parti MONIMA (Mouvement national pour l’indépendance de Madagascar), ancien maire de Toliara[1].
Roindefo Monja | |
Fonctions | |
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Premier ministre de Madagascar | |
– (6 mois et 23 jours) |
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Chef de l'État | Andry Rajoelina |
Gouvernement | Monja |
Législature | IVe législature |
Prédécesseur | Charles Rabemananjara |
Successeur | Eugène Mangalaza |
Biographie | |
Nom de naissance | Roindefo Monja Zafitsimivalo |
Date de naissance | (58-59 ans) |
Lieu de naissance | Toliara (Madagascar) |
Nationalité | Malgache |
Parti politique | Monima Ka Miviombio |
Résidence | Palais d'État Mahazoarivo |
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Premiers ministres de Madagascar | |
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Carrière politique
modifierRoindefo Monja prend la tête du parti MONIMA à la mort de son père en 1994.
Il tente de se présenter à l'élection présidentielle malgache de décembre 2006 sous les couleurs de son parti, Monima Ka Mivimbio, mais en est exclu par défaut de papier pour imprimer les bulletin de vote.
Le , il est nommé « Premier ministre » de la Haute Autorité de transition insurrectionnelle mise en place par Andry Rajoelina, le jeune maire d’Antananarivo à l'origine d'un mouvement de contestation qui aboutit à la démission du président Marc Ravalomanana[2],[3].
Il est institué officiellement Premier ministre le , quand après plusieurs mois de conflit le président Marc Ravalomanana dissout le gouvernement du général Rabemananjara et s'exile après avoir remis ses pouvoirs à un directoire militaire présidé par « le plus ancien dans le grade le plus élevé, toutes armes confondues », le vice-amiral Hippolyte Rarison Ramaroson[4],[5] ; lequel transmet le pouvoir suprême à Andry Rajoelina qui devient officiellement président de la Haute Autorité de transition[6] et confirme Monja Roindefo à son poste. Cependant il est remplacé dès le par Eugène Mangalaza, avant l'organisation des élections prévues sous deux ans, à la suite des accords de Maputo négociés entre les quatre mouvances politiques du pays.
Il se présente à l'élection présidentielle de 2013, où il ne reçoit que peu de suffrages.
Distinctions
modifier- Grand-croix de l'ordre national Malagasy
Notes et références
modifier- Patrick Rajoelina. Quarante années de la vie politique de Madagascar 1947-1987. Éditions L’Harmattan. 1988. p.108
- Rajoelina prend la tête d'une Haute Autorité de la transition, Le Monde, .
- Une Haute Autorité, et Monja Roindefo Premier ministre Une Haute Autorité, et Monja Roindefo Premier ministre, Madagascar Tribune, .
- Décret n° 2009/239 du 17 mars 2009 : démission du président de la République et dissolution du gouvernement.
- Le président de Madagascar confirme sa démission Le Figaro, 17 mars 2009
- L'armée malgache confie le pouvoir à Andry Rajoelina, L'Express.fr, 17 mars 2009