Montgenèvre

commune française du département des Hautes-Alpes

Montgenèvre (en italien : Monginevro) est une commune française située entre la vallée de la Clarée et le val de Suse, dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. En 2019, elle compte 454 habitants.

Montgenèvre
Montgenèvre
Montgenèvre en été depuis le Janus.
Blason de Montgenèvre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Briançon
Intercommunalité Communauté de communes du Briançonnais
Maire
Mandat
Guy Hermitte
2020-2026
Code postal 05100
Code commune 05085
Démographie
Gentilé Montgenèvrois
Population
municipale
457 hab. (2021 en évolution de −10,39 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 55′ 54″ nord, 6° 43′ 19″ est
Altitude Min. 1 400 m
Max. 3 131 m
Superficie 40,07 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Briançon-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Montgenèvre
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Montgenèvre
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Montgenèvre
Liens
Site web montgenevre.fr
Montgenèvre L'Eglise

Géographie

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Montgenèvre est située à proximité de la frontière franco-italienne, sur un col à 1 860 mètres d'altitude. La Durance y prend sa source sur les pentes du sommet des Anges. La Doire ripaire, affluent du , prend également sa source au sud de la commune, mais du côté oriental du Chenaillet (secteur du Rocher de l’Aigle / Grand Charvia).

Sommet des Anges vue sur le massif des Écrins.
Sommet des Anges vue sur le Mont Janus et le Mont Chaberton.

Le village des Alberts, implanté au pied du col en direction de Briançon, fait également partie de la commune (« Montgenèvre 1400 »). Il constitue la porte sud de la Vallée de la Clarée.

Intégré au domaine skiable franco-italien de la Voie Lactée (5e domaine skiable du Monde, comprenant Clavière, San Sicario, Césane, Sestrières et Sauze d'Oulx), le domaine skiable de Montgenèvre s’étend sur trois niveaux : le domaine « Grand Montgenèvre » (95 kilomètres de pistes, 24 remontées mécaniques), le domaine « Monts de la Lune » (110 kilomètres de pistes, 31 remontées mécaniques), et le domaine « Vialattea » (405 kilomètres de pistes, 70 remontées mécaniques).

Carte de la commune de Montgenèvre et des proches communes.

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 5,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 800 mm, avec 7,2 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villar St Pancrace », sur la commune de Villar-Saint-Pancrace à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 636,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Montgenèvre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 1,4 % 55
Équipements sportifs et de loisirs 1,7 % 67
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 1,8 % 73
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 0,7 % 27
Forêts de conifères 31,7 % 1256
Pelouses et pâturages naturels 16,8 % 666
Landes et broussailles 0,7% 27
Roches nues 26,8 % 1062
Végétation clairsemée 18,3 % 724
Source : Corine Land Cover[12]

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Mons Jani en 1189, Villa Montis Jani en 1343 et en 1486, Mont Genèvre en 1529[13].

Montgenèvre doit son nom au col éponyme. Sa situation, hautement stratégique lors de la traversée des Alpes, font du col un des passages les plus anciens dont le toponyme se retrouve déjà sur la table de Peutinger sous la forme Alpis Cottia, et sur les vase apollinaires sous la forme Summae Alpes.

Soit latine, Mons Juniper (Mont Genévrier), soit celto-ligure, Genev (« débouché, passage »).

Montginebre en occitan haut-alpin.

Histoire

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Le tracé antique de la via Domitia, sur une plaque moderne placée à Narbonne, ville du Sud-Ouest de la France que traversait également cette voie.
Montgenèvre au XIXe siècle, lithographie de Victor Cassien (1808 - 1893).
Poteau frontière au col du Montgenèvre, carte postale ancienne.

Quelques dates :

  • Durant l'Antiquité romaine, le col du Montgenèvre a été un point de passage pour l'une des voies romaines : la voie Domitienne (Via Domitia).
  • Selon certains, Montgenèvre et le col de Montgenèvre auraient été traversés par les troupes d'Hannibal durant son passage des Alpes en suivant la future voie des Alpes[14].
  • 58 av. J.-C. : Jules César passe le Montgenèvre pour se rendre en Gaule.
  • 1155 : Le pays est rattaché au Dauphiné.
  • 1343 : Le dauphin Humbert II octroie une charte aux habitants des vallées alentour qui forment ainsi les Escartons, regroupement de communautés villageoises pour se répartir les contributions.
  • 1706 : Le village est incendié par les troupes du duc de Savoie
  •  : Le pape Pie VI, sur la route de sa déportation sur ordre du Directoire, de Rome vers Valence (où il décédera le 29 août 1799), traverse le village de Montgenèvre avant d'être mené à Briançon. L'abbé Baldassari, l'un des prélats accompagnateurs du Pape, relate : Arrivés au sommet du mont Genèvre, nous aperçûmes, sur un plan incliné, un méchant village, enfoncé dans la neige. Les habitants sortaient par les fenêtres pour nous voir passer. Les toits en pointe de ce village, qui porte le nom de la montagne même sur laquelle il est situé, lui donnent de loin l'aspect de petites pyramides. On y voyait une église, dévastée par l'impiété révolutionnaire qui avait même effacé jusqu'à la croix qui ornait le frontispice[15],[16].
  •  : Inauguration de l’obélisque en pierre de taille par Napoléon Bonaparte, « consul à vie ».
  • 11 février 1907 : 1er concours international de ski.
  • 1940-1943 : Durant la Seconde Guerre mondiale, entrée en guerre de l'Italie et occupation du col.
  • 1944-1945 : Occupation allemande. En août 1944, les Allemands ordonnent le déplacement de la population à Bousson, près de Clavière en Italie.

Des fortifications

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Montgenèvre est ceinte de fortifications élevées. Par sa position géographique à la frontière italienne, Montgenèvre a été le témoin des conflits passés. Ainsi, pour la défense et le contrôle du passage, différentes fortifications ont été construites dans les environs.

  • La plus remarquable d’entre elles est au fort du Chaberton, également nommé fort des Nuages.
    Culminant à 3 131 mètres d’altitude, il fut construit par les Italiens entre 1900 et 1914. L'Italie était alors alliée à l'Allemagne et l'Autriche au sein de la Triple Alliance. C'était alors le fort le plus haut d’Europe et ses batteries étaient tournées vers le versant français. Pour ce faire, le sommet dut être miné pour l’araser et ainsi abaisser sa hauteur de 6 mètres. Il ne fallut pas moins de 300 ouvriers civils et sapeurs mineurs pour réaliser cette prouesse technique et humaine, constituée de huit tourelles. Celles-ci formaient la partie visible de l’édifice dont l’ensemble était principalement souterrain.
    Le 10 juin 1940, Mussolini déclara la guerre à la France. Le 21 juin, les Français situés dans les forts alentour bombardèrent le Chaberton et ses 320 hommes qui pourtant les dominaient nettement. Il fallut seulement 57 obus de mortier pour détruire la majorité des batteries italiennes. Rattaché à la France en 1947 (traité de Paris), le fort est définitivement désarmé en 1957. Aujourd’hui, il est un but de randonnée où il est encore possible d’observer quelques vestiges.
  • Le fort du Gondran, construit à partir du XIXe siècle, est un ensemble de batteries et de blockhaus voués à défendre les hauteurs de Briançon depuis le sommet des Anges.
  • Le fort du Janus fut bâti entre 1886 et 1903, sur le sommet du même nom. Un ouvrage souterrain long de 900 mètres qui prolonge la ligne Maginot, fut ajouté entre 1931 et 1937. Il appartient désormais à la commune de Montgenèvre.

La station de sports d'hiver

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Montgenèvre
Vue aérienne de la station.
Montgenèvre depuis le Télémix de Serre-Thibaud
Administration
Pays Drapeau de la France France
Localité Montgenèvre
Site web montgenevre.com
Géographie
Coordonnées 44° 55′ 54″ nord, 6° 43′ 19″ est
Massif
Altitude 1860 m
Altitude maximum 2600 m
Altitude minimum 1800 m
Ski alpin
Domaine skiable La Voie Lactée
Remontées
Nombre de remontées 24
Télécabines 2

+ 2 téléportés avec sièges et cabines

Télésièges 11
Téléskis 8 + 1 tapis
Débit 32 300 (personnes/heure)
Pistes
Nombre de pistes 79
Noires 11
Rouges 39
Bleues 20
Vertes 9
Total des pistes 95 km
Installations
Nouvelles glisses
4
Ski de fond
Nombre de pistes 14
Noires 1
Rouges 5
Bleues 3
Vertes 5
Total des pistes 40 km

En 1906, les responsables militaires de l'École du ski français de Briançon, ainsi que les amateurs du Club Alpin Français, se désolent de la faible diffusion du ski parmi la population locale. Elle se limite à la pratique de notables et surtout à quelques sportifs bourgeois. Pour susciter un véritable engouement populaire comme il en existe en Suisse, pays alpin qui multiplie les compétitions de ski dans une atmosphère festive, le Club alpin, soutenu par l'armée française, songe alors à organiser un concours de ski[17], qui sera le premier « concours international de ski »[18]. Le choix du col du Lautaret, initialement prévu, est abandonné faute d'hôtels suffisants à proximité. Le concours pour lequel un règlement est édicté prévoit une course de fond, une course de descente (en montée, plat et descente) et un saut[19]. Heureuse surprise, il attire trois mille inscriptions de diverses nationalités.

Vue aérienne en hiver

Un arc de triomphe de neige est réalisé et, du 11 au 13 février 1907, les oriflammes aux couleurs norvégiennes, italiennes, suisses, anglaises, autrichiennes et françaises pavoisent la station. Les skieurs impressionnent la foule curieuse et fascinée par des vitesses de 60 kilomètres par heure. Ils la frôlent parfois, elle frisonne d'étonnement et une multitude de comptes rendus et articles de presse élogieux, de photographies-cartes prises et diffusées sur le moment, de cartes postales ensuite, sont édités pour informer ou commémorer le concours, où les invités norvégiens, aguerris, raflent la mise lors de la course de fond, Durban Hansen remportant l'épreuve spectaculaire de saut avec un bond de 26 mètres.

Montgenèvre est officiellement promue station de ski internationale ce avec l’organisation de cette première compétition internationale par le Club alpin français, en présence de plus de 3 000 spectateurs, sans compter les principales délégations italienne, suisse, autrichienne, suédoise et norvégienne.

Aujourd'hui, Montgenèvre compte parmi les plus importantes stations de ski des Alpes du Sud[20]. Montgenèvre propose environ 85 km de pistes de ski alpin, accessibles grâce à 23 remontées mécaniques (ces chiffres concernent uniquement le domaine skiable appartenant au territoire Montgenèvrois). Si la station-village culmine à 1860 m d'altitude, le domaine de ski alpin s'étend entre 1800 m (départ du Télémix de Serre-Thibaud) et 2600 m (arrivée de la Télécabine du Rocher de l’Aigle).

Dans les faits, le domaine skiable de Montgenèvre s’étend sur trois niveaux, offrant chacun la possibilité de skier sur le sol italien : le domaine « Grand Montgenèvre » (95 kilomètres de pistes, 24 remontées mécaniques), le domaine « Monts de la Lune » (110 kilomètres de pistes, 30 remontées mécaniques), et le domaine « Vialattea » (400 kilomètres de pistes, 69 remontées mécaniques). La Vialattea (Voie Lactée) constitue le 5ème domaine skiable international du Monde.

Un projet d'agrandissement du domaine skiable existe, prévoyant de créer un nouvel "espace 3000" en créant des pistes depuis le sommet des Rochers Charniers (3056 m, à proximité du Mont Chaberton, point culminant de la Commune). Cela permettrait à la fois à Montgenèvre de rentrer dans le cercle fermé des stations proposant du ski à plus de 3000 mètres d'altitude, de proposer un dénivelé de descentes en ski plus important, mais aussi d'atteindre le chiffre symbolique des 100 kilomètres de pistes proposés sur le seul territoire de la Commune.

Montgenèvre a également diversifié ses offres "après ski", et propose de nombreuses activités : la commune dispose d'un centre balnéo & spa : Durancia, d'un cinéma, ou encore d'une luge monorail été/hiver : la Monty Express. En été, elle propose également un Bike Park, un golf international, un espace Trail 3000 ou encore diverses activités nautiques ou pédestres.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1907 1911 Pierre Merle    
1912 1913 François Balcet    
1914 1928 Emile Merle    
1929 1945 François Auguste Merle    
1946 1951 Pierre-Georges Cazeaux    
1952 mai 1953 Jean-Marie Juvenal    
1954 1964 Roger Joisson    
mars 1965 1969 Paulin Balcet    
mars 1969 1981 Jean-Michel Hurth Mouvement réformateur  
1981 mars 1983 Christian Taque    
mars 1983 juin 1995 Gilbert Pavesi    
juin 1995 1998 Jean-Pierre Casses    
mars 1998 mars 2001 Murielle Jourdain    
mars 2001 En cours Guy Hermitte[21],[22]   Ancien cadre

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

En 2021, la commune comptait 457 habitants[Note 2], en évolution de −10,39 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
386351385348383426410456388
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
409401394367350324340341309
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
293268251192166172350109222
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
246264338459519497471466530
2017 2021 - - - - - - -
456457-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Églises et chapelles

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L'obélisque de Montgenèvre
don de Napoléon Ier (2007)

Monuments civils

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Les cadrans solaires

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De nombreux cadrans solaires peuvent être admirés à Val-des-Prés et aux Alberts, dont un du célèbre peintre piémontais Giovanni Francesco Zarbula du XIXe siècle (Le Serre).

Val-des-Prés accueille de nombreuses chapelles et églises qui sont, pour la plupart, restaurées ou en cours de restauration : l’église Saint-Claude de Val des Près, classée en totalité Monument Historique, fait l'objet depuis 26 ans d'une restauration très poussée, l'église Saint-Antoine (les Alberts), l’église Notre-Dame-de-l’Annonciation (la Vachette), la chapelle dite « Prat » (la Vachette), la chapelle Sainte-Élisabeth (Rosier), la chapelle Notre-Dame-du-Rosier (Rosier), la chapelle Sainte-Luce (Pra Premier), la chapelle Saint-Jean-Baptiste (Pra Premier), la chapelle Saint-Hippolyte (la Draye)…

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Montgenèvre Blason
Parti : au 1er d'or au dauphin d'azur crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules, au 2e de gueules à la croix haussée d'argent, au pal bretessé de sable brochant sur la partition[28].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Cinéma

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Montgenèvre et Villar-Saint-Pancrace », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Villar St Pancrace », sur la commune de Villar-Saint-Pancrace - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Villar St Pancrace », sur la commune de Villar-Saint-Pancrace - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  13. Joseph Roman - Dictionnaire topographique des Hautes-Alpes, 1884.
  14. Dictionnaire historique et géographique de l'Italie T2 page 541
  15. Histoire de l'enlèvement et de la captivité de Pie VI par M. l'Abbé Baldassari - Éd. 1839, p. 458
  16. Le P. Baldassari poursuit : Nous aperçûmes une troupe d'hommes armés qui venaient à nous, tambours battant (...) Une telle députation,à notre arrivée sur la terre de la liberté et de l'égalité, nous fit tressaillir d'effroi (...). Le major commandant notre escorte, qui s'en aperçut, s'efforça de nous rassurer, en nous disant que c'était une garde d'honneur. Le détachement (...) rendit les honneurs militaires au Saint-Père [porté dans une chaise à porteurs par huit hommes], et se rangea derrière lui, toujours au son des tambours. Le Pape, n'ayant pas la force d'élever la voix, leur fit signe de la main de cesser leur vacarme ; les tambours obéirent, et nous arrivâmes en silence. (Ibid. p. 459)
  17. La devise du club alpin français, Pour la patrie, par la montagne, explique ce rapprochement d'intérêts. Il s'agit d'assurer la formation de skieurs combattants pour défendre le pays face à un éventuel assaut sur la neige.
  18. « Commémoration: Première compétition de ski en France », FranceArchives,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. Le règlement de la manifestation itinérante, qui devient concours international de ski, reste inchangé jusqu'en 1931.
  20. Aurélien ANTOINE, « TOP 30 des stations de ski en France », sur Alti-MAG, (consulté le ).
  21. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  22. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. conseiller technique du film « La loi du Nord » de Jacques Feyder, tourné en février 1939 https://www.lartigue.org/exposition-en-france/defile-alpin-la-mode-et-la-montagne-du-18eme-siecle-a-nos-jours/
  28. Guy Hermitte, Mongenèvre. Un siècle de l'histoire du ski de 1907 à 2007, Éditions du Fournel, , 187 p. (ISBN 978-2915493498), p. 133.