Monthureux-sur-Saône

commune française du département des Vosges

Monthureux-sur-Saône
Monthureux-sur-Saône
Au cœur commerçant du village.
Blason de Monthureux-sur-Saône
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Intercommunalité Communauté de communes des Vosges côté Sud Ouest
Maire
Mandat
Pierre Sylvestre
2020-2026
Code postal 88410
Code commune 88310
Démographie
Gentilé Monthurolais, Monthurolaises
Population
municipale
885 hab. (2021 en augmentation de 1,26 % par rapport à 2015)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 01′ 50″ nord, 5° 58′ 23″ est
Altitude 253 m
Min. 238 m
Max. 339 m
Superficie 19,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Darney
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Monthureux-sur-Saône
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Monthureux-sur-Saône
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Monthureux-sur-Saône
Liens
Site web www.monthureux.fr

Monthureux-sur-Saône est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Monthurolais.

Géographie modifier

Localisation modifier

Le village de Monthureux s'allonge en une rue sur l'échine gréseuse d'un très étroit lobe de méandre de la Saône. De nombreux ponts s'en échappent : pont du Faubourg et pont des Prussiens au sud, pont Colas puis pont de la Perche au nord. La commune se complète des quelques hameaux : Mont de Savillon sur la D 460 en direction de Saint-Julien à l'ouest, le Ricageot, le quartier de la Gare et la zone industrielle à l'est. Vittel est à 28 km, Épinal à 50 km.

Communes limitrophes de Monthureux-sur-Saône
Bleurville Attigny
Saint-Julien Monthureux-sur-Saône Claudon
Godoncourt Regnévelle Martinvelle

Géologie et relief modifier

La forêt s'étend sur 762 ha : bois de la Mause, de Chat Clairey, Bois ban, devant le Château, de la Poste tétiote.

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

La commune est située dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Saône, la Mause, le fossé Sauvage, le ruisseau de la Deuille, le ruisseau de la Gouine, le ruisseau de la Voivre et le ruisseau de Préfonrupt[Carte 1].

La Saône prend sa source à Vioménil au pied du Ménamont, au sud des monts Faucilles à 405 m d'altitude. Elle conflue avec le Rhône à Lyon, à l'altitude de 163 mètres après avoir traversé le val de Saône[1].

La Mause, d'une longueur totale de 16,7 km, prend sa source dans la commune de Gignéville et se jette dans la Saône sur la commune, après avoir traversé cinq communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Monthureux-sur-Saône.

Gestion et qualité des eaux modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 928 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lignéville », sur la commune de Lignéville à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Monthureux-sur-Saône est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,5 %), prairies (29 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), zones urbanisées (8,3 %), cultures permanentes (2,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le nom de Monasteriolum (petit monastère, église) n'est pas attesté avant la fin du IXe et début du Xe siècle. Ensuite, on trouve les formes Monstreuil au XIVe siècle, puis Montreuil, Montreux, Montureux. La graphie avec H est due à l'erreur d'un copiste sur un document qui, en 1628, écrivit Montheureux.[réf. nécessaire]

Histoire modifier

Inscription funéraire gallo-romaine dédiée à Sextius Juventus.
Musée départemental d'art ancien et contemporain d'Épinal.

L'origine de Monthureux-sur-Saône n'est pas connue avec certitude. Il est probable qu'à l'époque gauloise, l'emplacement qu'il occupe aujourd'hui était recouvert par la forêt[17].

Lorsque l'on évoque Monthureux, on se réfère souvent au cimetière gallo-romain et au château féodal. En fait, le site était habité depuis longtemps lorsque les Romains firent la conquête de la Gaule[18]. Le territoire de Monthureux est bordé au nord par celui de Bleurville sur lequel fut découvert au XIXe siècle, au centre du village actuel, une importante villa gallo-romaine dotée de bains de grandes dimensions.

Le territoire des Lingons, capitale Langres, auquel appartenait Monthureux, s'étendait jusqu'à la Saône supérieure et l'immense forêt de Darney.

L'armée romaine fit construire de nombreuses voies militaires (une voie romaine venant de Langres passait par Monthureux et se dirigeait vers Baccarat). Peu à peu, les indigènes celtes se romanisèrent pour devenir des Gallo-romains.

Au Bas Empire commence l'installation de lètes et de colons germaniques, puis la conquête proprement-dite par les Francs et les Burgondes qui se disputent la région. Les noms en -court, puis en -ville, -velle de la région par exemple, montre l'emprise croissante de ces Francs qui se romanisent.

Il est probable qu'à l'époque, le seul endroit habité devait être les plateaux et les pentes de la Vignotte.

Il faut s'arrêter et flâner le long des rues ou des ruelles pour découvrir un autre aspect du bourg. : les vestiges de son passé lointain qui racontent une histoire vieille de près de 2000 ans.

C'est dans le hall de la mairie que l'on peut voir les témoins de cette époque : des stèles gallo-romaines datant du Ier siècle de notre ère. Des fouilles faites à la Vignotte au début du siècle, ont mis au jour des sarcophages recelant des objets précieux (collection privée et musée d'Epinal). On trouve encore des traces de voies romaines et le Pont du diable au pied de la côte Sainte-Anne.

Après un grand saut dans le temps, nous trouvons le souvenir du monastère qui a donné son nom à la bourgade : Monasteriolum (devenu Monstreuil) puis Montreux et enfin Monthureux, il pourrait remonter à l'époque carolingienne.

L'église actuelle, qui fut celle du prieuré, a été agrandie et entièrement refaite au XVIe siècle. Cependant on distingue encore le tracé de grandes arcades romanes (XIe) sur le mur extérieur nord qui domine la rue.

Du prieuré lui-même, il ne subsiste plus que deux piliers ronds et massifs qu'encadrent la porte-cochère située au pied du vieil escalier de pierre conduisant à l'ancien cimetière.

Dépendant de l'abbaye de Luxeuil, le prieuré bénédictin possédait la partie est de Monthureux, la plus ancienne, où l'on peut encore voir le puits qui a donné son nom à la "rue du Puits-Châné" (puits à chaîne), la maison du guetteur avec sa fenêtre d'angle et de très belles portes à frontons.

La rue du Gros-Tilleul a un ensemble de fermes bien lorraines avec portes de granges et œils de bœuf, sans oublier la goulotte de la pierre à eau et le traditionnel usoir entre maison et rue.

Du pont près de la place (ancien pont-levis), on voit encore très bien la base des trois tours qui furent démantelées par les Suédois en 1635. Au pied du château se pressaient des petites maisons en partie troglodytes dont plusieurs cavités sont encore visibles dans la roche. La place toute fleurie, forme un ensemble autour de sa fontaine ronde à étages. Elle se prolonge par une allée bordée de tilleuls qui fut le promenoir des Moines au XVIIe. Tout au bout de cette allée, le couvent des Tiercelins a gardé de beaux vestiges.

Politique et administration modifier

L'hôtel de ville.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1862 1873 Édouard Bresson   Propriétaire d'une filature.
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1876 mars 1911 Édouard Bresson Centre gauche (1876-1885)
Union des gauches (1885-1889)
puis proche Républicains progressistes
Député des Vosges (1876-1889)
Conseiller général du canton de Darney (1870-1907)
1911 1919 Théophile Cœurdacier (1869-1934)    
1919 1923 Bernard Bliquez    
1923 1925 Henri Gérard    
1925 1929 Théophile Cœurdacier (1869-1934)   Conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône (1928-1934)
1929 1937 Léon Poupé    
1937 1947 Robert Bellin (1894-1980) Radical Conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône (1945-1949)
1947 1959 Léon Lambert    
1959 mars 1977 Jean Cayotte (1902-2001) DVD Médecin
Conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône (1961-1979)
Conseiller régional (1974-1979)
mars 1977 mars 1983 Rolande Lambert (1915-2012) DVG Retraitée de l'Éducation nationale (proviseur dans l'Orne)
mars 1983 mars 2008 Henri Didier (1940-) UDF-PR Chef d'entreprise
Conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône (1979-1992)
Conseiller régional (1985-1991)
mars 2008 En cours
(au 18 février 2015)
Raynald Magnien Modem Conseiller en gestion et management

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

En 2021, la commune comptait 885 habitants[Note 4], en augmentation de 1,26 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
1 3401 3511 4141 4241 6181 7951 7811 6931 594
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 6011 6561 5161 5341 5081 5881 5141 5111 364
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 3531 2841 1561 2171 1031 1101 0931 0861 085
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
1 1661 1561 1111 0651 004959948938854
2019 2021 - - - - - - -
909885-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église Saint-Michel[23] et son orgue[24] et son sépulcre "mise au tombeau" de l'école rhénane[25] .
  • De nos jours le couvent de Monthureux subsiste encore, vendu avec les biens nationaux à la Révolution, il abrita pendant près de deux siècles une communauté de moines tiercelins. Il est aujourd'hui visible au bout de l'allée des Moines (le long de la RD 460).
  • Château de Monthureux (IXe siècle), vestiges[26].
  • Projet de Parc Naturel Régional, Vosges/Haute-Saône/Haute-Marne. Lorraine/Franche-Comté/Champagne-Ardenne[27].
  • Monument aux morts[28].
  • Les jardins du Presbytère - Chaque été la Cie l'Odyssée y organise pendant 1 semaine de grands spectacles populaires. En 2018 : "Don Camillo, la mystérieuse prophétie" du 7 au .

Galerie modifier

Personnalités liées à la commune modifier

  • Charles Lévy (1805-1872), né à Monthureux-sur-Saône et mort à Bains-les-Bains, dépose un brevet pour une machine à clou dont l'usage améliora la production. Une rue de Bains-les-Bains porte son nom[29].
  • Christian Kiener (1807-1896) a dirigé une importante filature à Monthureux-sur-Saône. Il a été conseiller général des Vosges pour le canton de Monthureux-sur-Saône de 1871 à 1886, et sénateur des Vosges de 1882 à 1896, date de sa mort. Élu en , membre de la chambre de commerce des Vosges créée par décret du il a assuré sa présidence de 1867 à 1877.
  • Édouard Bresson (1826-1911), député des Vosges, ancien maire
  • Charles Godard (1827-1899) est né à Monthureux-sur-Saône le . Ancien élève de l'école des Beaux-Arts, il travaille à l'agence des travaux diocésains de Langres et est connu de Viollet-le-Duc. Il est nommé inspecteur des édifices diocésains de Langres le . Il est nommé membre du conseil des bâtiments civils de la Haute-Marne et officier d'académie le . Il a construit neuf églises en Haute-Marne, deux églises dans la Haute-Saône, la chapelle des Dominicains et la maison des Dames de Saint-Maur de Langres, des écoles, des fontaines et a dirigé divers chantiers de restauration.
  • Jules, Léon, Auguste Honnoré, homme politique né le à Monthureux-sur-Saône (Vosges) et mort le à Paris.
  • Maurice Jacob, né le à Paris et décédé à Monthureux-sur-Saône en 1932. Il vécut à Villenauxe-la-Grande, fut notaire jusqu'en 1913 puis se maria et, tout en poursuivant une activité de journaliste à Paris, il devint rédacteur en chef de la revue du Monde Illustré. Il habita rue du Château et s'éteignit auprès de son épouse née Brouland, modiste, qui lui survécut jusqu'en 1935.
  • Jules Boiteux né à Saint-Ouen-lès-Parey le et mort à Nancy le . Issu d'une famille de sculpteurs, fils de Pierre Jules Boiteux et de Marie Lorange, Jules Boiteux arrive à Nancy pour travailler dans les ateliers de Louis Majorelle où il se spécialise dans la sculpture sur bois. Il passe ensuite chez Émile Gallé. Dans le style art nouveau dit de "l'École de Nancy", il exécute un grand nombre de travaux dont les façades des magasins aujourd'hui disparues. Deux témoins de son art sont encore conservés à Nancy : la vitrine de la boulangerie Wursthom rue des Dominicains et le plafond, classé, de la brasserie de l'Excelsior. Puis il est engagé comme chef de l'atelier créé par Jules Cayette et se spécialise dans le mobilier religieux. Il est le restaurateur de la piéta de l'église de Senonges. Il a longtemps habité à Monthureux-sur-Saône avec sa fille Simone où sa maison existe toujours, rue du Gros-Tilleul. Il est enterré à Monthureux.
  • Colonel Marie, fils adoptif de Maurice Jacob. Né dans le Calvados le , il devint en 1918, à 23 ans, pilote d'aviation. Ses actes de bravoure pendant la grande guerre lui valut la Médaille militaire et la Croix de guerre, de capitaine il devint colonel et le titre de commandeur de la Légion d'honneur lui fut accordé. On retrouve une photographie de lui avec le capitaine Jean Baradez convoyant un avion Farman 192 destiné à être offert au négus éthiopien pour son couronnement en 1930. Décédé le , il repose aux côtés de ses parents "adoptifs" le couple Jacob.
  • Henri Poincelot (1902-1980), né à Monthureux-sur-Saône et mort à Vittel. Homme politique et sénateur sous la IVe République, il est l'une des figures phare de la résistance vosgienne[30].

Héraldique modifier

Blason Blasonnement :
D'azur, à trois losanges d'or, ordonnés 2 - 1 et chargés d'un M antique de gueules.
Commentaires : Ce sont les armes de Guillaume, sire de Monstreuil, que l'on peut déjà voir sur un sceau de 1321.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

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Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Monthureux-sur-Saône » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Sandre, « la Saône »
  2. Sandre, « la Mause »
  3. « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur gesteau.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Monthureux-sur-Saône et Lignéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Lignéville », sur la commune de Lignéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Lignéville », sur la commune de Lignéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Origine de Monthureux sur Saône
  18. La région de Monthureux : géographie et histoire
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Les curiosités
  24. Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 395 à 397
    Présentation de l'orgue de l’église Saint-Michel sur la commune de Monthureux-sur-Saône
    .
  25. Francis Salet, « Le sépulcre de Monthureux-sur-Saône », Bulletin Monumental, vol. 124, no 4,‎ , p. 419–420 (lire en ligne, consulté le )
  26. Revue historique de la Lorraine
  27. Projet de Parc Naturel Régional
  28. Monument aux morts, Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945
  29. « Biographie de Charles Lévy », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
  30. « Biographie de Henri Georges Poincelot », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).