Monument du souvenir (Bagneux)

monument dans le cimetière parisien de Bagneux, en France

Le monument du souvenir ou colonne du souvenir est un monument dans le cimetière parisien de Bagneux, en France.

Monument du souvenir
Monument du souvenir après la cérémonie de commémoration de la Toussaint de 1917.
Présentation
Type
Fondation
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Orientation
Créateur
Localisation
Adresse
avenue Principale (d) Voir et modifier les données sur Wikidata
Bagneux, Hauts-de-Seine
 France
Coordonnées
Carte

Situation et accès

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Le monument se dresse au centre d'un carrefour circulaire, à l'intersection de l'avenue Principale et de l'avenue des Érables-Pourpres, soit entre les 20e (partie du carré militaire), 21e, 14e et 13e divisions, dans le cimetière parisien de Bagneux, au nord de la commune de Bagneux et plus largement au sud-est du département des Hauts-de-Seine.

Histoire

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Édification

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Cette colonne est un modèle de l'architecte français Jean Camille Formigé (1845-1926), également auteur de plusieurs autres monuments similaires au cimetière du Père-Lachaise[1]. Elle a été érigé par la Ville de Paris, « à la mémoire des soldats morts pour la patrie » et « ceux de l'Année terrible », que l'on complète par la suite par « ceux qui les ont suivis dans la tombe au cours de la grande guerre de revanche »[2],[3].

Commémorations

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De nombreuses cérémonies commémoratives se déroulent au pied du monument, notamment lors des cérémonies de la Toussaint. Durant ces dernières, il arrive qu'on drape la colonne d'un chapeau tricolore, qu'on la plastorne d'un écusson au blason de Paris et qu'on orne le rond-point de fleurs et de guirlandes[4],[5].

Certaines cérémonies se font également en présence du président de la République, comme en 1920 où Alexandre Millerand vient déposer une couronne de palmes vertes parée d'un ruban tricolore[6].

Structure

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La colonne repose sur une base à plusieurs moulures. Son fût monolithique se distingue par quatre côtés et comporte plusieurs feuilles sculptées. Elle finit sur un chapiteau à deux volutes, entre lesquels se place un haut-relief de fleur à six pétales, surmonté par une pointe pyramidale.

Références

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  1. P. L., « Jean Formigé », L'Architecture, vol. XL, no 2,‎ , p. 51 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  2. « Hommage aux morts : dans les cimetières de la banlieue parisienne », Le Gaulois, no 13533,‎ , p. 2/2 (lire en ligne Accès libre)
  3. « Le pèlerinage aux tombes sacrées : à Bagneux », Le Petit Parisien, no 14513,‎ , p. 2/4 (lire en ligne Accès libre)
  4. Jean Camille Formigé, « La Toussaint », L'Architecture, no 11,‎ , p. 193 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  5. Photographies par l'agence Rol sur gallica.bnf.fr, Gallica.
  6. « La France honore ses morts », Le Monde illustré, no 3281,‎ , p. 305 (lire en ligne Accès libre)

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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