Mort de Shani Louk

festivalière enlevée et tuée par le Hamas en Israël

Shani Nicole Louk, née le à Aderet en Israël et assassinée le 7 octobre 2023 vers Réïm en Israël, est une artiste tatoueuse et une influenceuse germano-israélienne, enlevée lors du massacre du festival de musique Supernova de Réïm, survenu le durant les attaques du Hamas sur le sol israélien[1], et retrouvée morte par l'armée israélienne le dans la bande de Gaza, à l'intérieur d'un tunnel de combat du Hamas. Elle est l'une des festivalières portées disparues, lorsqu'une vidéo est largement partagée le jour de l'attaque, la montrant apparemment inconsciente, exhibée dans les rues de Gaza par des militants du Hamas à l'arrière d'une camionnette où on la moleste.

Mort de Shani Louk
Image illustrative de l’article Mort de Shani Louk
Shani Louk (2021)

Localisation Réïm
Cible Festivaliers de musique Supernova
Coordonnées 31° 23′ 52″ nord, 34° 28′ 18″ est
Date 7 octobre 2023
Type Circonstances imprécises : Enlèvement suivi de mort.
Morts Shani Louk
Auteurs Acteurs du terrorisme palestinien
Organisations Hamas
Mouvance Nationalisme palestinien
Géolocalisation sur la carte : Israël
(Voir situation sur carte : Israël)
Mort de Shani Louk
Géolocalisation sur la carte : district sud
(Voir situation sur carte : district sud)
Mort de Shani Louk

Décrite par les experts en sécurité et les commentateurs comme de la propagande du Hamas sur les réseaux sociaux, cette vidéo devient l'une des premières vidéos virales de la guerre de 2023 entre Israël et le Hamas. Une photographie de son cadavre remporte un prix international.

Le , Ricarda Louk, mère de Shani, déclare avoir été informée par l'armée israélienne que l'ADN de sa fille a été retrouvé sur un éclat d'os de crâne près du lieu du festival, indiquant la mort de cette dernière. Tsahal retrouve son corps le dans les tunnels de la bande de Gaza.

Biographie

modifier

Enfance et débuts

modifier

Shani Louk naît le au moshav Aderet[2],[3], d'un père israélien, Nissim Louk, et d'une mère allemande, Ricarda (Ricky) Louk, qui a vécu à Ravensbourg, en Allemagne et s'est installée en Israël en se convertissant au judaïsme au début des années 1990[4],[5]. Avant Shani, sa sœur aînée Adi est née (25 ans), suivie de ses frères Amit (20) et Or (14).

Shani Louk et sa famille déménagent à Portland (Oregon) aux États-Unis, au début des années 2000. Elle fréquente la maternelle de la Portland Jewish Academy (en)[6]. La famille déménage à nouveau pour s'installer dans la communauté villageoise de Srigim appartenant à l’administration régionale de Mateh Jehuda en Israël, quand Shani est âgée de deux ans[7].

Shani Louk a appris l'allemand à l'institut Goethe de Fribourg-en-Brisgau et Weimar[5]. Elle se rend régulièrement en Allemagne pour visiter ses grands-parents, installés près de Ravensbourg[8].

Activités professionnelles

modifier

À 18 ans, elle prend son indépendance et s'installe à Tel Aviv[4]. Elle y travaille d'abord comme serveuse puis caissière dans un supermarché[7]. Elle suit un cours de conception graphique à l'Avni College of Art and Design puis installe un studio de tatouage et piercings dans son appartement où elle œuvre en tant qu'artiste indépendante[9],[10],[5]. Elle est également connue en tant qu'influenceuse sur Instagram[11],[12]. Sa famille et son entourage lui reconnaissent une grande créativité dans divers domaines artistiques : couture, stylisme, graphisme, dessin, peinture[7]...

Vie privée

modifier

Shani Louk, au moment de son enlèvement, est mère d'un garçon de 5 ans[13],[14].

Son petit ami Orión Hernández Radoux, âgé de 32 ans et père d'une fillette de 2 ans, est un citoyen franco-mexicain, producteur de musique et organisateur de festivals, qui parcourt avec ses amis les festivals de musique d'été[15],[16]. Son père mexicain est Sergio Hernández et sa mère, Marie-Pascale Radoux, est une artiste-peintre installée dans le Tarn[17].

Passionnée de festivals de musique, elle se rend en Bulgarie, Croatie et Grèce pour assister à différents festivals de musique où des festivaliers viennent du monde entier[7].

Selon sa tante, Shani Louk avait des opinions pacifistes et obtenu une exemption du service militaire obligatoire en Israël sur ce motif, ce qui, selon elle, était facilité par sa double citoyenneté[18],[19].

Disparition

modifier

Le , dans le cadre de l'attaque initiale du Hamas contre Israël, des terroristes du Hamas pénètrent en Israël depuis la bande de Gaza et perpètrent un massacre lors du festival de musique de Réïm, intitulé « Supernova » par les Tribes of Nova[20],[21],[22],[17],[23]. Il s'agit d'un festival de musique trance en plein air, coïncidant avec la fête juive de Sim'hat Torah tombant cette année-là un Shabath. Il se déroule dans le désert occidental du Néguev[22], à environ 5 km de la barrière entre la bande de Gaza et Israël, près du kibboutz Réïm, dans cette zone israélienne surnommée « enveloppe de Gaza »[20],[24].

Shani Louk est présente au festival, accompagnée d'Orión, son ami franco-mexicain[15]. Après le déclenchement de l'alarme donnée par la fusée Couleur rouge (en)[24] et le début de l'attaque terroriste par le lancement de roquettes, Shani Louk parle au téléphone avec sa mère à 6h40, ignorant encore l'infiltration de terroristes, disant qu'il y a peu d'endroits où se cacher dans cette zone découverte et qu'elle va essayer d'en trouver un en prenant la voiture[25],[26],[7]. Elle est ensuite portée disparue[27].

Trois cent soixante quatre personnes sont assassinées lors de l'attaque surprise au festival Nova, outre les viols commis, et 2 000 personnes blessées[28],[29],[30],[31]. Les terroristes capturent aussi une quarantaines d'otages[28].

Son ami Orión est enlevé ce même jour[7] et son corps sera retrouvé à Jabaliya, au nord de la bande de Gaza, le 23 mai 2024, par l'armée israélienne soutenue par les renseignements du Shin Bet, soit quelques jours après celui de Shani Louk[16],[17]. Il figure la 43e victime française de l'assaut des terroristes du Hamas menée le 7 octobre[17].

Après le massacre, une vidéo est diffusée sur les réseaux sociaux montrant Shani Louk[32],[33], quasiment dénudée, semblant désarticulée et apparemment inconsciente, les cheveux couverts de sang, face contre sol, exhibée dans les rues de la ville de Gaza par des militants du Hamas armés à l'arrière d'un pick-up débâché qui parade, l'un entourant sa jambe sur sa taille, un autre saisissant ses cheveux ; ils crient « Allahou akbar » et sont rejoints dans leurs acclamations par la foule excitée qui entoure le véhicule, dont certains crachent sur Shani Louk[8],[24],[34],[35]. La vidéo devient virale, l'une des premières vidéos virales de la guerre Israël-Hamas de 2023[36],[37],[38].

Selon des experts en sécurité interrogés par l'Agence France-Presse, la diffusion de la vidéo, ainsi que d'autres vidéos montrant des civils morts ou capturés, a le caractère d'une propagande délibérée et sophistiquée visant à induire des sentiments « d'impuissance, de paralysie et d'humiliation » dans la population ; l'effet recherché est la propagation virale de ces documents pour entraîner l'amplification des récits souhaitables pour le Hamas[39]. Bien que le Hamas soit interdit sur Twitter en tant qu'organisation terroriste, certaines de ses vidéos de propagande y circulent après avoir été repostées d'une plateforme à l'autre[40]. La vidéo montrant Shani Louk est considérée par les journalistes comme l'une de ces vidéos. Avec d'autres contenus liés au Hamas, elle incite la Commission européenne à mettre en garde le propriétaire de Twitter, Elon Musk, contre la diffusion de contenus illégaux[41],[42],[43], puis, le , à ouvrir une enquête contre Twitter pour diffusion de « contenus violents et terroristes » et d'autres formes de contenus illégaux. Dans une chronique du New York Times, Nicholas Kristof présente la vidéo comme un exemple des causes du traumatisme et de la colère éprouvés par les communautés juives à la suite des attentats[44].

Selon le commentateur Bobby Ghosh, le Hamas a publié des vidéos de propagande rapidement, voulant être le premier à marquer des points dans la guerre psychologique, mais la vidéo montrant Shani Louk n'a pas démoralisé la société israélienne ; au contraire, son « traitement aux mains de [ses] ravisseurs a suscité un dégoût et une réprobation généralisés et, s'il y a lieu, a renforcé la détermination israélienne à exercer des représailles[45] ».

Photographie

modifier

Avant la scène de la vidéo virale, alors que la camionnette retourne dans la bande de Gaza et qu'on célèbre la mort de la jeune femme, elle est photographiée par Ali Mahmoud, photojournaliste indépendant de l'Associated Press (AP), qui accompagnait les terroristes du 7 octobre[46],[47]. L'image inclut un discours qui glorifie les crimes du Hamas[48].

La photographie non censurée, montrant le corps meurtri de Shani Louk dans le véhicule le transportant et les assaillants, est d'abord publiée sur la page Instagram des organisateurs d'un concours international photographique mais elle est supprimée après la bronca[49]. Elle est ensuite incluse (et présentée comme la première) dans la série de 20 photographies de la guerre prises par l'équipe de photographes de l'Associated Press qui remporte le prix Team Picture Story of the Year au concours international photographiques de l'année 2024[50],[51],[47], organisé par l'École de journalisme de l'Université du Missouri[52].

Une pétition signée par cent mille personnes exige que le géant japonais de la photographie Nikon, sponsor du concours, prenne des mesures pour révoquer le prix[53].

Michal Cotler-Wunsh, envoyée spéciale du ministère israélien des Affaires étrangères chargé de la lutte contre l'antisémitisme, critique le choix du jury en déclarant : « Voilà à quoi ressemble la normalisation de la haine antisémite ». Un message Facebook écrit par Nicole Louk, la grand-mère de Shani, sur le silence du monde à la lumière de la récompense pour la photographie choquante du corps de sa petite-fille, est largement partagé : « Le monde est silencieux et je crie, est-ce possible ? » Quand, dans l’histoire de la photographie, la photo d’un cadavre a-t-elle remporté un prix ?[54],[55],[56].

L'AP affirme ne rien savoir de l'attaque[57]. Néanmoins, la famille de Shani Louk ainsi que d'autres familles de personnes assassinées lors de l'attaque des festivaliers au festival Nova, poursuivent en justice les agences de presse comme Reuters et AP dont les photographes et les journalistes ont participé au massacre du 7 octobre[58].

Campagne pour sa libération

modifier
Installation de rue à Ramat Gan avec les affiches des personnes enlevées et la légende Home Now - où figure la photographie de Shani Louk (décembre 2023)

Les parents de Shani Louk, Ricarda et Nessim Louk, ainsi que de nombreux amis et soutiens de la jeune femme, n'ont de cesse de manifester et rencontrer des personnalités de diverses nationalités, en Israël, en Allemagne, aux États-Unis, pour que la jeune femme soit libérée[59],[60],[61].

Sa famille allemande vivant pour partie près de Stuttgart multiplie les appels à l'aide[8].

Les membres des familles, dont celle de Shani Louk, rencontrent notamment le chancelier allemand Olaf Scholz lors de sa visite de solidarité en Israël le [62].

Situation

modifier

Dans certains médias, Shani Louk est présentée comme ayant été tuée, et la vidéo montre son corps, quasiment dénudé, sans vie. Sa famille pense qu'elle est en vie et a demandé de l'aide au gouvernement allemand[63],[64]. Sa mère, Ricarda Louk, a déclaré que le , elle avait été informée par un ami palestinien de la famille que Shani Louk était soignée dans un hôpital de Gaza pour un grave traumatisme crânien et qu'elle se trouvait dans un état critique[34],[65]. Un rapport ultérieur de Human Rights Watch, après avoir regardé la vidéo, indique que la famille en est venue à penser que Shani Louk avait subi une grave blessure à la tête[66].

Ricarda Louk a également reçu un avis de la banque indiquant que la carte de crédit de Shani Louk avait été utilisée le près de l'hôpital indonésien de Gaza (en) et une autre fois également[64],[8].

Au , les autorités israéliennes, allemandes ou palestiniennes n'ont pas confirmé la localisation de Shani Louk ni son statut actualisé[67]. Le , lors de sa visite en Israël, Annalena Baerbock, ministre allemande des Affaires étrangères (en), rencontre Ricarda Louk et d'autres membres des familles des personnes enlevées ayant la nationalité allemande. À l'issue de cette rencontre, Ricarda Louk déclare lors d'une conférence de presse que les citoyens israélo-allemands recevront le soutien de l'Allemagne, que le gouvernement allemand est « vraiment sérieux » et « [essaie] de trouver des solutions ». Baerbock déclare quant à elle que l'Allemagne est « en communication avec tous les acteurs qui ont des contacts avec le Hamas » afin d'envoyer le message que les otages doivent être libérés[68].

Les autorités allemandes considèrent Shani Louk comme l'une des huit ressortissants allemands pris en otage lors des attaques du Hamas en Israël[69].

Sur la tombe de Shani Louk à Srigin.

Le , la mère de Shani Louk, Ricarda Louk, informe la presse que l'armée israélienne lui a confirmé la veille la mort de sa fille. D'après les propos rapportés, Shani Louk aurait été identifiée à partir d'un éclat d'os temporal du crâne découvert à proximité de la barrière de sécurité, sur la route menant hors du festival de Réïm, par un échantillon d'ADN et aurait donc été tuée le jour même de son enlèvement, le [70],[8],[71]. Sa mort est ainsi annoncée car les médecins ont indiqué que personne ne pourrait vivre sans cet os[7].

En revanche, dans un entretien à Bild, le président israélien Isaac Herzog indique que la jeune femme aurait été « décapitée »[72], mais son porte-parole corrige ce propos en affirmant que « le fait qu'une partie importante de son crâne ait été retrouvée a déclenché des craintes qu'elle ait été décapitée »[73],[74],[75]. Malgré la précision corrective, de fausses informations sont répandues sur les médias sociaux et sont répétées dans les déclarations de plusieurs politiciens allemands[74].

Le , l'armée israélienne annonce[76] avoir trouvé dans la bande de Gaza, à l'intérieur d'un tunnel du Hamas, le cadavre de Shani Louk ainsi que ceux de deux autres otages[77],[78]. Ce tunnel était creusé sous un bâtiment rénové par l'UNRWA avec des fonds allemands, ce qui a suscité l'indignation en Allemagne[79]. Les corps sont rapatriés en Israël.

Le corps de Shani Louk est enterré au cimetière Srigim, au sud de Bet Shemesh, où ses funérailles sont accompagnées de centaines de personnes[80],[81].

Durant la semaine de deuil et de condoléances en son foyer, la famille de Shani Louk reçoit la visite d'environ 4 000 personnes venues la soutenir dans l'épreuve[82].

En février 2024, une exposition de dessins de Shani Louk intitulée « Forever Young Forever Art » est inaugurée au Nahum Gutman Museum of Art au quartier de Neve Tzedek à Tel Aviv[83],[84].

Ce même mois, une fête d'anniversaire symbolique pour ses 23 ans a lieu au club Colabo à Tel Aviv. L’événement, intitulé « Shaniqua Forever », est organisé par les amis proches de Shani Louk. Des artistes de différents secteurs y participent : DJ, rappeurs, tatoueurs, peintres. Le produit de l'événement est ensuite reversé à la famille de Louk pour un projet commémoratif sous la forme d'une collection de vêtements basée sur les peintures de la disparue[85].

Le chanteur Dudu Farouk a sorti la chanson « Golani Shale » qu'il dédie à la mémoire de Shani Louk[86].

Notes et références

modifier
  1. (de) « Nach Entführung von Shani Louk: Cousine bekommt Fake-Nachrichten über Geisel-Aufenthaltsort » [« Après l'enlèvement de Shani Louk, sa cousine reçoit de faux messages sur le lieu de détention de l'otage »], Frankfurter Rundschau,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (de) Christine Kensche (de), « In einer Grube stellten sie und ihre Freundin sich zwei Stunden lang tot » [« Dans une fosse, elle et son amie ont fait semblant d'être mortes pendant deux heures »], Die Welt,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) « Relatives of dozens killed or kidnapped to Gaza from rave: ‘Nobody is helping us’ », The Times of Israel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b (de) Muriel Kalisch, « Die Deutsche in der Gewalt der Hamas », Der Spiegel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. a b et c (de) Nicholas Potter, « Nachruf auf entführte Shani Louk: Sie liebte das Leben », Die Tageszeitung: taz,‎ (ISSN 0931-9085, lire en ligne, consulté le )
  6. « Shani Louk, one-time Portland resident, confirmed dead by mother after attack », sur web.archive.org, (consulté le )
  7. a b c d e f et g (en) Ifat Manhardt, « Shani Louk was murdered on October 7: 'She was simply too good for this world' », Ynetnews,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. a b c d et e David Philippot, « Conflit Hamas-Israël : Shani Louk, une otage germano-israélienne enlevée par le Hamas, est morte », sur Le Figaro, (consulté le )
  9. (de) « „Wo bist du?“ Mutter der verschleppten Shani über letztes Telefonat mit ihrer Tochter » [« "Où es-tu ?" La mère de Shani, enlevée, parle de son dernier appel téléphonique à sa fille »], Focus.de,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (en) Holly Evans, « Mother of tattoo artist missing after Hamas attacks says daughter is alive in Gaza hospital », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (en) Jessica Steinberg, « Survivors share accounts of encounters with terrorists, and an escape from Gaza », The Times of Israel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) « Mamá de la influencer Shani Louk asegura que su hija está viva en un hospital de Gaza », El Tiempo Latino (en),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (en-US) Sangit Pant, « Shani Louk Boyfriend: Who Is Baba Orion? Meet Her 5 Years Old Son 10/2023 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur hellokorean.edu.vn, (consulté le ).
  14. (en) « Shani Louk’s Married Husband and Children: Meet The Tattoo Artist’s Boyfriend and Kids », sur Thedistin, (consulté le ).
  15. a et b (pt-BR) « Shani Louk, a alemã morta, despida e vilipendiada pelos terroristas palestinos », sur www.gazetadopovo.com.br (consulté le )
  16. a et b Victor Mérat, « Qui était Orion Hernandez-Radoux, l’un des trois derniers otages français retrouvé mort à Gaza ? », sur Le Figaro, (consulté le )
  17. a b c et d Juliette Brossault, « Otage du Hamas: qui était le Franco-Mexicain Orion Hernández-Radoux dont le corps a été retrouvé à Gaza? », sur BFMTV, (consulté le )
  18. (en) « 'She's alive': Mum claims Shani Louk is fighting for life in Gaza hospital », sur NZ Herald, (consulté le )
  19. (en) « Shani Louk video captures final moments at festival before Hamas attack », sur Newsweek, (consulté le )
  20. a et b (en) Francesca Gillet et Alice Cuddy, « Israeli music festival: 260 bodies recovered from site where people fled in hail of bullets », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. (en) Cara Tabachnick, « World Israelis search for loved ones with posts and pleas on social media », CBS News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. a et b (en) Amanda Borschel-Dan, « Thousands flee rocket and gunfire at all-night desert ‘Nature Party’; dozens missing », The Times of Israel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. (en) « Tribe Of Nova Proudly Presents UNIVERSO PARALELLO ISRAEL EDITION, 6-7 October 2023, SUPERNOVA Sukkot Gathering », sur eventer.co.il, (consulté le ).
  24. a b et c (en) Loveday Morris, Imogen Piper, Joyce Sohyun Lee et Susannah George, « How a night of dancing and revelry in Israel turned into a massacre », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. (en) Sophie Tanno, Paul P. Murphy, Allegra Goodwin, Benjamin Brown, Hadas Gold (en), Abeer Salman, Ibrahim Dahman, Kareem Khadder, Gianluca Mezzofiore et Alex Stambaugh, « Festivalgoers, children, soldiers: What we know about the people captured by Hamas », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. (de) « Mutter von Shani Louk berichtet von letztem Gespräch mit Tochter – Blutbad bei Festival » [« La mère de Shani Louk raconte sa dernière conversation avec sa fille - Bain de sang au festival »], Kölnische Rundschau,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. (en) Rachel Russell, « Shani Louk: Mother pleads for help as daughter goes missing at festival », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. a et b « Israël : le site du massacre du festival Nova est devenu un lieu de recueillement », sur Franceinfo, (consulté le ).
  29. A. Vahramian, S. Yassine et L. Lavieille, « Guerre entre Israël et le Hamas : le traumatisme des viols du 7 octobre », sur FranceInfo,
  30. (en) Joe Barnes, « German festival-goer identified as young woman whose naked body was paraded by Hamas », The Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Benjamin Delille, « Israël : un nouveau rapport fait état de violences sexuelles systématiques le 7 octobre » Accès libre, sur Libération,
  32. (en) Abdelaziz Salma, « The "I want my family back." Relatives of hostages taken by Hamas plead for their release" », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. (en) Bethan McKernan, Ruth Michaelson, Emma Graham-Harrison, Quique Kierszenbaum, Hazem Balousha, Sufian Taha, Harriet Sherwood, Peter Beaumont (en), « Seven days of terror that shook the world and changed the Middle East », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. a et b (en) Nick Squires, « German woman paraded by Hamas after festival massacre is 'still alive' », The Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. (en) Daniel Boffey, Sam Jones, « Israel’s darkest day: the 24 hours of terror that shook the country », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. (en) « What we know about the hostages taken by Hamas in the Gaza Strip and the efforts to free them », The Journal (en),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. (en) « Israel-Hamas war: German woman Shani Louk paraded naked by Hamas fighters was robbed, credit card stolen, says report », Business Today (en),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. (de) Jan-Frederik Fischer, Eva Schiller, « Auf Pick-up von Hamas entführt : "Helft uns, Shani aus Gaza zu befreien!" », ZDF,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. (en) Célia Lebur, « Hamas Waging Propaganda War On Israel With Shocking Videos: Experts », Barron's,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. (en) « X, formerly Twitter, amplifies disinformation amid the Israel-Hamas conflict », CNBC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. (en) « EU warns Musk over 'illegal' disinformation on X after Israel attack », The Japan Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. (de) Nils Kottmann, « EU verwarnt Elon Musk wegen Fake News auf X », Jüdische Allgemeine (de),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. (en) Sofia Villegas, « When horror comes knocking: Brutal content is being shared on social media with far too little hesitation », Holyrood (en),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. (en) Nicholas Kristof, « Seeking a Moral Compass in Gaza’s War », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. (en) Bobby Ghosh, « Hamas Has Already Lost the War of Images », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. (en) « AP PHOTOS: Death, destruction and despair reigns a month into latest Israel-Gaza conflict », sur AP News, (consulté le )
  47. a et b (en-US) Benjamin Lindsay, « Associated Press Defends Image of Murdered Nova Reveler in Hamas Truck After Award », sur TheWrap, (consulté le )
  48. (he) Merav Sabar, « "תמונת גופתה של הנכדה היפה שלי זכתה בתחרות צילום יוקרתית, והעולם שותק": סבתא של שני לוק בפוסט מצמרר | ישראל היום » [« « La photo du corps magnifique de ma petite-fille a remporté un prestigieux concours de photographie, et le monde est silencieux » : la grand-mère de Shani Luke dans un message glaçant »], sur www.israelhayom.co.il,‎ (consulté le )
  49. (he) « כשגופתה בידי המחבלים: תמונתה האחרונה של שני לוק ז"ל זכתה בתואר "תמונת השנה" » [« Avec son corps entre les mains des terroristes : La dernière photo de la regrettée Shani Luke a remporté le titre de « Photo de l'année » »], sur www.maariv.co.il,‎ (consulté le )
  50. « Pictures of the Year 81 | Impact 2023: Team Picture Story of the Year », sur www.poy.org (consulté le )
  51. (en) Eliana Jordan, « Outrage as picture showing body of murdered hostage Shani Louk wins competition », sur The Jewish Chronicle, (consulté le )
  52. (he) דניאל אדלסון, ניו יורק et יעל צ'כנובר, « צלם AP שהתלווה למחבלי חמאס ותיעד את גופת שני לוק יזכה בפרס בתחרות צילום ותיקה » [« Le photographe de l'AP qui a accompagné les terroristes du Hamas et a documenté le corps de deux personnes, remportera un prix dans un concours de photographie de longue date »], Ynet,‎ (lire en ligne, consulté le )
  53. (he) Ido David Cohen, « 100 אלף חתמו על עצומה: לשלול מאי־פי את הפרס על התמונה האחרונה של שני לוק » [« 100 000 personnes signent une pétition : priver l'IPF du prix pour la dernière photo de Shani Luke »], הארץ,‎ (lire en ligne, consulté le )
  54. (he) Roni Vadnai, « סבתה של שני לוק: "הנכדה המתה שלי מככבת שם והעולם שותק" » [« Ma petite-fille décédée est la vedette de cette photo et le monde se tait »], sur סבתה של שני לוק: "הנכדה המתה שלי מככבת שם והעולם שותק" | מגזין את,‎ (consulté le )
  55. (he) « "העולם שותק": סבתה של שני לוק ז"ל בפוסט מצמרר » [« « Le monde est silencieux » : la grand-mère de Shani Luke dans un post glaçant »], sur www.maariv.co.il,‎ (consulté le )
  56. (he) « N12 - "הגופה של הנכדה שלי מוצגת לעיניי כל והעולם שותק" » [« La grand-mère de feu Shani Luke : « Le corps de ma petite-fille est exposé à la vue de tous et le monde est silencieux »], sur N12,‎ (consulté le )
  57. (he) Fondation Bezalel, « לא רק מחבלים: צלמי עיתונות של כלי תקשורת עולמיים תיעדו... » [« Rapport : Pas seulement des terroristes du Hamas - des photographes de presse de médias internationaux ont documenté les atrocités »], sur N12 Mako,‎ (consulté le )
  58. (he) Lital Dobrovitsky, « משפחות נרצחי נובה תובעות את רויטרס ו-AP: "'עיתונאים' מטעמן לקחו חלק בטבח" | פרסום ראשון » [« Les familles des victimes de Nova poursuivent Reuters et AP : « Leurs 'journalistes' ont participé au massacre » | Première publication »], Ynet,‎ (lire en ligne, consulté le )
  59. (en-US) « A young Israeli festival-goer's death is confirmed, shining light on families' long ordeal », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  60. https://www.fr.de/panorama/israel-hamas-mutter-shani-louk-baerbock-bundesregierung-hilfe-deutsche-geiseln-yoni-asher-92577221.html
  61. (en-US) Amelie Botbol, « 'We wanted to keep Shani’s memory alive' », sur JNS.org, (consulté le )
  62. (de) « Angehörige fordern Deutschland zu schnellem Handeln auf », Stuttgarter Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  63. (de) « Familien von Entführten fordern von Scholz Unterstützung », Zeit online,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  64. a et b (pt-BR) Caynã Marques, « Alemã sequestrada pelo Hamas está viva em hospital, dizem fontes palestinas », O Povo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  65. (de) « Entführte Deutsche Shani Louk soll laut Mutter schwer verletzt am Leben sein », Der Spiegel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  66. (en) « Hamas, Islamic Jihad: Holding Hostages is a War Crime », Human Rights Watch,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  67. (en) Joe Attanasio, « Shani Louk: New twist after festivalgoer paraded naked through Gaza streets », yahoo! news (Australie),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  68. (de) Nadja Zinsmeister, « Israel: Baerbock appelliert bei Treffen mit Mutter von Shani Louk an Hamas – „Lassen Sie diese Menschen frei“ », Frankfurter Rundschau,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  69. (de) « Was über die deutschen Hamas-Geiseln bisher bekannt ist », Focus Online,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  70. (de) « Mutter: Shani Louk ist tot », sur n-tv.de, (consulté le ).
  71. (en-US) « A young Israeli festival-goer's death is confirmed, shining light on families' long ordeal », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  72. (de) Paul Ronzheimer (de), « Israels Präsident Herzog über ermordete Shani : „Diese Tiere haben ihr den Kopf abgehackt“ », sur bild.de, (consulté le ).
  73. (de) tagesschau.de, « Nach Hamas-Überfall: Deutsch-Israelin Shani Louk ist tot », sur tagesschau.de (consulté le )
  74. a et b (de) « Die schrecklichen Lügen über den Tod von Shani Louk », sur rtl.de, (consulté le )
  75. (en) Louise Callaghan, Tel Aviv, « Both sides in Israel-Gaza conflict are waging a disinformation war », sur www.thetimes.com, (consulté le )
  76. AFP, « Guerre à Gaza : l’armée israélienne annonce avoir trouvé et rapatrié les corps de trois otages » Accès libre, sur leparisien.fr, .
  77. (en) « Shani Louk’s parents tell of ‘relief’ they can now bury their daughter », sur The Jerusalem Post, (consulté le ).
  78. (he) Itaï Blumenthal, « הותר לפרסום: גופות שלושה חטופים חולצו מעזה » [« Autorisation de publication accordée : Les corps de trois personnes enlevées sauvées de Gaza »], sur כאן | תאגיד השידור הישראלי (consulté le )
  79. (he) « גופות חטופים נמצאו במבנה ששופץ במימון גרמני; ה"בילד": "כספי המסים שימשו לטרור" | ישראל היום » [« Des corps de personnes kidnappées retrouvés dans un immeuble rénové grâce à un financement allemand - Bild critiqué : « L'argent des impôts a été utilisé pour le terrorisme » »], sur www.israelhayom.co.il,‎ (consulté le )
  80. (de) « Shani Louk: Hunderte Menschen verabschieden sich von ermordeter Deutsch-Israelin - WELT », sur DIE WELT (consulté le )
  81. (he) Shlomi Heller, « גופתה חולצה מהרצועה: שני לוק הובאה למנוחות - וואלה חדשות » [« Son corps a été retrouvé dans le Strip : Shani Luke a été enterrée »], sur וואלה,‎ (consulté le )
  82. (de) « Ricarda Louk spricht über von Hamas ermordete Tochter Shani (†22) », sur BUNTE.de, (consulté le )
  83. (en-US) Adam Haskel, « ‘She left something for the world’: Exhibition of Shani Louk drawings », sur JNS.org, (consulté le )
  84. (he) Amit Atias, « N12 - התערוכה של שני לוק: "לא האמנו שדבר כזה יצא מהילדה השקטה... » [« L'exposition des œuvres de Shani Luke : « Nous ne pouvions pas croire que quelque chose comme ça sortirait de la fille calme et introvertie que nous connaissions » »], sur N12,‎ (consulté le )
  85. « לזכר שני לוק: "מי אמר שלרקוד זה פחות מכבד מלהתאבל בבית?" », sur mako,‎ (consulté le )
  86. אורי קומאי - גולני שלה // Ori Comay - Her Golani (ft. Dudu Faruk), DuduFaruk (, 3:1 minutes), consulté le

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier