Mortaise
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La mortaise (origine probable du latin populaire moritare, de morari, « retenir » ; une autre origine est donnée par Le Robert : le mot serait dérivé de l'arabe مرتز, murtazza, « fixé ») peut désigner :
En anatomie
modifierLa mortaise tibio-fibulaire est constituée par l'extrémité inférieure du tibia et de la fibula, réunis par l'articulation tibio-fibulaire distale. L'ensemble forme une surface articulaire constituée en haut et médialement par le tibia et la malléole interne respectivement, et latéralement par la malléole externe. C'est cet ensemble qui est assimilée à une mortaise qui répond à la trochlée du talus, qui est assimilé au tenon.
En menuiserie
modifier- Mortaise : trou pratiqué dans une pièce de bois ou de métal, pour recevoir le tenon correspondant d'une autre pièce à assembler avec la première. On parle alors d'embrèvement, qui peut être simple : une mortaise, et un tenon, ou multiple sur des pièces de forte épaisseur, n mortaises et n-1 tenons.
- Dans l'embrèvement appelé trait de Jupiter, on réserve une « lumière » où vient s'insérer une clavette qui bloque l'assemblage.
- Trou fileté ménagé sur la face inférieure du fer à cheval, permettant de visser des crampons utilisés sur terrains glissants, permettant au pied de ne pas glisser[1].
Maroquinerie et sellerie
modifier- Évidement de forme allongée, laissant le passage et le libre jeu de l'ardillon d'une boucle.
- Dans un registre de clavecin, espace réservé pour permettre aux sautereaux de coulisser.
- Dans le chevillier du violon et des violes, espace compris entre les deux joues, permettant le passage des tiges des chevilles.
- Dans la caisse de résonance des cithares, joint des différentes parties de menuiserie.
En serrurerie
modifier- Ouverture carrée (pêne demi-tour) ou rectangulaire (pêne dormant) pratiquée dans une gâche et dans la têtière de la serrure pour y recevoir le pêne.
Autre
modifier- Une partie d'une pipe.
Notes et références
modifier- Anne Froment, Équitation, plus qu'une passion, Bayard.