Mosquée Sidi Lakhdar
La mosquée Sidi Lakhdar (en arabe : جامع سيدي لخضر) ou Djamâa Lakhdar est une mosquée historique située à Constantine, en Algérie.
| Mosquée Sidi Lakhdar | ||
_(cropped).jpg) Vu sur la mosquée Sidi Lakhdar en 1900 | ||
| Présentation | ||
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| Nom local | جامع سيدي لخضر | |
| Culte | Musulman | |
| Type | Mosquée | |
| Fin des travaux | 1743 | |
| Style dominant | Ottoman | |
| Géographie | ||
| Pays |  Algérie |
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| Wilaya | Constantine | |
| Commune | Constantine | |
| Coordonnées | 36° 22′ 04″ nord, 6° 36′ 50″ est | |
| Géolocalisation sur la carte : Algérie
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Histoire modifier
La mosquée Sidi Lakhdar est située dans le quartier El-Djezzarine, elle est construite en 1743 par le bey Hassan Bey Bou-Hanek, qui est enterré dans cette mosquée après sa mort[1].
En 1913, le cheikh Abdelhamid Ben Badis y installe son séminaire, et fait de la mosquée le centre de sa fondation du Congrès musulman algérien (CMA)[2].
En août 1934, la mosquée est au centre des violents affrontements entre les musulmans et les juifs de Constantine, après qu'un membre de la communauté juive, pris de boisson, urine sur le mur de la salle d'ablution de la mosquée. Cela provoque une atmosphère de tension entre les deux communautés de la ville, conduisant à l'émeute anti-juive de Constantine[3].
Architecture modifier
Elle se caractérise principalement par ses colonnes de marbre incurvées et ses admirables chapiteaux sculptés. Le sanctuaire de la mosquée, de forme rectangulaire, est situé au premier étage et on y accède par deux portes ouvertes dans le mur en face du mihrab et de son minbar en bois sculpté. Il a été classé en 1905 et sa décoration reste un témoin de l'histoire de sa construction à travers le toit et les colonnes en bois[4].
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Minaret de la mosquée Sidi Lakhdar en 1900. -
![Le minaret de la mosquée Sidi Lakhdar 1846[5] (Architecture) par Amable Ravoisié.](//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/32/Le_minaret_de_la_mosqu%C3%A9e_Sidi_Lakhdar_1846.jpg/120px-Le_minaret_de_la_mosqu%C3%A9e_Sidi_Lakhdar_1846.jpg)
![Le minaret de la mosquée Sidi Lakhdar 1846[5] (Architecture) par Amable Ravoisié.](https://fr.m.vvikipidea.org/wiki/Fichier:Le_minaret_de_la_mosqu%C3%A9e_Sidi_Lakhdar_1846.jpg)
Réhabilitation modifier
En 2014, des travaux de réhabilitation de la mosquée sont lancés dans le cadre de la manifestation « Constantine, capitale de la culture arabe 2015 »[6]. Les travaux sont achevés en 2023[7].
Notes et références modifier
- Raymond André, « Les caractéristiques d'une ville arabe «moyenne» au XVIIIe siècle. Le cas de Constantine. », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no 44 « Berbères, une identité en construction », , p. 138 (e-ISSN 2105-2271, DOI 10.3406/remmm.1987.2163, lire en ligne, consulté le )
- (ar) « مسجد سيدي لخضر » [« Mosquée Sidi Lakhdar »], sur binbadis.net, (consulté le )
- Charles-Robert Ageron, « Une émeute anti-juive à Constantine (août 1934) », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, nos 13-14, 1er semestre 1973, p. 23-40 (e-ISSN 2105-2271, lire en ligne)
- (ar) « مساجد قسنطينة العتيقة » [« Les anciennes mosquées de Constantine »], sur El Massa, (consulté le )
- Adrien Berbrugger, Algérie historique, pittoresque et monumentale: Recueil de vues, monuments, cérémonies, costumes, armes et portraits, dessinés d'après nature, avec texte descriptif des localités, moeurs, usages, jeux et divertissements des habitants de l'Algérie, Enag Éditions, (ISBN 978-9931-00-705-0, lire en ligne)
- « Mosquée Sidi Lakhdar: relance "incessamment" des travaux de réhabilitation », sur Algérie Presse Service, (consulté le )
- « Soraya Mouloudji à Constantine : Les mosquées Rebaïne-Cherif et Sidi-Lakhdar livrées en juin », sur elmoudjahid.dz, (consulté le )
