Moules souples
En moulage, un moule souple est une empreinte permettant d'obtenir une grande quantité de reproductions d'un modèle. Il peut être fabriqué en latex, en particulier sur des positifs de dépouille ou de forte contre-dépouille, ou encore en élastomère thermoplastique ou thermodurcissable.
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Définition modifier
Le moule souple est un négatif en (latex ou élastomère), lui permettant d'obtenir des moulages d'éléments en plus ou moins grande quantité.
Matériaux modifier
Latex modifier
Si le latex a l'inconvénient d'avoir un retrait important et donc de limiter les moules à de petites dimensions, il a en revanche l'avantage d'être très élastique, ce qui permet de le mettre en œuvre sur des modèles de fortes contre-dépouilles.
Élastomère modifier
Parmi les élastomères[1] utilisés pour les moules souples, on distingue les élastomères thermoplastiques, qui sont réemployables, et les thermodurcissables, qui ne le sont pas. Ces derniers comprennent les polyuréthanes et les silicones.
Élastomère polyuréthane modifier
Passer un anti adhérent avant chaque moulage sur un moule en élastomère polyuréthane qui n'est pas auto démoulant.
Élastomère silicone à polyaddition modifier
Ils n'ont pratiquement aucun retrait, mais produisent des effets d'inhibition au contact de certains modèles, ce qui conduit à procéder à des essais préalables. On peut mouler aussitôt après la réticulation (polymérisation) d'un moule en élastomère silicone à polyaddition .
Élastomère silicone polycondensation modifier
Les silicones polycondensation (polymère de condensation) présentent un léger retrait dont il faut tenir compte si l'on souhaite obtenir une reproduction rigoureuse. Ces polycondensables peuvent être démoulés entre 24 et 48 heures après réticulation mais n'obtiennent leur dureté définitive qu'au bout d'une semaine. Ils peuvent être coulés en milieu humide, sur la terre par exemple.
Choix du matériau modifier
Le choix du matériau du moule dépend de plusieurs critères :
- la nature du moulage comme le plâtre, l'élastomère, la résine peu agressive (polyester), la résine agressive (époxy se dit aussi polyépoxyde), la cire, les métaux à bas point de fusion ;
- le nombre de moulages .
- la forme du modèle.
- la fidélité de reproduction du modèle.
- le coût de la matière d'œuvre.
- la possibilité de le réutiliser.
- le temps de mise en œuvre.
Notes et références modifier
- Librairie du compagnonnage, OUVRAGES DE REVÊTEMENT ET D'ORNEMENTATION (extraits de la plâtrerie, le staff et le stuc) tome 2, fascicule 10, pages 469 à 478.(Gélatine vinylique, silicones et polyuréthanes, l'estampage sur site, la coulée en bateau, la coulée sous chape, l'estampage, la projection, l'enrobage. (lire en ligne)
Voir aussi modifier
Bibliographie modifier
- Gérard Rondeau, La pratique du staff et ses applications, Éditions Eyrolles 1980 (lire en ligne).
- Maurice Pons, Stéphane Rondeau et Gérard Rondeau, Techniques et pratique du staff, Éditions Eyrolles 2000/2004 (lire en ligne).
- Pascal Rosier. Le moulage (méthodes et matériaux). Éditions Pascal Rosier, 158 pages. Éditions Pascal Rosier, 2008.
- Jean-Pierre Delpech, Marc-André Figueres. Le guide du moulage. Éditions : Eyrolles, 2013.
