Mouvement réformateur (France)
Le Mouvement réformateur est une coalition centriste regroupant le Centre démocrate (France) de Jean Lecanuet, le Parti radical (France) de Jean-Jacques Servan-Schreiber et d'autres petites formations du centre gauche et du centre droit, créée en novembre 1971[1], en vue des élections législatives de 1973. Il se voulait troisième voie, refusant à la fois l'alliance avec le Parti communiste et l'immobilisme de la majorité présidentielle organisée autour de l'UDR.
Mouvement réformateur | |
Fondation | |
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Disparition | |
Organisations politiques concernées | Centre démocrate Parti radical valoisien Centre républicain Mouvement national Progrès et liberté Parti de la démocratie socialiste Mouvement démocrate-socialiste de France Parti libéral européen |
Positionnement | Centre gauche à centre droit |
Idéologie | Social-libéralisme Démocratie chrétienne Radicalisme Social-démocratie |
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Composition
modifierLes composantes du MR furent :
- Le Centre démocrate ;
- Le Parti radical « valoisien » ;
- Le Centre républicain d'André Morice ;
- Le Mouvement national Progrès et liberté de Jacques Soustelle ;
- Le Parti de la démocratie socialiste d'Émile Muller et Auguste Lecœur ;
- Le Mouvement démocrate-socialiste de France de Max Lejeune ;
- Le Parti libéral européen de Jean-Paul David.
Le rapprochement du Centre démocrate avec les Républicains indépendants signa son arrêt de mort en tant que coalition quelques mois après le scrutin. À l'approche des élections législatives de 1978 et à l'instigation du président de la République Valéry Giscard d'Estaing, presque les mêmes partis, additionnées toutefois des Républicains indépendants, se retrouvèrent au sein de l'UDF pour faire pièce cette fois au RPR emmené par Jacques Chirac.
Bibliographie
modifier- Muriel Montero, « Chapitre 12. Le parti radical dans le mouvement réformateur », dans Serge Berstein, Marcel Ruby, Un siècle de radicalisme, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (lire en ligne).
Références
modifier- Noël-Jean Bergeroux, « M. Michel Durafour propose une "réflexion commune" à la gauche non communiste et aux "libéraux de progrès" », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).