Mouvement nationaliste du progrès

parti politique nationaliste français

Le Mouvement nationaliste du progrès (MNP) était un mouvement nationaliste français (d'orientation européiste) fondé en janvier 1966[1] par l'essayiste d'extrême droite Dominique Venner.

Mouvement nationaliste du progrès
Histoire
Fondation
Dissolution
Fusionné dans
Cadre
Sigle
MNPVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Pays
Organisation
Président
Aurélien Guineau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Secrétaire général
Roger Lemoine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Affiliation
Idéologie
Positionnement
Coalition politique

Celui-ci était le paravent d'une structure officieuse, le Centre nationaliste, issue du mouvement fascisant[2] Europe-Action[3] et de la Fédération des étudiants nationalistes[4].

Orientations idéologiques

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Le Mouvement nationaliste du progrès « défendait l’homme blanc, le colonialisme et la culture occidentale contre le communisme et l’immigration », selon les politologues Stéphane François et Nicolas Lebourg[5].

Il entretenait des liens avec des chefs politiques de la Rhodésie et de la République Sud-Africaine[5]. Le MNP fonde un comité France-Rhodésie dirigé par l’ancien Waffen SS Marc Augier, alias Saint-Loup[5].

Le MNP établit des relations avec des partis racistes ou néonazis allemands comme le Nationaldemokratische Partei Deutschlands (NPD, La Patrie) et américains comme la John Birch Society, le Christian Nationalist Crusade, l’Odinist Movement, etc.[5]

Défenseurs d'un nationalisme européen, plusieurs membres du MNP compteront en 1968 parmi les fondateurs du mouvement néo-fasciste GRECE, dans lequel le groupe se fondra pour l'essentiel.

Membres

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Parmi les fondateurs figurent, outre D. Venner, Jean Mabire, et Pierre Bousquet[6]. À ce groupe, appartenaient des membres de la Fédération des étudiants nationalistes (FEN) (créée en 1960), comme Georges Schmelz, Fabrice Laroche (Alain de Benoist) et François d'Orcival, qui publiaient les Cahiers universitaires[7]. La présidence du MNP est confiée à Aurélien Guineau et le secrétariat général à Roger Lemoine[8].

Objectifs électoraux

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En , le mouvement crée, sur une idée de Ferdinand Ferrand, le Rassemblement européen de la liberté (REL), plate-forme politique qui tentera vainement une percée aux législatives (1967-1968).

Bibliographie

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Notes et références

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  1. Le congrès constitutif date des 30 avril - 1er mai 1966.
  2. «Europe-Action, nettement fascisant, se démarquait des nationalistes classiques par son européisme. Son importance théorique est fondamentale pour établir la généalogie de l’extrême droite nationale-européenne, néopaganisante et racialiste»stephanefrancois, « Dominique Venner et le renouvellement du racisme », sur Fragments sur les Temps Présents, (consulté le )
  3. Dard, Olivier. « Les droites nationalistes en Mai 68 ». À chacun son Mai ?, édité par Gilles Morin et al., Presses universitaires de Rennes, 2011, https://doi.org/10.4000/books.pur.106920.
  4. Nicolas Lebourg, « Aux racines du FN : l'histoire du mouvement Ordre Nouveau », Fondation Jean Jaurès,‎ (lire en ligne)
  5. a b c et d stephanefrancois, « Dominique Venner et le renouvellement du racisme », sur Fragments sur les Temps Présents, (consulté le )
  6. Pierre-André Taguieff, « Origines et métamorphoses de la nouvelle droite », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 40, no 1,‎ , p. 3–22 (DOI 10.3406/xxs.1993.3005, lire en ligne, consulté le )
  7. Voir Pierre-André Taguieff, « Entretien : origines et métamorphoses de la Nouvelle droite », dans Vingtième siècle. Revue d'histoire, vol. 40, n°40, p. 4-5 (repris dans son livre Sur la Nouvelle Droite).
  8. « Étudiants nationalistes (publications) », Centre d'histoire de Sciences Po.