Muriel Salmona

psychiatre française
Muriel Salmona
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Muriel MonmousseauVoir et modifier les données sur Wikidata
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Enfant
Laure Salmona (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Muriel Salmona, née le à Chennevières-sur-Marne, est une psychiatre française. Elle est la fondatrice en 2009 et présidente de l'association Mémoire traumatique et victimologie, organisme d'information et de formation pour les intervenants prenant en charge les victimes de violences, en particulier de violences sexuelles, mais aussi de violences conjugales, de violences faites aux enfants, et de violences liées au terrorisme.

Biographie modifier

Enfance modifier

Muriel Salmona nait le 21 juin 1955 à Chennevières-sur-Marne. À l'âge de six ans, elle subit des violences sexuelles sous la responsabilité de sa mère[1],[2].

Formation modifier

Elle fait des études de médecine et soutient, en 1991, à l'université Paris 7 (Bichat) sa thèse de médecine intitulée « Sophie ou les malheurs du désir »[3] sous la direction d'Yves Pélicier, qui consiste en une lecture psychanalytique des Malheurs de Sophie de la comtesse de Ségur. Elle effectue une spécialisation en psychiatrie à l'université Paris V et réalise un DES de psychiatrie intitulé « Castelli, l'illustrateur-interprète de Sophie ». Après une expérience de plusieurs années de pratique libérale de la psychiatrie[4], elle s'engage dans une pratique professionnelle en lien avec la psychotraumatologie, c'est-à-dire qui prend en compte le traumatisme psychique du patient en lien avec des violences subies et leurs effets[5].

Elle s’attache à mettre en évidence le lien entre les violences subies et la genèse de certains symptômes psychiques ou psychiatriques[6]. Faisant d'abord appel à la notion d'état de stress post-traumatique, elle a développé les notions de colonisation traumatique par l'agresseur[7], de dissociation péri et post-traumatique[8], et de conduites à risque dissociantes[9].

Elle est ainsi amenée à intervenir sur ces questions, auprès de différentes instances, notamment à l'Assemblée nationale[10] pour ce qui concerne l'appareil législatif concernant la prostitution et la prescription des crimes sexuels, au Sénat, au Conseil économique, social et environnemental en ce qui concerne les violences faites aux femmes[11] ou encore devant le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes pour des questions concernant le harcèlement des femmes dans les transports[12]. Elle fait également partie d'un groupe de travail à la Mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences et la lutte contre la traite des êtres humains[13] et elle est membre de la Commission Enfance en France de l’Unicef France, travaillant en partenariat avec d'autres associations qui luttent contre les violences faites aux enfants, aux femmes et contre les violences sexuelles. Elle est membre également de la CIIVISE depuis sa création[14].

Activités associatives modifier

Muriel Salmona s'engage dans des initiatives institutionnelles visant à la reconnaissance de l'impact traumatique des violences et à la prise en compte de ses effets sur les victimes. Dans cette perspective, elle fonde en 2009 une association, Mémoire traumatique et victimologie, dont le but est de donner des informations aux victimes de violences et de proposer des formations aux professionnels de ce champ[4]. Dans le cadre de son association, elle propose des formations et conférences, conçoit des brochures d'information ou donne des interviews sur des sujets touchant au déni des violences sexuelles, notamment aux violences conjugales ou aux viols[15],[16],[17]. A la fin de l'année 2017, à propos de l'affaire Weinstein, un article de l'Obs[18] lui est consacré, dans lequel elle exprime l'opinion que le vent tourne en faveur des victimes de violences sexuelles.

Organisation de colloques modifier

  • Violences sexuelles - le corps et la sexualité en otage, .
  • Violences et soins, soins des victimes/victimes des soins, en .
  • Enquête de reconnaissance, [19].

Rapports modifier

Elle conçoit en 2014, avec Noémie Roland, Emilie Morand, Judith Trinquart, Sokhna Fall et Laure Salmona, une enquête nationale, Impact des violences sexuelles de l'enfance à l'âge adulte[20], dont les résultats sont exposés lors du colloque Enquête de reconnaissance et qui donne lieu à un rapport[21] et à un article[22]. Il en ressort que 81 % des personnes ayant subi des violences sexuelles ont commencé à en subir avant l’âge de 18 ans, que 83 % des victimes de violences n'ont reçu ni protection ni reconnaissance, et que l'accès à des soins spécialisés a été rare et difficile[23],[24], enquête dont Le Monde rend compte[25].

Prises de position modifier

Dans une optique féministe[26], elle cherche à obtenir une amélioration de la protection et des soins pour les victimes de violences sexuelles, adopte une position abolitionniste à l'égard de la prostitution[27]. Elle s'engage également contre les châtiments corporels envers les enfants[28] et contre les violences sexuelles qu'ils subissent[29] et préconise une évolution des rapports entre hommes et femmes[30].

Le , elle remet à Marlène Schiappa secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes un Manifeste contre l’impunité des crimes sexuels[31], document contenant huit propositions[32] pour une prise en charge globale des victimes[33],[34],[35].

En , alors qu'un rapport sur le viol propose d’insérer dans le Code pénal un âge de non-consentement des mineurs à un acte sexuel[36], tout en différenciant deux seuils, à 13 ans et à 15 ans[37], elle demande, notamment dans une tribune publiée dans L'Humanité[38] « que le Code pénal fixe pour les mineurs un seuil d’âge en dessous duquel toute atteinte sexuelle commise par un adulte est une agression sexuelle ou un viol, avec une présomption irréfragable d’absence de consentement », et que cet âge soit fixé à 15 ans. Après consultation du rapport remis par la Mission pluridisciplinaire sur les infractions sexuelles commises à l’encontre des mineurs, Marlène Schiappa retient l'âge de 15 ans[37], ainsi que le gouvernement[39]. L'examen de cette question et de la position de Muriel Salmona font l'objet d'un article détaillé dans le magazine mensuel culturel américain The Atlantic[40].

En , juste avant le vote au Sénat de la loi Schiappa sur les violences sexistes et sexuelles, Mémoire traumatique et victimologie commande un sondage Ipsos sur l'opinion des Français concernant la fixation d'un âge minimum au-dessous duquel toute pénétration sexuelle par un adulte serait considérée comme un viol[41]. 81 % des personnes interrogées se déclarent favorables à la fixation d'un seuil d'âge[42],[43], 76 % à ce que ce seuil d'âge soit fixé au moins à 13 ans. En cas d'inceste ou de handicap du mineur ayant subi l'acte sexuel plus de 90 % des personnes interrogées fixent le seuil à 18 ans. Ce sondage corrobore celui réalisé par Harris Interactive à la demande de l'AIVI (Association internationale des victimes d'inceste) et d'autres associations en [44].

Après la publication du livre de Camille Kouchner La familia grande en janvier 2021 et la vague de témoignages sur les réseaux sociaux #MeTooInceste, la psychiatre décide de soutenir les personnes qui prennent la parole en témoignant à son tour personnellement des violences sexuelles subies dans le cadre familial dans son enfance, terreau qui a suscité son engagement auprès des autres victimes et contre la prolifération des violences sexuelles[45]. La presse la surnomme alors « la voix des victimes d'inceste »[46].

Campagnes modifier

La Dre Salmona, Isabelle Thieuleux et Annie Ferrand présentées par Cécile Werey au lancement d'À notre santée, campagne de l'association OLF, le à Paris.

Au sein de son association, Muriel Salmona organise plusieurs campagnes de sensibilisation aux violences sexuelles, notamment Et pourtant c'était un viol[47], campagnes Stop au déni[48],[49], campagnes contre le harcèlement dans les transports, contre le cyberharcèlement.

En elle publie les résultats d'un sondage qu'elle a fait faire par Ipsos sur les Français et les représentations sur le viol[50],[51] : un des résultats principaux est que 40 % des personnes interrogées pensent qu'une attitude provocante de la victime en public atténue la responsabilité du violeur, ce qui, avec les autres réponses, révèle l'importance des présupposés sur les viols, la prégnance de certains stéréotypes sexistes et de la culture du viol qui met en cause la victime[52].

À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes du , Muriel Salmona participe à une table-ronde intitulée « Lutte contre les agresseurs parmi les professionnels de santé », aux côtés de l'avocate Isabelle Thieuleux et de la psychologue en victimologie Annie Ferrand, à la mairie du mairie du 12e arrondissement de Paris[53], dans le cadre du lancement de la campagne d'Osez le féminisme ![54].

Distinctions modifier

Critiques modifier

En , Le Monde publie dans ses pages Idées une tribune libre signée par un collectif de juristes et travailleurs sociaux qui, tout en soulignant « l'indéniable expérience clinique » de Muriel Salmona, et sa popularisation des « notions de mémoire traumatique, de psychotraumatisme, de dissociation et d’amnésie traumatiques », critiquent son « adresse directe aux enfants » dans un clip diffusé sur le média en ligne Brut. Selon eux, il convient de ne pas « enfermer l'enfant victime d'inceste dans son traumatisme » mais de « relever le défi de mieux l’entendre, le protéger, l’accompagner »[57].

Quelques jours plus tôt, la journaliste Peggy Sastre publie dans Causeur un article critique dans lequel elle estime que les notions d'amnésie et de refoulement traumatiques sont « dénuées de toute base scientifique sérieuse »[58] bien que ces notions aient fait l'objet déjà, depuis le XIXe siècle, de controverses et de travaux[59],[60] ayant prouvé leur existence et ayant motivé son inscription dans le DSM-5[61]. Elle reprend notamment des propos de l'avocate Marie Dosé selon laquelle Muriel Salmona, qu'elle surnomme dans son titre par retournement « la psy qui traumatise », serait « une « femme dangereuse [qui] enferme la victime dans ce qu’elle a vécu, lui dit qu’elle ne sera plus que ça, toute sa vie »[58].

Publications modifier

Ouvrages modifier

Articles et chapitres d'ouvrage modifier

Notes et références modifier

  1. Julie Rambal, « Muriel Salmona, la réparatrice des corps et âmes violentés - Le Temps », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  2. Corinne Goldberger, « Muriel Salmona : "À six ans, ma mère m’a livrée à des pédocriminels" », Marie-Claire,‎ (lire en ligne Accès payant)
  3. Thèse de médecine, notice du Sudoc, consultée en ligne le 5 janvier 2016.
  4. a et b Faure 2018.
  5. Emmanuelle Lucas 2016.
  6. (en) Alexander C. McFarlane, « The long-term costs of traumatic stress: intertwined physical and psychological consequences », World Psychiatry, vol. 9,‎ , p. 3-10 (ISSN 1723-8617, PMID 20148146, PMCID 2816923, lire en ligne, consulté le )
  7. « Ch.23 : le changement dans les psychothérapies de femmes victimes de violences conjugales », dans Roland Coutanceau, Joanna Smith, Psychothérapie et éducation - La question du changement, Paris, Dunod, coll. « Psychothérapies », , 384 p. (ISBN 978-2100727490), p. 237-252
  8. « Ch.29 : la dissociation traumatique et les troubles de la personnalité », dans Roland Coutanceau, Joanna Smith, Troubles de la personnalité, Paris, Dunod, coll. « Psychothérapies », , 552 p. (ISBN 978-2100598694), p. 383-398
  9. « Ch.10 : mémoire traumatique et conduites dissociantes », dans Roland Coutanceau, Joanna Smith, Samuel Lemitre, Trauma et résilience - Victimes et auteurs, Paris, Dunod, coll. « Psychothérapies », , 480 p. (ISBN 978-2100576548), p. 115-120
  10. « Assemblée nationale ~ Compte rendu de réunion de la commission spéciale pour l'examen de la proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  11. « Combattre toutes les violences faites aux femmes, des plus visibles aux plus insidieuses | Actualités | Actualités et agenda », sur lecese.fr (consulté le ).
  12. « Harcèlement dans les transports ».
  13. Duguet, A., Lazimi, G., Hervé, C., Jehel, L., Senon, J., Beco, I.D., Ducrocq, F., Lopez, G., Piet, E., & Salmona, M., « Violences sexuelles et autres violences faites aux femmes », Médecine, nos 10-6,‎ , p. 262-268 (ISSN 1952-4196, DOI 10.1684/MED.2014.1118)
  14. « CIIVISE composition », (consulté le ).
  15. « Muriel Salmona «La réalité des violences sexuelles est l’objet d’un déni massif» »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur L'Humanité (consulté le ).
  16. « Muriel Salmona « Des femmes dans un mode de survie extrême » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur L'Humanité (consulté le ).
  17. « Long format | 50 nuances de Grey : la sexualité en danger ? », sur Le Figaro (consulté le ).
  18. Elodie Lepage, « Muriel Salmona : Le vent tourne en faveur des victimes de violences sexuelles », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « Colloque Enquête de Reconnaissance », sur YouTube (consulté le ).
  20. « Enquête de reconnaissance : revue de presse », sur memoiretraumatique.org, .
  21. « Rapport : enquête de reconnaissance 2015 ».
  22. Noémie Roland et al., « Impact des violences sexuelles : le rôle des professionnels de santé Dans le cadre de la campagne « Stop au Déni » », Médecine, vol. 12, no 6,‎ , p. 285-288 (ISSN 1777-2044, lire en ligne)
  23. « Publication des résultats de l'enquête auprès des victimes de violences sexuelles | Observatoire National de L'Enfance en Danger | Oned », sur oned.gouv.fr.
  24. « lettre de l'ONVF n°6 mai 2015 », sur stop-violences-femmes.gouv.fr, .
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  26. Geraldine Brown, « Muriel Salmona : Le livre noir des violences sexuelles », Nouvelles Questions Féministes, vol. Vol. 34,‎ , p. 136–139 (ISSN 0248-4951, lire en ligne, consulté le )
  27. « prostitution : abolition ! », sur abolition2012.fr.
  28. « Pourquoi interdire les punitions corporelles au sein de la famille est une priorité humaine et de santé publique | Blog | Le Club de Mediapart », sur Club de Mediapart.
  29. Gaëlle Dupont, « Violences sexuelles sur les enfants : le déni des adultes », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  30. Collectif, Penser un monde nouveau, Paris, Editions de l'Humanité, , 222 p. (ISBN 978-2-902174-16-4)
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  33. Emmanuelle Lucas, « Violences sexuelles, des pistes pour reconnaître et protéger les victimes », sur la-croix.com, (consulté le ).
  34. Lola Fourmy, « Le manifeste contre les crimes sexuels prône l’information contre la culture du déni », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  35. Anaïs Moran, « Violences sexuelles : « La justice participe à la loi du silence » », sur liberation.fr, (consulté le ).
  36. Sophie Auconie, Marie-Pierre Rixain, « Rapport d'information sur le viol », sur assemblee-nationale.fr, (consulté le ).
  37. a et b Héléna Berkaoui, « L'âge du consentement sexuel fixé à 15 ans », sur publicsenat.fr, (consulté le ).
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  45. Corine Goldberger, « Muriel Salmona : "À six ans, ma mère m’a livrée à des pédocriminels" », sur Marie Claire, (consulté le ).
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  53. HelloAsso, « A notre Santée ! Pour une santé féministe des filles et des femmes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur HelloAsso (consulté le ).
  54. « Qui sommes-nous ? », sur À notre santée (consulté le ).
  55. Décret du 13 juillet 2018, JORF n°0161 du 14 juillet 2018 texte n° 6 [1]
  56. Arrêté de nomination du 4 mai 2022 [2]
  57. [tribune collective] « « N’enfermons pas l’enfant victime d’inceste dans son traumatisme ! Relevons le défi de mieux l’entendre, le protéger, l’accompagner » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  58. a et b « Muriel Salmona : la psy qui traumatise - Causeur », sur Causeur, (consulté le ).
  59. (en) Joseph R., « The neurology of traumatic "dissociative" amnesia: commentary and literature review », Child Abuse Negl., vol. 23, no 8,‎ , p. 715-727 (PMID 10477233, DOI 10.1016/s0145-2134(99)00048-4.)
  60. (en) Linda M. Williams, « Recall of Childhood Trauma: A Prospective Study of Women's Memories of Child Sexual Abuse » [« Souvenirs des traumatismes de l'enfance: une étude prospective »], Journal of Consulting and Clinical Psychology 1994, Vol. 62, No. 6, 1167-1176, vol. 62, no 6,‎ , p. 1167-1176 (résumé, lire en ligne, consulté le )
  61. Valentine faure, « L’amnésie traumatique, une parenthèse de la mémoire encore mal comprise », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Emmanuelle Lucas, « Muriel Salmona, aux sources de la violence », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Valentine Faure, « Muriel Salmona, la psy qui se bat pour les victimes d'amnésie traumatique », Marie Claire,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Kate Rose, « Abuse or Be Abused: Traumatic Memory, Sex Inequality, and Millennium as a Socio-Literary Device, », Dignity: A Journal on Sexual Exploitation and Violence, vol. 3, no 3,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • [portrait] Dominique Perrin, « Muriel Salmona, psy en état d’alerte », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • [portrait] Julie Rambal, « Muriel Salmona, la réparatrice des corps et âmes violentés », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • Carine Janin, « Muriel Salmona, porte-voix des victimes d’inceste », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • [portrait] Cécile Bourgneuf, « Muriel Salmona, oubli ni pardon », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • [entretien] Marie Boëton, « Muriel Salmona : « On n’est jamais responsable des violences qu’on a subies » », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier