Musée Fenaille

musée français d'histoire et d'archéologie à Rodez

Le musée Fenaille est un musée d'histoire, d'archéologie et d'art situé à Rodez dans le département de l'Aveyron.

Musée Fenaille
Façade du musée Fenaille.
Informations générales
Ouverture
Visiteurs par an
31 296 (2019)
Site web
Collections
Collections
Nombre d'objets
25 000
Label
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Hôtel de Jouéry
14 place Raynaldy
12000 Rodez
Coordonnées
Localisation sur la carte de l’Aveyron
voir sur la carte de l’Aveyron
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Origine

modifier

L'histoire du musée Fenaille débute en 1837 par la volonté des premiers membres de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron de créer un musée afin de rassembler de nombreuses et riches collections. Les œuvres abondent et il est rapidement cherché un local afin d'exposer tout cela[1].

L'hôtel de Jouery

modifier

En 1929 le mécène Maurice Fenaille (1855-1937), offre à la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron un hôtel particulier situé dans le centre de Rodez, à côté de l'hôtel de ville : l'hôtel de Jouéry.

En 1937, le musée est inauguré dans ce lieu, 100 ans après sa création, et n'a pas déménagé depuis[1]. Les façades et toitures du Musée sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du [2].

Collections

modifier

Les collections couvrent les périodes allant du Paléolithique à nos jours. Plusieurs appartiennent à la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron. De nombreux bienfaiteurs ont également fait des dons, environ 25 000 pièces constituent le fonds du musée[3].

Le musée Fenaille possède une célèbre collection de statues-menhirs[4], accompagnées d'objets quotidiens du peuple qui occupa le Rouergue au Néolithique.

La vie des Rutènes est illustrée par des sépultures, sculptures, mosaïques et objets de la vie quotidienne.

Le Moyen Âge est représenté avec des sculptures provenant de couvents et d'églises de la région et par des objets de la vie courante.

Le XVIe siècle et la Renaissance sont illustrés quant à eux par des tapisseries commandées par les évêques de Rodez, des vitraux et des sculptures. L'ameublement d'une maison bourgeoise à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle est aussi exposé.

Maurice Fenaille fit la connaissance d'Auguste Rodin en 1885 et devint un de ses mécènes pendant près de 30 ans. Le musée Rodin a déposé six sculptures — une sélections de portraits de Madame Fenaille par Rodin — dans la collection permanente du musée[5].

Sculptures

modifier

Fréquentation

modifier

Source : Fréquentation des Musées de France, ministère de la Culture[14]

Notes et références

modifier
  1. a et b « Le musée aux mille donateurs », sur Musée Fenaille (consulté le ).
  2. Notice no PA00094116, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. « Les chefs-d'œuvre », sur Musée Fenaille.
  4. Masson Mourey, Images du corps en Méditerranée occidentale. Les stèles anthropomorphes néolithiques du sud-est de la France (Vème-IIIème millénaire avant J.-C.), Aix-Marseille Université, Thèse de Doctorat, , 748 p. (lire en ligne)
  5. « Circuit Auguste Rodin et Maurice Fenaille », sur Musée Fenaille.
  6. « Statue-menhir de la Raffinié », sur Musée Fenaille (consulté le ).
  7. « Statue-menhir dite la « Dame de Saint-Sernin » », sur Musée Fenaille (consulté le ).
  8. « Statue-menhir des Maurels », sur Musée Fenaille (consulté le ).
  9. « Statue-menhir de Jouvayrac », sur Musée Fenaille (consulté le ).
  10. « Statue-menhir de Tauriac 2 - Cénomes », sur Musée Fenaille (consulté le ).
  11. « Statue-menhir de Tauriac 1 », sur Musée Fenaille (consulté le ).
  12. « Statue-menhir de Sainte-Léonce », sur Musée Fenaille (consulté le ).
  13. « Statue-menhir de Saumecourte 1 », sur Musée Fenaille (consulté le ).
  14. Ministère de la Culture, « Fréquentation des Musées de France, Musée Fenaille », sur data.culture.gouv.fr (consulté le ).

Annexes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • Patrimoine - Midi-Pyrénées, n°3, avril-, page 60 (auteur : Annie Philippon)

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier