Musée national du Tchad
Le Musée national tchadien est un musée situé dans le quartier Amriguebé, dans le 5e arrondissement de N'Djaména, la capitale du Tchad. Il réunit de nombreux objets qui retracent l'histoire et la culture du pays[2].
Nom local |
Musée national tchadien |
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Type | |
Ouverture | |
Dirigeant |
Koumdé Mbaitoubam[1] |
Site web |
Genre |
Paléontologie, archéologie de l'art sao, ethnologie, patrimoine islamique, art et traditions populaires, préhistoire, histoire |
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Époque | |
Nombre d'objets |
6 000 |
Pays | |
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Ville | |
Quartier |
Amriguebe |
Adresse | |
Coordonnées |
Histoire
modifierLe Musée national tchadien a été fondé par décret gouvernemental du avec pour mission de « sauvegarder les documents et les sites appartenant au patrimoine culturel tchadien, de rassembler les collections éparses, de permettre les études des spécialistes et d'éduquer le public »[3]. Initialement abrité dans des locaux provisoires, il a été transféré en dans l'ancienne mairie de N'Djaména, connue alors sous le nom colonial de Fort-Lamy. Initiée dès 1996 sous l'égide du Centre national d'appui à la recherche (actuel CNRD), une salle de paléontologie y a été ouverte en 1999 [4] en lien avec les prestigieuses mises au jour de fossiles réalisées dans le désert du Djourab. Depuis 2010, le patrimoine national est mis en valeur dans des locaux modernes en vis-à-vis du Palais du , siège de l'Assemblée nationale, et à côté d'un immeuble identique abritant la Bibliothèque nationale.
Exposition permanente
modifierLe musée réunit principalement des collections relevant des arts et traditions populaires, de l'archéologie, de l'histoire, de la paléontologie et du patrimoine islamique[5]. De nombreuses vitrines sont consacrées à la culture des Sao. Une salle consacrée à la paléoanthropologie permet notamment d'observer des moulages des fossiles de Tchadanthropus uxoris, d'Abel (Australopithecus bahrelghazali) et de Toumaï (Sahelanthropus tchadensis).
Expositions temporaires
modifierDes expositions temporaires sont également proposées aux visiteurs, telles que « Habitat traditionnel » en 1990[6], « Sao, le peuple de l'argile au Tchad » en 2007[7] ou « Tchad, sur la piste d'un nouveau berceau de l'humanité » en 2010-2011[8].
Notes et références
modifier- APAnews, « Tchad : 9 296 objets d’art seront rapatriés de la France », (consulté le )
- « Culture : Les 5 choses à (ré) découvrir au Musée national du Tchad », sur tchadinfos.com, (consulté le )
- Lebeuf 1965, p. 152.
- « Musée national tchadien, la salle de paléontologie »
- Le Tchad aujourd'hui, Éditions du Jaguar, Paris, 2010, p. 64 (ISBN 9782869504431)
- Habitat traditionnel : du 11 juin au 31 juillet 1990, Musée national, Tchad, 39 p. (catalogue) [1]
- Dominique Simon-Calafuri, Sao. Le peuple de l'argile au Tchad. Exposition archéologique, du 15 mai au 15 septembre 2007 au Musée national tchadien, 27 p. [2]
- Ahmad Taboye, Michel Brunet (et al.), Tchad, sur la piste d'un nouveau berceau de l'humanité : exposition paléontologique, Musée National de N'Djamena, 12 novembre 2010 au 12 février 2011, Imprimerie du Tchad, 2010, 22 p.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (en) et (fr) Jean-Paul Lebeuf, « Le Musée national tchadien, Fort-Lamy », in Museum International, vol. 18, no 3, janvier/, p. 150-154 [lire en ligne]
- Charles Nugue, Tchad. Sauvegarde du patrimoine culturel national, UNESCO, Paris, 1985, 43 p. [lire en ligne] (rapport technique)
- Ahmad Taboye, Michel Brunet (et al.), Tchad, sur la piste d'un nouveau berceau de l'humanité : exposition paléontologique Musée National de N'Djamena, au , Imprimerie du Tchad, 2010, 22 p.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- « À la découverte de Toumaï au musée national du Tchad, avec Ahounta Djimdoumalbaye », Les Espaces Volontariats (EVFV),
- « Musée national tchadien, la salle de paléontologie»