Muséum Henri-Lecoq

musée en France
Muséum Henri-Lecoq
Entrée du muséum.
Informations générales
Type
musée intercommunal
Ouverture
1873 (inauguration officielle)
Visiteurs par an
24 122 (2014)
29 750 (2015)
31 345 (2016)[1]
Site web
Collections
Label
Localisation
Pays
France
Commune
Adresse
Muséum Henri-Lecoq
15, rue Bardoux
63000 Clermont-Ferrand
Coordonnées
Carte

Le muséum Henri-Lecoq est un musée d'histoire naturelle fondé en 1873 et situé à Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme. Il porte le nom du naturaliste Henri Lecoq, dont le legs à la ville de Clermont-Ferrand forma la base des collections du musée. On y trouve de riches collections dans différents domaines.

Histoire modifier

Façade du musée.

Ce musée a été officiellement inauguré en 1873. Henri Lecoq légua sa collection à la ville de Clermont-Ferrand qui, achetant son hôtel particulier, en fit un musée.

Collections modifier

Botanique modifier

Le département de botanique conserve plus de 200 000 représentants du monde végétal[2], avec en particulier :

  • un herbier constitué de plus de 150 000 parts, dont l'herbier Lecoq[3]
  • une collection de graines
  • une collection de pollens
  • des modèles de poires en plâtre du XIXe siècle et de modèles de champignons

L'herbier du musée Lecoq est conservé avec les herbiers universitaires de Clermont-Ferrand, qui comprennent plus de 430 000 parts et représentent la 3e collection universitaire française et la 4e collection nationale[4].
Ces herbiers ne sont pas accessibles au public.

Géologie modifier

Le muséum Henri-Lecoq possède une grande collection de roches et de minéraux, dont une collection de roches volcaniques de la région, et une collection de pierres précieuses et semi-précieuses.

Paléontologie modifier

Le musée dispose d'une collection de fossiles, de la région et d'ailleurs.

Zoologie modifier

Le musée possède dans ses collections plus de 300 000 représentants du monde animal d'Auvergne et d'ailleurs, avec en particulier[5] :

  • de nombreux animaux naturalisés et présentés dans leur habitat naturel dans les salles du musée, pour les vertébrés
  • environ 200 000 insectes dans les collections, dont celle léguée par le coléoptériste Henri Venet (62 000 spécimens du paléarctique). Elle contient de façon insolite un spécimen du coléoptère endémique d'Auvergne légendaire, Aphodius arvernicus, qui s'avère être une supercherie scientifique[6].
  • une collection de malacologie d’environ 100 000 coquilles. Le Muséum d'histoire naturelle conserve la collection de Pierre-Louis Duclos, acquise en 1854 par Henri Lecoq, constituée de 80 000 spécimens provenant du monde entier et représentant tous les groupes de mollusques.

Histoire des sciences et techniques modifier

Le musée rassemble des collections d'instruments scientifiques et techniques ayant fait partie de collections de grands savants.
Le musée conserve notamment une pascaline inventée par Blaise Pascal qui fut la première machine de l'histoire du calcul mécanique[7] ainsi que la seule machine à calculer opérationnelle au XVIIe siècle[8].

Patrimoine écrit et graphiques modifier

Le muséum possède et présente dans ses expositions des ouvrages historiques, des planches, des cartes et des archives.

Fréquentation modifier

Chiffres de fréquentation du muséum (2001-2018)[1]
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
24 420 18 917 16 647 22 323 26 480 28 729 27 089 27 753 25 841 25 894 17 513 30 118 22 822 24 122 29 750 31 345 44 786 29 615 28 272

Fréquentation du musée[9]

Publications du musée modifier

  • 2014 : Patrick Prugne, Thibault Prugne, Jérémy Cappana, Boris Sabatier et Laurent Bordier, Lecoq en bulles, éditions du muséum Henri-Lecoq. Présentation de la vie et de l'œuvre d'Henri Lecoq et des collections du musée par cinq illustrateurs (ouvrage publié pour accompagner l'exposition du même nom pendant la Nuit Européenne des Musées 2014)[10],[11].
  • 2017 : collectif, illustré par Fabienne Cinquin, Mission catiche !, co-édition du muséum Henri-Lecoq et de La poule qui pond édition. Ouvrage jeunesse sur les loutres et les animaux sauvages de la campagne.

Notes et références modifier

  1. a et b Fréquentation sur la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture et de la Communication
  2. Département de botanique
  3. Description de l'herbier Lecoq sur le site de l'Institut des herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
  4. Gilles Thébaud, « Conservation, valorisation et exploitation scientifique des collections d’herbiers », sur Univege Herbiers (consulté le )
  5. Département de zoologie
  6. Benjamin Calmont et Marie-Françoise Faure, « Pour en finir avec Aphodius arvernicus Hoffmann, 1928 », Arvernsis, vol. 31-32,‎ , p. 1-3 (lire en ligne).
  7. Jean Marguin, p. 48 (1994) Citant René Taton (1963)
  8. Voir paragraphe: Pascaline : Seule machine à calculer opérationnelle au xviie siècle
  9. ministère de la Culture, Fréquentation des Musées de France, (jeu de données), Ministère de la CultureVoir et modifier les données sur Wikidata
  10. La science au fil des bulles au muséum Henri-Lecoq, article dans La Montagne le 7 juillet 2014. Page consultée le 1er mars 2019.
  11. Lecoq en bulles, page de l'exposition Lecoq en bulles sur le site Makado. Page consultée le 1er mars 2019.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Jean Marguin, Histoire des instruments et machines à calculer, trois siècles de mécanique pensante 1642-1942, Hermann, , 206 p. (ISBN 978-2-7056-6166-3)
  • Marie-Françoise Faure, « Au Muséum d'histoire naturelle : la collection malacologique d'Henri Lecoq », La Lettre de l'AM'A (Les Amis des Musées d'art et d'archéologie de Clermont-Ferrand), no 20, 2009-2010.
  • Stéphane Pelucci et Pierre Pénicaud, « Le cabinet d'histoire naturelle d'Antoine Laurent Lavoisier », Sparsae Hors-série, no 4 « Antoine Laurent Lavoisier, instruments et collections en Auvergne : Paris - Thuret - Clermont-Ferrand - New York »,‎ , p. 85-102 (ISSN 2498-0838)

Article connexe modifier

Liens externes modifier

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