Musiciens de la Garde impériale (Premier Empire)

Les musiciens de la Garde Impériale sont les instrumentistes affectés aux régiments d'infanterie, de cavalerie, d'artillerie et autres corps faisant partie de la Garde impériale de Napoléon Ier dont ils constituent les « musiques ».

Défilé des grenadiers de la Garde aux Tuileries en 1810 par Hippolyte Bellangé. En « tête de colonne » marchent les sapeurs, suivis du tambour-major Jean Nicolas Sénot, de la batterie des tambours et de la musique régimentaire.

Dans l'infanterie, le terme désigne les tambour-major, tambours et autres musiciens constituant les diverses « cliques », batteries de tambours, batteries-fanfares et fanfares régimentaires, parties des « têtes de colonne ». Dans les troupes montées (cavalerie et artillerie à cheval), il désigne les trompettes, timbaliers et cymbaliers.

En campagne et sur les champs de bataille, ces musiciens constituaient un moyen de communication, par le jeu des sonneries notamment (céleustique), et scandaient le rythme des déplacements par le biais des marches militaires; sur pied de paix, ces musiciens accompagnaient les parades.

Infanterie

modifier
Image d'Épinal représentant la musique militaire de la Garde illustrant ses différents instruments à vent et percussions.

Sous l'Empire, les musiques de l'infanterie comptaient les instruments suivants : grandes clarinettes, clarinettes en mi-bémol, flûtes et fifres, cors, bassons, trompettes, trombones, serpents, grosse caisse, cymbales, caisse roulante et chapeau chinois. Au combat, les musiciens, hormis les tambours, servaient à l'approvisionnement en munitions et au ramassage des blessés [1]; les tambours, dits « d'ordonnance », marchaient quant à eux à la tête des troupes: Jean-Roch Coignet, capitaine aux grenadiers, raconte ainsi dans ses mémoires que pendant la bataille d'Austerlitz, sur les pentes du plateau de Pratzen, « les tambours dirigés par M.Sénot, leur major, un homme accompli, battaient la charge à rompre les caisses et les tambours et la musique se mêlaient. C'était à entraîner un paralytique[2] ».

Grenadiers et chasseurs à pied (Vieille Garde)

modifier
Le tambour-major Jean Nicolas Sénot en compagnie d'un tambour des grenadiers à pied.

Infanterie de la Moyenne et de la Jeune Garde

modifier

Cavalerie

modifier
Timbalier et trompettes des chevau-légers polonais de la Garde.

Chasseurs à cheval et Mamelouks

modifier

Lanciers

modifier

1er régiment de chevau-légers lanciers polonais

modifier

2e régiment de chevau-légers lanciers

modifier

3e régiment de chevau-légers lanciers

modifier

Grenadiers à cheval

modifier

Dragons

modifier

Éclaireurs

modifier

Unités de cavalerie rattachées à la Garde

modifier

Gardes d'honneur

modifier

{{article cc détaillé|Gardes d'honneur français (1813-1814)}}

Gendarmes d'ordonnance

modifier

Chevau-légers de Berg

modifier

Artillerie

modifier

Artillerie à pied

modifier

Artillerie à cheval

modifier

Dans l'artillerie à cheval, grande et petite tenue des trompettes sont de même coupe - dite « à la hussarde » - que celles de la troupe mais de couleur bleu ciel au lieu d'indigo, flamme et plumet de colback, couverture de selle et portemanteau de même. Le colback est blanc et, comme pour les officiers, toutes les garnitures et passementeries du grand uniforme sont dorées. La pelisse est rouge, bordée de fourrure blanche, la sabretache à fond bleu ciel et garnitures dorées[3].

Gendarmerie

modifier

Marins, génie

modifier

Sapeurs

modifier

Notes et références

modifier

Références

modifier
  1. Liliane et Fred Funcken, « Les uniformes et les armes des soldats du Premier Empire » - Tome 1: des régiments de ligne français aux troupes britanniques, prussiennes et espagnoles, Casterman, 1968, p. 22.
  2. Souvenirs d'un vieux grognard
  3. Voir l'illustration de Maurice Orange en lien externe.

Annexes

modifier

Bibliographie

modifier
  • Liliane Funcken et Fred Funcken, « Les uniformes et les armes des soldats du Premier Empire » : Tome 2: de la Garde impériale aux troupes alliées, suédoises, autrichiennes et russes, Casterman, , 157 p. (ISBN 2-203-14306-1). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Roger Nourisson, « La musique militaire sous le Consulat et l'Empire », Revue du Souvenir Napoléonien, no 379,‎ , p. 2-281 (lire en ligne).

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Troupes montées

modifier

Troupes à pied

modifier