Myster Mask

série télévisée d'animation américaine (1991-1992)

Myster Mask (Darkwing Duck) est une série télévisée d'animation américaine en 91 épisodes de 25 minutes, créée par Tad Stones, produite par les studios Disney. Le premier épisode a été diffusé sur Disney Channel le [1] puis entre le et le sur ABC et des épisodes dans un ordre différent en syndication[1], puis rediffusée par la suite jusqu'au [1].

Myster Mask
Description de l'image Darkwing Duck 1991 logo.svg.
Type de série Animation jeunesse
Titre original Darkwing Duck
Autres titres
francophones
Myster Mask
Genre Comédie
Super-héros
Création Tad Stones
Acteurs principaux Jim Cummings
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Chaîne d'origine Disney Channel (1991)
ABC
Syndication
Nb. de saisons 1
Nb. d'épisodes 91
Durée 25 minutes
Diff. originale

La série a été diffusée en France à partir du dans le Disney Club sur TF1, tout d'abord sous le titre "Mister Mask" puis "Mr. Mask", avant de prendre son titre actuel (après 1993), et en Belgique à partir de 1991 sur RTL-TVI avant d'être diffusée à partir du dans l'émission Chambard, puis à partir de 1998 sur Club RTL.

Synopsis

modifier

Dans la ville de Bourg-les-canards (St. Canard en VO), le justicier Myster Mask combat l'organisation F.O.W.L. (Forfaiture Obscure double Véreuse de Larcin) présidée par le terrible Bec d'Acier. Mais sa véritable identité est celle du simple citoyen Albert Colvert. Il est aidé par son ami Flagada Jones ainsi que par sa fille adoptive, Poussinette[2].

Personnages

modifier

Principaux

modifier
  • Albert Colvert / Myster Mask (Drake Mallard / Darkwing Duck) : le héros de la série. Super-héros un peu gaffeur, Myster Mask est un justicier masqué doté d'un égo démesuré qui lui cause par moments des ennuis. Cependant, lorsqu'il s'applique, il se révèle en général extraordinairement compétent.
Bien qu'étant présenté comme un super-héros, il ne possède pas de super-pouvoirs, comptant à la place sur son intelligence, ses capacités en arts martiaux et divers gadgets pour chasser les criminels. Cela fait de lui une parodie assez évidente de Batman[3] ; l'épisode L'Affaire Myster Mask : Les Origines secrètes lui attribue (ainsi qu'à Sinister Mask) une origine extra-terrestre faisant penser à Superman.
  • Flagada Jones (Launchpad McQuack) : le personnage, déjà vu dans La Bande à Picsou, est ici présent en tant que bras-droit, plutôt gauche, de Myster Mask (ils se sont rencontrés lors du premier épisode L'Affaire Toros Bulba, lorsque Myster Mask s'est écrasé dans le hangar où Flagada entreposait ses avions). Il joue généralement le rôle de pilote pour ce dernier, conduisant son véhicule, et l'aide ou le conseille selon les situations. Bien que pas spécialement plus doué que lui pour combattre les criminels, il est souvent bon conseiller (bien que son aide soit relativement peu utile, puisque Myster Mask, du fait de son égo, écoute rarement les remarques).
  • Poussinette Canardstein (Gosalyn Waddlemeyer) : la fille adoptive de Myster Mask, rencontrée durant L'Affaire Toros Bulba (deux premiers épisodes de la série). Poussinette se caractérise par un tempérament intrépide, et a la fâcheuse manie de pratiquer des sports comme le golf ou le baseball dans la maison. Elle aide souvent son père dans ses missions, et, bien qu'elle lui tape souvent sur les nerfs, il existe un lien fort entre eux.
  • Fenton Crackshell / Robotik (Fenton Crackshell / GizmoDuck) : le personnage, déjà vu dans La Bande à Picsou de 1987, est concurrent et parfois allié de Myster Mask. Il est un peu à l'image de l'inspecteur Gadget bien que, contrairement à ce dernier, il se montre étonnamment compétent quand il se concentre enfin. Tad Stones, le créateur de Robotik a dit s'être inspiré de RoboCop, provenant du film de 1987 sorti la même année que La Bande à Picsou, pour inventer son personnage. D'ailleurs, ce dernier devait s'appeler à l'origine RoboDuck à la place de GizmoDuck[4].
  • Cuicui Bourbifoot (Herbert "Honker" Muddlefoot) : ami et voisin de Poussinette, c'est l'un des rares personnages à connaître l'identité secrète de Myster Mask. Féru de nouvelles technologies et très intelligent, il est capable d'aider le héros en bricolant quelques gadgets.

Secondaires

modifier
  • Les Bourbifoot (Muddlefoot) : les voisins envahissants et plutôt stupides d'Albert Colvert. La famille est constituée de Cuicui et son frère Tank (Tankard H. "Tank"), de Bisou (Binkie), la mère et Craignos (Herbert "Herb"), le père de famille.
  • Commissaire Magret (J. Gander Hooter) : le chef de l'organisation C.H.U.T. (S.H.U.S.H. en VO). Il confie parfois de nouvelles missions à Myster Mask ainsi que de nouveaux gadgets pour l'aider dans son aventure.
  • Vladimir Grizzlykoff : ours d'origine russe, membre lui aussi de l'organisation C.H.U.T., il est contre le fait que l'on donne de nouvelles missions à Myster Mask car il le considère comme incompétent et gaffeur. Dans un épisode, il rejoint le F.O.W.L. pour devenir un agent double.

Antagonistes

modifier
  • Toros Bulba (Taurus Bulba) : le premier ennemi vu dans la série. Toros Bulba est un chef criminel taureau responsable de la mort du grand-père de Poussinette. Ce méchant se distingue des autres par le fait qu'il n'est jamais réellement tourné en ridicule, faisant de lui un méchant assez sombre, fait rare dans cette série. C'est un génie du crime extrêmement intimidant qui fait même peur à ses fidèles sbires. Au début, il est d'abord présenté alors qu'il purge une peine de prison à vie pour ses crimes, mais il est toujours capable de diriger son empire criminel derrière les barreaux avant de pouvoir s'échapper[5].
    Il est semble-t-il tué à la fin de l'épisode, mais revient plus tard dans l'épisode L’Affaire Toros Bulba II, ressuscité par F.O.W.L. en tant que le cyborg Steerminator. Son patronyme est un jeu de mots faisant référence à Tarass Boulba et au fait qu'il soit un taureau (ce qui se dit bull en anglais).
  • Pr Topinambour (Professor Moliarty) : Parodie du professeur Moriarty des aventures de Sherlock Holmes (cette similitude est plus évidente avec son nom original, « Moliarty »).
  • Alfred Hitphoque (Arturo Tuskerninni) : Un morse cinéphile ; il est accompagné d'un groupe de manchots qu'il utilise comme assistants. Il a pour habitude de filmer ses méfaits et les mettre en scène. Son nom français est un jeu de mots faisant référence à Alfred Hitchcock, alors que son nom original est un jeu de mots faisant référence à Arturo Toscanini. Son costume et son groupe de manchots font de lui une parodie du Pingouin, adversaire de Batman.
  • Marmitogaz Jack (Jambalaya Jake) : il s'agit d'un Cadien avec un fort accent qui a décidé de quitter le Bayou pour emménager à Bourg-les-Canards. Il possède un alligator, Jumbo (Gumbo), comme animal de compagnie qui à son opposé est propre et « accro » au ménage. Il vit dans les égouts de la ville.
  • Mégavolt : un rat doté de pouvoirs électrokinésiques, capable de projeter de l'électricité et de contrôler les machines. Mégavolt est persuadé que les ampoules et autres objets électriques sont vivants, et qu'il faut les libérer de l'« esclavage ». C'est aussi un génie scientifique, concepteur de diverses machines. Il est le plus vieux adversaire de Myster Mask. Dans l'épisode L’Affaire Albert Blanc de Soupière, il est dévoilé qu'ils étaient camarades de classe du secondaire. C'est une de ses expériences faite à l'école qui lui donne son pouvoir. Son vrai nom est Edmond Raz des Pâquerettes (Elmo Sputterspark)[5].
  • Liquidator : un chien, ancien homme d'affaires du nom de Bill Flotte (Bud Flood), chef d'une entreprise d'eau en bouteille qui tentait d'augmenter ses ventes en contaminant l'eau de ses concurrents. Poursuivi par Myster Mask, il tombe accidentellement dans l'eau qui venait de contaminée et devient ainsi un être constitué d'eau. Du fait de son ancien métier, il parle souvent en rimes de la même manière que les slogans publicitaire [5].
  • Poker-Naze (Quackerjack) : un canard fabricant de jouets devenu criminel après la faillite de son entreprise à la suite de l'essor des jeux vidéo. Tout comme le Joker, ennemi de Batman, et Toyman, ennemi de Superman, un super-héros a souvent un clown comme adversaire et Myster Mask ne déroge pas à la règle avec Poker-Naze. Excentrique et vêtu à la manière d'un bouffon, il utilise ses jouets comme armes pour ses crimes. Il emploie également des plans si loufoques qu'ils deviennent imprévisibles. Il a également un acolyte nommé Tête de banane (Mister Banana Brain), une marionnette sans vie qui semble être réel pour le criminel[5].
  • Dr Raidi Moudugenou / Dugenou (Reginald Bushroot / Bushroot) : un scientifique originellement canard, transformé en hybride de canard et de plante, à la suite d'une expérience qui consiste à combiner son ADN avec celui d'une plante. Le test de son expérience sur lui-même tourne mal et lui confère des pouvoirs de super-vilain. En effet, tout comme l'Empoisonneuse (Poison Ivy), Il a la capacité de communiquer avec les plantes et de les contrôler. Son activé principale est d'essayer de transformer une personne en plante pour avoir une compagne ou un ami pour tromper sa solitude[5].
  • Sinister Mask (NegaDuck) : un double maléfique de Myster Mask, issu d'un univers parallèle, le Négavers. Bien qu'identique au héros dans l'apparence (sauf pour les couleurs de la tenue) et les compétences, Sinister Mask lui est totalement opposé en termes de personnalité, étant sadique, psychopathe, assoiffé de sang et machiavélique. Il voue une haine naturelle envers Myster Mask qui fait de lui sa Némésis. Il affectionne particulièrement les armes du style tank ou tronçonneuse, et possède parfois sa propre équipe de criminels du nom de "les Cinq Mercenaires" (Fearsome Five), composée de Mégavolt, Poker-Naze, Moudugenou, Liquidator et de lui-même[5].
  • F.O.W.L. (Forfaiture Obscure double Véreuse de Larcin) (The Fiendish Organization for World Larceny en VO) : une organisation criminelle cherchant généralement à conquérir le monde par divers moyens, et s'opposant à l'organisation C.H.U.T. La série se basant sur des histoires d'agent secret, il fallait qu'elle ait son organisation criminelle tout comme dans l'univers James Bond se trouve le SPECTRE. Le même parallèle se trouve entre le C.H.U.T. et le MI6.
    • Bec d'Acier (Steelbeak) : l'agent principal du F.O.W.L., un coq doté d'un bec renforcé à l'acier. Élégant et raffiné, Bec d'Acier emploie en général ses agents, les oisomelettes (Eggmen), pour faire son sale boulot à sa place, mais il lui arrive de s'emporter et de se battre lui-même. Il organise une grande variété de plans, souvent ridicules mais basiquement efficaces, qui finissent immanquablement par être contrés par Myster Mask. Contrairement aux autres méchants qui sont des parodies de super-vilains de comics, il se rapproche plus d'un ennemi de James Bond[5].
    • Amonia Citron-Vert (Ammonia Pine) : Agent du F.O.W.L., c'est une femme de ménage devenue folle à la suite de l'utilisation abusive de produit nettoyant. Elle utilise des outils de nettoyage comme arme.

Production

modifier

Après le succès de la série La Bande à Picsou de 1987, l'entreprise Disney voulait développer de nouvelles séries le plus rapidement possible et pour cela, elle a créé un bloc de programmes nommé Disney Afternoon. Plusieurs nouvelles séries ont suivi pour alimenter ce bloc, telles que Tic et Tac, les rangers du risque et Super Baloo puis Myster Mask[6].

Tad Stones a déclaré que, pour la série, il s'est inspiré de l'épisode Un canard boiteux (Double-O-Duck) de la saison 1 de La Bande à Picsou qu'il a lui même développé. Il a donc repris l'idée de cet épisode, une parodie de James Bond mettant en scène Flagada Jones luttant contre une organisation criminelle (déjà nommé F.O.W.L dans cet épisode). Le concept d'un autre épisode à également été repris, celui de l'épisode Le Canard masqué (The Masked Mallard) de la saison 2 avec Picsou devenant un justicier masqué. Il a été décidé, au lieu d'utiliser Flagada, de prendre comme personnage principal une création originale qui serait le justicier masqué. Flagada est relayé au rôle de personnage secondaire. Cela a donc conduit à la série Myster Mask[4],[6].

La série devait dans un premier temps se nommer Double-O-Duck mais le terme "Double-O" était protégé par le droit d'auteur détenu par Cubby Broccoli, producteur des films de James Bond[7]. Un concours a été organisé dans le studio pour trouver le nom de la série et c'est le scénariste Alan Burnett qui a proposé le nom Darkwing, ressemblant à Nightwing, identité de Robin après avoir quitté Batman. Stones ajoute le mot Duck pour coller à l'univers donnant Darkwing Duck, traduit en France par Myster Mask. La série va également s'inspirer de plusieurs autres éléments des comics et plus précisément de l'Âge d'argent des comics prenant des inspirations comme Jimmy Olsen se transformant en Turtle Boy ou en Elastic Lad et la série Le Frelon vert (The Green Hornet) prenant toujours l'idée du justicier et de son acolyte. Stone indique que l'idée d'ajouter à Myster Mask, une fille adoptive du nom de Poussinette provient du fait d'avoir imaginé l'idée de ce qui se passerait si Batman devait élever une petite fille et cela permet de donner du cœur et une réelle dynamique à la série[4].

D'après Stones, Myster Mask n'est pas tout à fait une série dérivée de La Bande à Picsou mais plutôt un univers alternatif[8], ce qui explique pourquoi Flagada n'a pas tout à fait la même personnalité et les mêmes compétences de pilotage dans les deux séries[6].

Fiche technique

modifier
  • Titre original : Darkwing Duck
  • Titre français : Myster Mask
  • Création : Tad Stones
  • Réalisation : Tad Stones
  • Direction artistique : Fred Warter
  • Conception des personnages : Toby Shelton (supervision)
  • Animation : Toby Shelton (supervision)
  • Musique : Philip Giffin
  • Production : Alan Zaslove, Tad Stones, Toby Shelton
  • Sociétés de production : Walt Disney Television Animation
  • Société de distribution : ABC
  • Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langue originale : anglais américain
  • Format : couleur — 35 mm — 1,33:1 — son mono
  • Genre : animation, humour
  • Nombre d'épisodes : 91 (1 saison)
  • Durée : 25 minutes
  • Dates de première diffusion :

Distribution

modifier

Voix originales

modifier

Voix françaises

modifier
Source VF : Planète Jeunesse[9]
Version française
  • Société de doublage : Télétota
  • Direction artistique : Nathalie Raimbault
  • Adaptation des dialogues : Patricia Angot

Épisodes

modifier
Drapeau des États-Unis États-Unis Drapeau de la France France Disney+ Fr
Saison Épisodes Début Fin Saison Épisodes Début Fin Saison Épisodes Diffusion
1 65 1 92 ? 1 78
2 13
3 13 2 13

Sorties vidéo

modifier

Deux coffrets de trois DVD chacun intitulés Darkwing Duck sont sortis en 2006 et 2007 en zone 1 (États-Unis et Canada, standard NTSC) et contiennent chacun 27 épisodes de la série, dans l'ordre original de diffusion. Ainsi le premier coffret commence par le pilote en deux parties Darkly Dawns the Duck. Ces DVD comportent en plus de la version originale anglaise une piste audio française et un sous-titre anglais pour malentendants :

- Darkwing Duck Volume 1 (Coffret 3 DVD) (pilote en deux parties + 25 épisodes) sorti le  : épisodes 1 à 25 + épisodes 53 et 54. ASIN B000FS9MUQ
- Darkwing Duck Volume 2 (Coffret 3 DVD) (27 épisodes) sorti le  : épisodes 26 à 52. ASIN B000Q6775E

Produits dérivés

modifier

Bandes dessinées

modifier

Il existe très peu de bandes dessinées ayant été faite dans l'univers de Myster Mask. Selon la base INDUCKS, il y aurait environ 80 histoires[10].

En fin d'année 1991 et en parallèle de la diffusion de la série, Disney Comics publie une mini-série de bandes dessinées Myster Mask en quatre numéros[11].

Après une grande période d'absence, le , Boom! Studios annonce la publication d'une mini-série de quatre numéros de Myster Mask, intitulée The Duck Knight Returns, à partir de juin de la même année. La série est écrite par Aaron Sparrow, Ian Brill et dessinée par James Silvani[12]. Après la publication des 4 numéros, la série va être reconduite et se terminera en avec un total de 18 numéros[13]. Le début de l'histoire a été publiée le en France dans le numéro 187 du magazine Super Picsou Géant sous le nom de Le retour du justicier masqué...[14] reprenant les 4 premiers numéros. Les numéros suivants sont inédits en France.

Le , Aaron Sparrow et James Silvani sont de retour sur une toute nouvelle série Myster Mask, éditée cette fois-ci par Joe Books[15]. La première histoire de la série est publiée le et se nomme Orange is the New PurpleOrange is the New Purple[16]. Ces histoires sont inédites en France.

Depuis , une nouvelle série est publiée par Dynamite Entertainment[17].

Jeux vidéo

modifier

Autour de la série

modifier
  • Le personnage de Myster Mask est une parodie de super-héros reprenant la plupart des clichés liés à ces personnages, tels que des méchants mégalomanes (comme Poker-Nase, qui ressemble fortement au Joker de l'univers de Batman, ou le professeur Moudugenou correspondant à l'Empoisonneuse du même univers) ou encore son identité secrète et des voisins trop curieux, la présence d'un double maléfique (rappelant le Bizarro de Superman, le Zoom de Flash, le Venom de Spider-Man, ou le capitaine Pollution du capitaine Planète), sans oublier une panoplie de gadgets plus ou moins fonctionnels[3]. Il y a même une version du professeur Q des films de James Bond sous le nom de « Commissaire Magret » qui apparaît dans certains épisodes.
  • Lorsque Myster Mask apparaît face à des criminels, il déclare :
    « Je suis la terreur qui corrige les erreurs,
    je suis à la justice ce que (comparaison avec, le plus souvent, des aliments, ou des objets),
    je suis Myster Mask ! ».

Parmi les comparaisons, on peut noter « ce que la vinaigrette est à la salade », « ce que la neige est au skieur », « ce que la sardine est à l'huile », cette dernière revenant régulièrement.

  • Les références à d'autres dessins animés, bandes dessinées et films sont légion. Le héros est secondé par son coéquipier qui n'est autre que Flagada Jones qui quitte La Bande à Picsou. D'autre références sont aussi présentes tel que Robotik (Gizmoduck en anglais), le comptable de Balthazar Picsou (super-héros à ses heures, dans la série La Bande à Picsou), concurrent de Myster Mask, ainsi que le visage de Picsou parfois caché dans une affiche du décor. D'ailleurs les villes de Canardville et Bourg-les-Canards sont très proches (selon certaines versions elles seraient deux cités voisines séparées par un fleuve, comme les villes de San Francisco et Oakland, Canardville étant une banlieue de Bourg-les-Canards).
  • Le générique français de la série était interprété par Anne.
  • Une grande partie des animations ont été réalisées par le studio d'animation français de Disney.
  • La série La Bande à Picsou (2017) reprend Myster Mask et son univers[19]. Dans la première saison de la série, à partir de l'épisode 11 Attention au C.O.P.A.I.N. (Beware the B.U.D.D.Y. System !), Myster Mask est présenté comme un personnage de fiction et la star d'un show télévisé dont Flagada est fan. Mais l'on apprend dans les saisons suivantes qu'Albert Colvert existe réellement dans cet univers et nous pouvons suivre ses aventures en tant que super-héros[20]. Dans la saison 3, un épisode spécial d'une heure nommé Ça craint un Mask ! (Let's Get Dangerous!) est focalisé sur Myster Mask. En effet, la ville de Bourg-les-canards et différents personnages de l'univers dont Poussinette sont introduits dans la série[21],[22].

Un reboot de la série Myster Mask serait en développement pour la plateforme Disney+. Aucun auteur n'a encore été dévoilé pour l'instant, mais la série devrait être produite par Seth Rogen, Evan Goldberg, James Weaver et Alex McAtee de Point Grey Pictures[23],[24].

Notes et références

modifier
  1. a b et c (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 131
  2. (en-US) Facebook et Twitter, « Disney's 'Darkwing Duck' enlists a super fowl in fight against crime; ABC telecasts Easter Parade », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  3. a et b Des comparaisons sont faites entre Myster Mask et DC Comics, en montrant des couvertures de Myster Mask parodiant celles de Batman dans « Myster Mask le retour », Super Picsou Géant n°187,‎ , p. 5-6
  4. a b et c (en) « The Tad Stones Interview — Part 2 », sur Animation World Network (consulté le )
  5. a b c d e f et g (en-US) « Darkwing Duck’s 10 Best Villains, Ranked », sur CBR, (consulté le )
  6. a b et c (en-US) Avery Kaplan, « Syndicated Comics », sur The Beat, (consulté le )
  7. Le Matricule Double-O n'est pas utilisé dans le service d'espionnage britannique, c'est une création de Ian Fleming.
  8. (en-US) « Is Darkwing Duck Connected to DuckTales? The Show's Creator Clears Everything Up », sur /Film, (consulté le )
  9. Myster Mask : Fiche et doublage sur Planète Jeunesse.
  10. « Mystermask | Base de données I.N.D.U.C.K.S. », sur inducks.org (consulté le )
  11. (en) Base INDUCKS : KJL 001He is the terror that flaps in the night
  12. « ECCC: Whack, Smack! “Darkwing Duck” is Back - Comic Book Resources », sur web.archive.org, (consulté le )
  13. « Blog@Newsarama » Blog Archive » BOOM’s Disney Era Officially Ends in October », sur web.archive.org, (consulté le )
  14. (en) Base INDUCKS : XU DARB 1ALe retour du justicier masqué...
  15. « DARKWING DUCK Returns to Comics | Nerdist », sur web.archive.org, (consulté le )
  16. (en) Base INDUCKS : XU DARJ 1Orange is the New PurpleOrange is the New Purple
  17. (en) Lee Freitag, « Disney’s Darkwing Duck Gets Dangerous Again in a New Series », sur CBR, (consulté le )
  18. « Souvenez-vous : Myster Mask ! - Les Trésors d'Oncle Scrooge », sur Gameblog (consulté le )
  19. (en) « Darkwing Duck Confirmed for 'DuckTales' Revival », sur EW.com (consulté le )
  20. (en-US) « Disney's New Darkwing Duck Is No Longer a Batman Parody », sur CBR, (consulté le )
  21. (en) « 'DuckTales' surprises Comic-Con with 'Rescue Rangers,' Lin-Manuel Miranda », sur EW.com (consulté le )
  22. (en) « DuckTales: Darkwing Duck 'Let's Get Dangerous!' Season 3 Exclusive Clip - IGN » (consulté le )
  23. « Disney+ prépare un reboot de la série "Myster Mask" », sur BFMTV (consulté le )
  24. (en-US) Joe Otterson et Joe Otterson, « ‘Darkwing Duck’ Reboot in the Works at Disney Plus (EXCLUSIVE) », sur Variety, (consulté le )

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier