Nébian

commune française du département de l'Hérault

Nébian [ne.bjɑ̃] (en occitan Nevian [ne.'βjan]) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.

Nébian
Nébian
Vieille rue
Blason de Nébian
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Clermontais
Maire
Mandat
Francis Bardeau
2020-2026
Code postal 34800
Code commune 34180
Démographie
Gentilé Nébianais
Population
municipale
1 512 hab. (2021 en évolution de +7,85 % par rapport à 2015)
Densité 154 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 36′ 26″ nord, 3° 25′ 57″ est
Altitude 107 m
Min. 39 m
Max. 289 m
Superficie 9,79 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Clermont-l'Hérault
(banlieue)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont-l'Hérault
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Nébian
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Nébian
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Nébian
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Nébian

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Dourbie, le ruisseau du Lieutre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Salagou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Nébian est une commune rurale qui compte 1 512 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est dans l'agglomération de Clermont-l'Hérault et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Nébianais ou Nébianaises.

Géographie

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Carte

Village héraultais proche de Clermont-l'Hérault. Son activité principale repose sur la culture de la vigne et la production du vin.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 795 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-André-de-Sangonis à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : « le Salagou »[8], d'une superficie de 12 794 ha, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[10] : le « massif de la Ramasse » (391 ha), couvrant 3 communes du département[11] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] : le « massif de Mourèze et la plaine agricole et garrigues de Péret » (8 126 ha), couvrant 13 communes du département[12].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Nébian est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont-l'Hérault[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (59,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,8 %), zones urbanisées (8 %), forêts (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Nébian est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dourbie. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1997, 2016 et 2019[16],[14].

Nébian est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Nébian.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 700 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 695 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Nébian est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[21].

Toponymie

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La commune a été connue sous les variantes : in Nibiano (990), villa que vocant Nibiano (1008), castro Nibiano (1112), apud Nibianum (1122), ad Nibianum (1129), castel de Nebian (1160), terminio Nibiani (1174), P. Raimunz de Nebia (1185), parrochia S. Juliani de Nebiano (1234, 1252), Nebian (1643) etc.

Le nom dérive d'un domaine gallo-romain, gentilice latin Naevius + suffixe -anum[22].

Histoire

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Les Hospitaliers

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Il existait à Nébian une commanderie qui a appartenu aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Héraldique

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Blason de Nébian Blason
Coupé : au premier d'azur au soleil d'or, au second de gueules au cep de vigne au naturel feuillé de sinople et fruité d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1803 Antoine Desfours    
1803 1807 O. Arnihac    
1807 1815 J-P Delpon    
1815 1819 P. Vaisse    
1819 1822 G. Vernazobres    
1822 1829 B-L Beloury    
1829 1834 P-E Blanc    
1834 1843 M. Beloury    
1843 1851 L. Arnihac    
1851 1852 G. Vernazobres    
1852 1856 J. Vernazobres    
1856 1875 P. Blanc    
1875 1881 Samuel Donnadieu    
1881 1896 Ismael Crouzet    
1896 1900 Albert Desfours    
1900 1908 Léon Calvie    
1908 1925 Fortuné Audran    
1925 1935 Joseph Lecou    
1935 1945 Joseph Vidal    
1945 1967
(décès)
Joseph Vidal SFIO Viticulteur, conseiller général (1945-1949)
1967 1971 Marcel Vidal
(fils du précédent)
SFIO Conseiller général (1967-2004)
1971 1990 Julien Vidal    
1990 mars 2001 Aimé Laurent    
mars 2001 2014 François Lieb    
2014 en cours Francis Bardeau PS Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

En 2021, la commune comptait 1 512 habitants[Note 8], en évolution de +7,85 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7537958709099991 0811 1021 1031 031
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0551 057981935953860752795866
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9239289719411 0021 036984979906
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
8828547807729571 0261 0911 1001 358
2017 2021 - - - - - - -
1 3881 512-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 635 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 540 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 920 [I 6] (20 330  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 7,8 % 11 % 12,6 %
Département[I 9] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 886 personnes, parmi lesquelles on compte 75,9 % d'actifs (63,3 % ayant un emploi et 12,6 % de chômeurs) et 24,1 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 183 emplois en 2018, contre 181 en 2013 et 155 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 564, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,2 %[I 12].

Sur ces 564 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 114 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 88,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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101 établissements[Note 11] sont implantés à Nébian au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 101 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
2 2 % (6,7 %)
Construction 27 26,7 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
22 21,8 % (28 %)
Information et communication 3 3 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 1 1 % (3,2 %)
Activités immobilières 5 5 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
13 12,9 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
24 23,8 % (14,2 %)
Autres activités de services 4 4 % (8,1 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,7 % du nombre total d'établissements de la commune (27 sur les 101 entreprises implantées à Nébian), contre 14,1 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[27] :

  • E.pieces Froid, vente à distance sur catalogue spécialisé (344 k€)
  • Superette A Bieres, commerce de détail de boissons en magasin spécialisé (151 k€)
  • Jc-Farret Carrelages, travaux de revêtement des sols et des murs (0 k€)

Agriculture

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La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[28]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 130 83 43 36
SAU[Note 14] (ha) 536 539 478 297

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 130 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 83 en 2000 puis à 43 en 2010[30] et enfin à 36 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 72 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[31],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 536 ha en 1988 à 297 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 4 à 8 ha[30].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Jardin public, lieu de réunion de tous les jeunes Nébianais.
  • Stade municipal, stade du FC Nébian. À la suite de la décision de la mairie, le stade n’existe plus depuis l'année 2013 et sa destruction pour laisser place à un lotissement. En 2016, le chantier est toujours en l'état, les vestiaires existant encore.
  • Église Saint-Julien-de-Brioude, avec un sarcophage wisigothique.
  • Commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
  • Chapelle Saint-Jean-de-Lestinclières.
  • Place de la Liberté : tour de l'horloge et porte avec une herse, fontaine dite le "griffe".
  • Le village fortifié (avec tour et demi-tours).
  • Les vieilles rues.
  • La source de Navis, avec un système d'irrigation datant du Moyen Âge et une calade restaurée.
  • Mairie.
  • Salle des fêtes.

Personnalités liées à la commune

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  • Henri Prades (1920-1989), instituteur et archéologue amateur, découvreur du site de Lattara, natif de Nébian d'une famille d'immigrants espagnols[32].

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Clermont-l'Hérault, il y a une ville-centre et deux communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[29].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Clermont-l'Hérault », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Nébian ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montpellier », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Nébian » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Nébian » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Nébian » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Nébian » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Léon Blanquet, « Histoire et folklore de notre région : les distractions à Nébian dans les années 1850-1860 », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, no 17,‎ , p. 2-12
  • Jean Chevalier, « Le Château de Nébian », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 83-85,‎ , p. 50-58
  • René Desfours et Claude Compan, « Nébian au temps du Chasselas », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 173-175,‎ , p. 57-61
  • « Histoire et folklore de notre région : Nébian », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, no 18,‎ , p. 8-10
  • Mission Archives 34, Archives communales de Nébian : répertoire numérique détaillé, Montpellier, Mission Archives 34, , 109 p.
  • Laurent Schneider, « Recherches récentes sur la campagne lodévoise, le cas d'un terroir : Nébian de l'Antiquité à la fin du Moyen–Âge », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, nos 7-8,‎ 1991-1992, p. 69-87 (lire en ligne)

Fonds d'archives

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Articles connexes

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Liens externes

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