NAOS
logo de NAOS
Logo de NAOS.

Création 1977
Dates clés 1978 Création de la marque Institut Esthederm

1995 Création de la première eau micellaire

2018 Premier congrès international sur l'écobiologie

Fondateurs Jean-Noël Thorel
Forme juridique SAS
Slogan Inspiré par la vie, animé par le cœur
Siège social Aix-en-Provence
Drapeau de la France France
Président Jean-Noël Thorel
Effectif 3 000 (2021)
Site web https://naos.com/fr/

Chiffre d'affaires 635 000 000 euros (2021)

NAOS est une entreprise multinationale française qui conçoit, fabrique et commercialise dans le monde entier des produits pour le soin et la santé de la peau sous les marques Bioderma, Institut Esthederm et État pur. Les produits de ces trois marques font l'objet d'études cliniques, publiées dans des revues à comité de lecture.

La société est détenue intégralement depuis 2018 par un fonds de dotation à visée philanthropique, la Jean-Noël Thorel Foundation.

Historique modifier

Jean-Noël Thorel, pharmacien biologiste, fonde en 1977 à Rungis le Centre d’études et de recherche en esthétique et dermatologie appliquée (CEREDAP)[1]. Il se rend ensuite à Manosque puis Aix-en-Provence une dizaine d'années plus tard, pour sa proximité avec l'industrie pharmaceutique montpelliéraine. Son but est de faciliter l'introduction de la biologie dans les cosmétiques[2].

En 1985, Jean-Noël Thorel fonde la société DIPTA (Développement Industrialisation et Promotion de Technologies Avancées). Aujourd'hui, les 3 marques Bioderma, Institut Esthederm et État pur sont réunies sous une seule entité, NAOS[3],[4].

En 1995, Bioderma développe une nouvelle technologie de démaquillant grâce aux micelles. Ces dernières permettent de capturer les salissures sans détruire le microbiome[5]. L’eau micellaire Créaline H2O de Bioderma est inventée. Elle est devenue le produit de beauté le plus recommandé au monde selon Vogue[6].

En 2002, la société se lance sur les marchés internationaux. Huit ans après, Bioderma est la troisième marque la plus prescrite en France par les médecins derrière Avène des Laboratoires Pierre Fabre et La Roche Posay de L'Oréal[7].

En , Jean-Noël Thorel coorganise avec Miroslav Radman le premier sommet de l'écobiologie, en Croatie[8],[9]. Des chercheurs provenant de 30 pays[10][source secondaire souhaitée], dont plusieurs Prix Nobel[réf. nécessaire], ont pris part à cette rencontre. L'écobiologie est définie comme une approche au service de la nature, des êtres humains, du vivant ; comme un moment fondateur concernant la biologie humaine en général et le processus de vieillissement en particulier[8].

En 2019, le laboratoire Bioderma de NAOS s'est associé avec l'Institut Curie pour ouvrir un centre de soin et de recherche sur les effets secondaires sur la peau des traitements contre le cancer[11][source secondaire souhaitée].

NAOS finance depuis 2019 un programme de recherche visant à développer pour un pansement favorisant la régénération de la peau sur les zones brûlées, en collaboration avec une équipe de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale de Nantes[12],[13].

En 2020, NAOS publie une étude sur les effets des gels hydroalcooliques, qui dé-sèchent la peau. 84 % des utilisateurs se plaignent de dessèchement. NAOS commercialise un soin contenant une phase lipidique qui permet de limiter ces effets négatifs. Les bénéfices tirés de la vente de ce produit ont été reversé durant toute l'épidémie de Covid-19 à des fondations œuvrant pour prévenir la pandémie[14],[15].

Organisation et données financières modifier

L'unique site de production des produits des trois marques du groupe est situé en France à Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône[16].

Le premier marché de NAOS est la France. Elle réalise cependant 77 % de son chiffre d'affaires à l’international, notamment en Asie où elle est bien implantée[17]. Son business model est basé sur la prescription par les dermatologues. Tous les produits sont conçus en partenariat avec eux, et commercialisés via un circuit de distribution médical[18].

Selon le magazine Beauty INC, NAOS en 2020 est classé à la 47e place des groupes industriels de la beauté et est en progression moyenne constante avec 12 % de croissance organique en autofinancement depuis 20 ans[19].

photo du fondateur de NAOS
Jean-Noël Thorel, fondateur de NAOS, en 2014

En 2018, Jean-Noël Thorel souhaite clarifier et pérenniser la finalité de l’entreprise. Avec Céline Nebout, ils cèdent 100 % de leurs actions chez NAOS à la Jean-Noël Thorel Foundation. Le contrôle des activités NAOS est alors détenu par ce fonds de dotation (structure philanthropique) dont la mission est la réalisation du potentiel humain[9].

Marques et produits modifier

Les trois principales marques de produits commercialisées par NAOS sont Bioderma (1977 ; produits dermatologiques)[7],[5], Institut Esthederm (1978 ; produits esthétiques)[20],[5], et État pur (2011 ; produits de soin personnalisé[5])[7],[21]. État pur a obtenu le prix d'excellence de la beauté Marie Claire en 2012[21].

Les eaux micellaires font partie des produits best-sellers de l'entreprise[16]. Et notamment la Créaline H20 de Bioderma, dont un exemplaire est vendu toutes les deux secondes dans le monde[6]. En 2017, 60 Millions de consommateurs classe ce démaquillant en n° 1 dans son comparatif[22].

471 produits de la marque Bioderma font l'objet d'évaluation par Que Choisir[23]. Bioderma fait partie, avec Vichy, des deux marques de cosmétiques vendues en pharmacie les plus suivies sur les réseaux sociaux[24].

NAOS met à disposition l'outil ASK Naos qui permet de connaître toutes les compositions de ses formules des produits de trois marques, en flashant par exemple le QR code présent sur chaque produit[25].

Notes et références modifier

  1. « INSTITUT ESTHEDERM, LA MARQUE QUI PREND (VRAIMENT) SOIN DE NOTRE PEAU », sur Shoelifer.com, (consulté le )
  2. « Comment Bioderma et Esthederm poursuivent leur déploiement à l’international », sur La Tribune, 2021-06-10cest07:03:00+0200 (consulté le )
  3. « Société NAOS LES LABORATOIRES : Chiffre d'affaires, statuts, Kbis », sur pappers.fr (consulté le )
  4. « NAOS (AIX-EN-PROVENCE) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 535236418 », sur www.societe.com (consulté le )
  5. a b c et d Prisma Média, « Bioderma : découvrez l'histoire d'une success story à la française - Gala », sur Gala.fr (consulté le )
  6. a et b Condé Nast, « Pourquoi cette eau micellaire se vend toutes les 2 secondes à travers le monde ? », sur Vogue France, (consulté le )
  7. a b et c « Jean-Noël Thorel : Fondateur de Bioderma et de la marque Institut Estherdem », sur lsa-conso.fr (consulté le )
  8. a et b Rémi Maghia, « 1er Sommet de l’Écobiologie, 18 et 19 avril 2018 – Split, Croatie », Dermato Mag, vol. 6, no 3,‎ (ISSN 2271-8273, DOI 10.1684/dm.2018.88, lire en ligne, consulté le )
  9. a et b Christine Fallet, « L’écobiologie, une nouvelle façon de considérer la peau », Le quotidien du médecin,‎ (lire en ligne Accès limité)
  10. « The ecobiology summit - April 18 & 19 - 1st edition Split - Croatia - NAOS », sur The ecobiology summit (consulté le )
  11. « L’Institut Curie et BIODERMA s’associent et ouvrent un Espace de Soins et d’Etude de la Peau à Paris », sur curie.fr (consulté le )
  12. « Le pansement du futur sera régénératif pour les brûlures », sur Les Échos, (consulté le )
  13. « Innovation. SUccESS au CHU de Nantes : un pansement pour soigner les brûlures est en développement », Ouest France,‎ (lire en ligne)
  14. (en) Sylvie Callejon, Félix Giraud, Florence Larue et Armonie Buisson, « Respect of Skin Microbiome with Different Types of LeavE-on Skincare Products, an Ecobiological Approach », Preprints,‎ (DOI 10.20944/preprints202005.0500.v1, lire en ligne, consulté le )
  15. « BFMTV répond à vos questions : Gel hydroalcoolique, danger pour les mains ? - 03/12 » (consulté le )
  16. a et b « Bioderma, Institut Esthederm, État pur : 100 % "made in Aix" » Accès payant, sur LaProvence.com, (consulté le )
  17. « Comment Bioderma et Esthederm poursuivent leur déploiement à l’international » Accès limité, sur La Tribune, (consulté le )
  18. « Bioderma, la biologie au service des peaux à problèmes », sur parismatch.be, (consulté le )
  19. (en-US) Alex Wynne,Jenny B. Fine,Allison Collins,Samantha Conti,Ryma Chikhoune,Mayu Saini,Tianwei Zhang,Faye Brookman,James Manso,Sandra Salibian,Kelly Wetherille et Alex Wynne, « 2021’s Top 100 Global Beauty Manufacturers » Accès payant, sur WWD, (consulté le )
  20. « Soin protecteur Bronz Repair de Esthederm », sur Prescription Beauté (consulté le )
  21. a et b « Etat Pur: la cosmétique en toute transparence », sur BFMTV (consulté le )
  22. « Les meilleures eaux micellaires ne sont ni les plus chères et ni les labellisées bio », sur Le Huffington Post, (consulté le )
  23. « Substances toxiques dans les cosmétiques », sur quechoisir.org (consulté le )
  24. « Cosmétiques vendus en pharmacie : Bioderma et Vichy, en tête sur les réseaux sociaux », sur ladepeche.fr (consulté le )
  25. « Et une sélection shopping 100 % clean ! », sur Grazia, (consulté le )

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Ouvrages modifier

Publications académiques modifier

  • Ludivine Flagel, « L'adaptabilité du marketing face à la diversité des marchés à l'international : le cas du Laboratoire dermatologique Bioderma », Thèse de Pharmacie ; Bordeaux 2,‎ (lire en ligne Accès limité)
  • (pt) Marie Coffinet, « Implementation of a consumer-centric digital strategy for Bioderma Ireland », Dissertação de mestrado, Iscte - Instituto Universitário de Lisboa,‎ (lire en ligne)
  • « Etude de cas Bioderma. », INSEEC Bachelor Lyon,‎ (lire en ligne)

Articles modifier

  • (en) Trompezinski S, « Assessment of a new biological complex efficacy on dysseborrhea, inflammation, and Propionibacterium acnes proliferation. », Clin Cosmet Investig Dermatol,‎ (DOI 10.2147/CCID.S110655)
  • (en) Charles Taieb, « Interest in Micellar Solution to Reduce Unpleasant Skin Sensations », Clin Cosmet Investig Dermatol,‎ (DOI 10.2147/CCID.S318802)
  • (en) Anita Krisko et Miroslav Radman, « Protein damage, ageing and age-related diseases », Open Biology,‎ (DOI 10.1098/rsob.180249, lire en ligne)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier