NCSM Fredericton (FFH 337)
Pour les autres navires du même nom, voir NCSM Fredericton.
Cet article est une ébauche concernant une unité ou formation militaire canadienne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Le NCSM Fredericton (FFH 337), est une frégate de la Marine royale canadienne, le huitième de la classe Halifax. En service depuis 1994, il est assigné aux Forces maritimes de l'Atlantique et son port d'attache est la Base des Forces canadiennes Halifax, à Halifax en Nouvelle-Écosse.
| NCSM Fredericton | |
 HMCS Fredericton à Iqaluit au Nunavut, au nord du Canada
| |
| Type | Frégate de patrouille polyvalente |
|---|---|
| Classe | Classe Halifax |
| Histoire | |
| A servi dans |  Marine royale canadienne
|
| Chantier naval | Saint John Shipbuilding Ltd. |
| Lancement | 1994 |
| Statut | En service au  Canada
|
| Équipage | |
| Équipage | 225 officiers et hommes du bord (incluant le personnel aérien) |
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 134,2 mètres |
| Maître-bau | 16,5 mètres |
| Tirant d'eau | 7,1 mètres |
| Déplacement | 5 032 tonnes à pleine charge |
| Propulsion | principale: deux turbine à gaz General Electric LM2500 secondaire: un moteur diésel Pielstick de 20 cylindres |
| Puissance | 47 500 chevaux-vapeur sur l'arbre (turbine) ou 8 800 chevaux-vapeur (diésel) |
| Vitesse | 30 nœuds |
| Caractéristiques militaires | |
| Armement | 24 torpilles Honeywell Mk 46 Mod 5 16 missiles surface-air Raytheon RIM-7 Sea Sparrow 8 missiles surface-surface Boeing RGM-84 Harpoon 1 canon Bofors 57 mm Mk2 1 système de défense rapprochée Vulcan Phalanx 20 mm Mk15 CIWS 6 mitrailleuses lourdes calibre .50 (12,7 mm) |
| Rayon d'action | 7 100 milles marins à 15 nœuds (turbine), 4 500 milles marins à 18 nœuds (diésel) |
| Aéronefs | un CH-148 Cyclone |
| Carrière | |
| Pavillon | Canada |
| Port d'attache | Halifax |
| Indicatif | FFH 337 CGAN (MMSI 316143000) |
modifier  |
|
Historique
modifier
Le NCSM Fredericton est le deuxième navire à porter ce nom aorès le NCSM Fredericton (K245) en service de 1941 à 1946.
Armement
modifierEn 2018, l'hélicoptère embarqué CH-124 Sea King est remplacé par un CH-148 Cyclone dans le cadre du remplacement de ces appareils au sein de la Marine canadienne par 28 Cyclones du constructeur Sikorsky à partir de novembre 2008[1].
Carrière opérationnelle
modifierLe NCSM Fredericton sert principalement dans l'océan Atlantique pour la protection de la souveraineté territoriale du Canada et l'application de la loi dans sa zone économique exclusive. La frégate a participé dans de nombreuses opérations de lutte anti-terrorisme (golfe Persique, Mer Rouge), et patrouille régulièrement l'océan Atlantique dans le cadre de missions de l'OTAN au sein de sa force navale Standing NATO Maritime Group 2 (SNMG2).
Le , un incendie se déclare dans la salle des machines du navire ; le Fredericton fait courte escale à Halifax avant de repartir pour la mer. Le , il est envoyé dans la mer Méditerranée pour rejoindre les alliés dans le cadre de la rébellion en Libye.
En avril 2020, le NCSM Fredericton est déployé en Méditerranée au sein du Deuxième Groupe maritime permanent de l'OTAN (SNMG2) dans le cadre de l'opération Reassurance. Le , alors qu'il est en mer Ionienne au large de la Grèce, son hélicoptère embarqué, un CH-148 Cyclone, s'abîme en mer pour une raison inconnue, à 50 milles à l'ouest de l'île grecque de Céphalonie en zone de contrôle italien, avec six membres d'équipage à son bord sans faire de survivants (un corps est retrouvé, cinq sont portés disparus)[1],[2]. Le commandement militaire canadien exclus tout acte hostile tandis que les boites noires sont rapidement retrouvées[3].
Notes et références
modifier- Lee Berthiaume, « Un hélicoptère de la Marine canadienne a disparu en mer Méditerranée », La Presse canadienne-Le Devoir, 29 avril 2020.
- « Hélicoptère de l'Otan disparu: des débris retrouvés en mer », Le Figaro, 30 avril 2020.
- Lee Berthiaume, « Accident du Cyclone: une militaire morte et cinq disparus, selon Trudeau », La Presse canadienne-Le Devoir, 30 avril 2020.
