Namer

véhicule de combat d'infanterie israélien

Namer
Image illustrative de l’article Namer
Un Namer équipé d'un système de protection active Trophy.
Caractéristiques de service
Service depuis (14 ans)
Utilisateurs Israël (Tsahal)
Conflits guerre de Gaza de 2014, crise israélo-palestinienne de 2023, guerre de Gaza de 2023
Production
Concepteur MANTAK
Constructeur IMI
Production 230 exemplaires
Variantes Nemera
Caractéristiques générales
Équipage 3 + 8 fantassins
Longueur 8,02 m
Largeur 4,05 m
Hauteur 2,25 m (toit)
Masse au combat 63,5 tonnes
Blindage (épaisseur/inclinaison)
Type composite et réactif
Armement
Armement principal une mitrailleuse lourde M2 de 12,7. mm sur tourelleau télé-opéré Samson
Armement secondaire un mortier de 60 mm, une mitrailleuse MAG de 7,62 mm
Mobilité
Moteur V12 diesel Teledyne Continental AVDS-1790-9AR à refroidissement par air
Puissance 1 200 ch (882,5 kW) à 2 400 tr/min
Transmission automatique Renk RK 304 (4 AV/2 AR)
Suspension ressorts hélicoïdaux verticaux et amortisseurs hydrauliques rotatifs
Vitesse sur route 53 km/h à 60 km/h
Puissance massique 18,8 ch/t
Autonomie 500 km
Chronologie des modèles

Le Namer (en hébreu : נמ"ר) est un véhicule blindé chenillé de transport de troupes israélien lourdement protégé, basé sur le châssis du char Merkava Mk. 4. Son nom signifie léopard, il s'agit de la contraction des mots « Nagmash » (véhicule de transport de troupes) et Merkava.

Historique modifier

Le développement d'un véhicule blindé de transport de troupe basé le châssis du char Merkava débute au cours des années 1990, sous l'égide du ministère de la Défense israélien. Deux prototypes reprenant le châssis du Merkava Mk. 1[1] sont construits, Ehud Barak annule ensuite le projet pour des raisons budgétaires. À la suite de la destruction en de deux M113 Zelda et de la mort de 13 membres d'équipage, le projet est relancé et un prototype basé cette fois sur le châssis du Merkava Mk 4. est dévoilé au salon d'armement LIC en mars 2005. Le ministère de la Défense israélien passe une première commande de 130 Namer en et les 15 premiers exemplaires rentrent en service dans l'armée de défense d'Israël en .

Engagements modifier

Le Namer a été testé au combat lors de la guerre de Gaza au sein de la brigade Golani[2]. Les engins de série ont participé à la guerre de Gaza de 2014 et à la crise israélo-palestinienne de 2023.

Les Namer sont employés aux côtés des blindés démineurs Puma et chars Merkava lors des assauts urbains de la guerre Israël-Hamas de 2023 [3].

Caractéristiques techniques modifier

Le Namer reprend une version modifiée du châssis char Merkava Mk. 4, il possède notamment le groupe motopropulseur du Merkava Mk. 3 comprenant, entre autres, le moteur Teledyne Continental AVDS-1790-9AR à refroidissement par air. Afin de mieux évoluer aux côtés de l'infanterie débarquée, le Namer possède huit caméras vidéo de vision périphérique. Le compartiment d'équipage possède également une climatisation et un réservoir d'eau potable. Depuis 2016, certains Namer possèdent le système de protection active Trophy de type hard-kill. Son prix à l'unité serait de 3 000 000 $[2].

Variantes modifier

  • Namer Siman 2 : appelé également Namer 1500[4] il possède le groupe motopropulseur du Merkava Mk. 4 ainsi que les écrans tactiles et le système de protection active Trophy présents sur le Merkava M.k 4 Barak. Il incorpore également un détecteur de départ de coup EL0 5220 Othello produit par IAI. Ce modèle entre en service dans l'armée de défense d'Israël en .
  • Namer CEV : variante du Namer utilisé par le génie depuis 2016.
  • Nemera : prototype de char de dépannage.

Galerie modifier

Voir également modifier

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Notes et références modifier

  1. (en) John Pike, « Namer Merkava Armored Personnel Carrier » Accès libre, sur globalsecurity.org (consulté le )
  2. a et b (he) Poivre Anshil, « Tsahal a mis en service un nouvel APC de fabrication israélienne » Accès libre, sur haaretz,
  3. « Le char Merkava, pivot des opérations urbaines de l’armée israélienne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Yann Boivin, « LE NAMER EVOLUE ! » Accès libre, sur blablachars.blogspot.com, (consulté le )