Naomi Munakata

cheffe d’orchestre brésilienne
Naomi Munakata
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
São PauloVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université de Tokyo
Escola Municipal de Música de São Paulo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Instruments
Genre artistique

Naomi Munakata (en japonais : 宗像 直美), née au Japon le et morte à São Paulo le [1],[2], est une cheffe de chœur et professeure académique brésilienne de São Paulo. Elle dirige l'OSESP, la chorale de l'orchestre symphonique de l'État de São Paulo, de 1995 à 2013 puis devient la cheffe de chœur de la chorale Paulistano Mário de Andrade du théâtre municipal de São Paulo. Elle est l’une des victimes du COVID-19.

Biographie modifier

Munakata est née à Hiroshima mais sa famille déménage au Brésil à São Paulo quand elle a deux ans[3]. À quatre ans, elle prend ses premiers cours de piano et commence à sept ans à chanter dans la chorale que son père dirige[4]. Elle apprend aussi le violon et la harpe. Elle étudie à l'institut musical de São Paulo et obtient un diplôme en composition et direction de chorale en 1978[4],[5].

Elle étudie l'orchestration, l'analyse musicale et le contrepoint avec Hans-Joachim Koellreutter[3]. Elle étudie aussi avec Eleazar de Carvalho, Hugh Ross, Sérgio Magnani et John Neschling[6]. Elle approfondit ses études musicales avec Eric Ericson en Suède grâce à une bourse de la fondation Vitae[3] et une autre bourse pour lui permettre d'approfondir l'orchestration à l'université de Tokyo de la part du gouvernement japonais en 1986[6],[4]. Elle reçoit le prix de la meilleure cheffe de chœur de la part de l'Association des critiques d'art de São Paulo[4].

Munakata fut professeure et directrice de l'école municipale de musique de São Paulo et cheffe de chœur et directrice artistique de la chorale Jovem do Estado (la plus jeune de l'État)[3]. Elle anime régulièrement un programme à la radio intitulé Vozes (Voix) sur Rádio Cultura FM à São Paulo, émission thématique sur la chorale[4],[7].

De 1995 à 2013, elle est cheffe de chœur de l'OSESP, la chorale de l'orchestre symphonique de l'État de São Paulo. En 2013, elle en devient cheffe de chœur honoraire[6]. À partir de 2014, elle devient cheffe de chœur de la chorale Paulistano Mário de Andrade du théâtre municipal de São Paulo[3],[8]. Elle enseigne à la faculté Santa Marcelina et à la faculté de Artes Alcântara Machado[3].

Munakata est hospitalisée le 16 mars 2020 à l'hôpital Alemão Oswaldo Cruz pour des symptômes de COVID-19 et meurt le 26 mars 2020 à l'âge de 64 ans[4].

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Naomi Munakata » (voir la liste des auteurs).
  1. (pt-BR + ja) Jo Takahashi, « S.O.S JAPÃO », sur JOJOSCOPE, (consulté le )
  2. (ja) « ■ Fuhō ■ Munakata Naomi-san korona de byōshi – San Pauro shūritsu kōkyō gakudan gasshō-dan no shikisha » [« [Obituary] Naomi Munakata died from coronavirus disease – Conductor of the São Paulo State Symphony Orchestra Choir »], Nikkey Shimbun,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d e et f (pt) « Maestrina Naomi Munakata morre por complicações de coronavírus / Munakata tinha 64 anos e era titular do Theatro Municipal de SPCoral Paulistano », sur agenciabrasil.ebc.com, (consulté le )
  4. a b c d e et f (pt) « Naomi Munakata, uma das principais regentes do Brasil, morre vítima de coronavírus », Folha de S.Paulo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (pt) Xavier Bartaburu, « Meu pai viu “Deus no fundo do mar” », www.japao100.com.br, (consulté le )
  6. a b et c (pt) « Naomi Munakata », sur Osesp (consulté le )
  7. (pt) Flavio Lago et Paolo Bilyk, « Naomi Munakata, rosa de Hiroshima e gigante do coral », sur agenciabrasil.ebc.com, (consulté le )
  8. « Coral Paulistano / A modernist inspiration to charm Brazil with music », sur Theatro Municipal de São Paulo (consulté le )

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