Naomi Osaka

joueuse de tennis japonaise

Naomi Osaka
Image illustrative de l’article Naomi Osaka
Naomi Osaka à l'US Open en 2020.
Carrière professionnelle
2012
Pays Drapeau du Japon Japon
Naissance (26 ans)
Chūō-ku, Osaka
Taille 1,82 m
Prise de raquette Droitière, revers à deux mains
Entraîneurs David Taylor (2017)
Sascha Bajin (2018-2019)
Jermaine Jenkis[1] (2019)
Wim Fissette (2020-2022)
Gains en tournois 21 177 252 $
Palmarès
En simple
Titres 7
Finales perdues 4
Meilleur classement 1re (28/01/2019)
En double
Titres 0
Finales perdues 0
Meilleur classement 324e (03/04/2017)
Meilleurs résultats en Grand Chelem
Aust. R-G. Wim. US.
Simple V (2) 1/16 1/16 V (2)
Double 1/32 1/16 1/32 1/32

Naomi Osaka (大坂 なおみ, Ōsaka Naomi?), née le à Osaka, est une joueuse de tennis japonaise et américaine, professionnelle depuis 2012. Sa mère est japonaise et son père est haïtien. Elle vit aux États-Unis depuis l’âge de trois ans et possède, en plus de la nationalité japonaise, la nationalité américaine qu’elle abandonne en comme l’y oblige la loi japonaise qui refuse la double nationalité au-delà de l’âge de 22 ans[2].

Considérée comme la révélation de la saison 2016, elle confirme ce statut en remportant le tournoi d’Indian Wells en 2018. Elle réalise par la suite le doublé US Open en 2018 et Open d’Australie en 2019 à seulement 21 ans. Elle accède à la renommée mondiale et atteint la première place du classement WTA à la suite de sa victoire à Melbourne. Hommes et femmes confondus, elle est la première japonaise à remporter un tournoi du Grand Chelem et à occuper la tête du classement mondial. Naomi Osaka remporte par la suite un deuxième US Open en 2020, et un deuxième Open d'Australie en 2021. Depuis 2018, elle a remporté quatre titres du Grand Chelem en autant de finales disputées.

Elle s’illustre également par ses prises de position, comme son soutien au mouvement Black Lives Matter, portant notamment des masques ornés des noms d'Américains noirs tués par la police lors de l’US Open 2020, mais aussi en faisant sensation à Roland-Garros 2021 en refusant de participer aux conférences de presse au nom de sa santé mentale, puis en se retirant du tournoi[3].

Le 23 juillet 2021, elle est la dernière relayeuse de la flamme olympique et allume la vasque dans le Stade olympique national, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’été de 2020 à Tokyo.

Carrière modifier

Repères biographiques modifier

Naomi Osaka est née en 1997, au Japon, dans l'arrondissement Chūō d'Osaka[4], d'une mère japonaise, Tamaki Osaka, et d'un père haïtien, ex-étudiant de l'université de New York[5], Leonard François[6],[7],[8]. Les parents de Naomi Osaka se sont rencontrés dans les années 1990 à Sapporo, sur l'île de Hokkaidō, dans le Nord du Japon. Destinée par son père à contracter un mariage arrangé, Tamaki a dû révéler à sa famille sa relation avec un étranger noir, restée secrète pendant plusieurs années[9],[10]. Face au refus de son père d'accepter sa liaison avec Leonard, elle a choisi de s'éloigner de son environnement familial et d'emménager à Osaka avec l'homme qu'elle aime[9],[11],[10].

Comme sa sœur aînée Mari, née en 1996, Naomi a pris le nom de sa mère pour des raisons pratiques, alors que la famille vivait au Japon[12],[13]. Durant l'année 2000, en butte à la désapprobation familiale de leur union, les parents de Naomi ont quitté le Japon avec leurs deux filles et se sont installés à New York puis, en 2006[9], à Fort Lauderdale (Floride), aux États-Unis[14],[15],[13]. Suivant l'exemple de Richard Williams, père et entraîneur de Venus et de Serena Williams, le père de Naomi a poussé ses filles à pratiquer assidûment le tennis[15]. En Floride, où désormais elle réside, Naomi a développé son jeu de tennis au sein de la Harold Solomon Tennis Academy (Académie de tennis SBT de Floride)[16]. Naomi et Mari sont toutes deux devenues des joueuses de tennis professionnelles[17]. Dans les années 2010, les grands-parents de Naomi se sont réconciliés avec leur fille, affichant notamment leur fierté en public, après la victoire de leur petite fille à l'Open d'Australie, en [10].

2012-2014 : débuts modifier

Naomi Osaka joue ses premiers tournois sur le circuit ITF en 2012, réalisant sa meilleure performance en atteignant les demi-finales à Amelia Island en septembre. En 2013, elle atteint sa première finale ITF à El Paso en juin, et elle tente pour la première fois de se qualifier sur le circuit WTA lors des tournois de Québec et de Tokyo en septembre. En 2014, elle atteint une deuxième finale sur le circuit ITF à Irapuato en mars. Durant cette saison, elle intègre pour la première fois le tableau principal sur le circuit principal lors de deux tournois : en juillet, à Stanford, elle se qualifie puis connaît sa première grande victoire au premier tour contre Samantha Stosur, alors 19e mondiale, avant de perdre contre Andrea Petkovic ; puis en octobre, elle obtient une wild card à Osaka, où elle passe encore un tour, contre sa compatriote Erika Sema, avant de s'incliner contre Elina Svitolina.

2015 : première finale sur le circuit WTA modifier

Sa carrière s'accélère en 2015. Elle atteint d'abord deux nouvelles finales sur des tournois ITF, qui plus est dans des compétitions plus relevées par rapport à ses deux précédentes finales : en mai lors de la Kangaroo Cup à Gifu, puis en juin au tournoi de Surbiton.

Puis elle se distingue, alors qu'elle a 18 ans et qu'elle est classée à la 203e place mondiale, en atteignant en novembre la finale du tournoi WTA de Hua Hin. Elle y bat notamment deux têtes de série membres du top 100, Evgeniya Rodina et Nao Hibino, avant de s'incliner en trois sets en finale contre Yaroslava Shvedova.

2016 : révélation de l'année aux WTA Awards, entrée dans le Top 50 et première finale en Premier à Tokyo modifier

Elle commence la saison par les tournois de Brisbane et de Hobart. Si elle ne parvient pas à s'extirper des qualifications du premier, elle dispute le tableau final du deuxième et bat l'invitée locale Jarmila Wolfe au terme d'un match serré (6-7, 7-6, 6-4). Elle s'incline au match suivant face à l'Allemande Mona Barthel (6-7, 2-6).

À l'Open d'Australie, elle sort des qualifications sans perdre une seule manche pour disputer son premier tableau final de Grand Chelem. Elle enchaîne des victoires sur Donna Vekić (6-3, 6-2) et Elina Svitolina (21e mondiale, tête de série no 18, 6-4, 6-4) avant de perdre contre Victoria Azarenka (1-6, 1-6), ancienne double vainqueur du tournoi. Elle subit une contre-performance à Kaohsiung contre la Luxembourgeoise Mandy Minella (2-6, 6-7), 173e mais se ressaisit à Acapulco où elle élimine la qualifiée Kiki Bertens (6-4, 6-2), future demi-finaliste surprise à Roland Garros cette année là et la Colombienne Mariana Duque Mariño (6-3, 7-6). Elle s'incline en quarts de finale du tournoi contre la tête de série numéro deux Sloane Stephens (3-6, 5-7).

En mars, elle n'accède pas au tableau final d'Indian Wells mais y parvient au tournoi de Miami, disputant son premier WTA 1000 en carrière. Elle passe deux tours, battant la qualifiée Française Pauline Parmentier (6-2, 2-6, 6-2) et notamment l'Italienne Sara Errani, 18e mondiale (6-1, 6-3). Malgré sa défaite au troisième tour contre la spécialiste Tímea Babos contre laquelle elle s'effondre (5-7, 0-6), elle accède à 18 ans pour la première fois au Top 100. La tournée sur terre est plus difficile, ne rejoignant pas le tableau final de Stuttgart et Madrid et étant renversée au premier tour de Charleston par l'Américaine Louisa Chirico invitée (6-3, 1-6, 1-6). À Roland-Garros, elle écarte cependant successivement Jeļena Ostapenko, tête de série no 32 (6-4, 7-5) qui remportera le tournoi l'année suivante, et Mirjana Lucic-Baroni (6-3, 6-3) puis s'incline contre la Roumaine Simona Halep, sixième mondiale et finaliste Porte d'Auteuil deux ans auparavant en trois sets (6-4, 2-6, 3-6).

Elle ne dispute qu'un seul tournoi sur gazon, à Birmingham où elle n'atteint pas le tableau final tout comme à Montréal et s'incline à Stanford dès le premier tour, de nouveau après avoir mené une manche à zéro contre une invitée locale, Julia Boserup (6-2, 4-6, 4-6), 144e mondiale. Elle profite d'un tableau ouvert pour s'immiscer jusqu'en quarts de finale à Florianipolis où elle est sortie par la Portoricaine Mónica Puig, victorieuse cette saison de la médaille d'or olympique à Tokyo.

Après de nouveaux échecs en qualification à Cincinnati et New Haven, elle retrouve des couleurs lors de l'US Open, où pour sa première participation au tableau final, elle bat Coco Vandeweghe (6-7, 6-3, 6-4) tête de série no 28, puis la qualifiée Duan Ying-Ying (6-4, 7-6), avant de prendre un set à l'Américaine Madison Keys (5-7, 6-4, 6-7), neuvième au classement WTA.

En septembre, elle atteint sa première finale en carrière au tournoi de Tokyo, dans son pays natal, où elle élimine notamment sa compatriote Misaki Doi, 34e mondiale (6-4, 6-4), Dominika Cibulková, 12e (6-2, 6-1), et de nouveau Elina Svitolina, 20e mondiale[18] (1-6, 6-3, 6-2), ne s'inclinant (5-7, 3-6) que contre l'ancienne numéro une Caroline Wozniacki, 28e[19]. Elle entre alors dans le top 50 mondial et termine l'année au 40e rang. Elle termine l'année par un quart de finale à Tianjin, renversée par la numéro huit Svetlana Kuznetsova (6-2, 4-6, 6-7). Elle est désignée comme révélation de l'année aux WTA Awards.

2017 : premières victoires sur des joueuses du top 10 modifier

Naomi Osaka commence sa saison avec un quart de finale à Auckland, où elle bénéficie du forfait de Venus Williams et abandonnera face à Ana Konjuh. À l'Open d'Australie, elle passe un tour puis s'incline contre Johanna Konta.

En février, elle est sélectionnée pour la première fois dans l'équipe du Japon de Fed Cup lors des rencontres du groupe I, s'imposant lors de ses quatre matchs contre les Philippines, l'Inde, la Chine et le Kazakhstan.

Elle continue sa progression avec des victoires régulières contre des joueuses mieux classées qu'elle, comme en mars à Indian Wells, où elle atteint aussi le troisième tour en éliminant notamment Zhang Shuai, 34e.

À Roland-Garros, elle sort du tournoi dès le premier tour contre Alison Van Uytvanck.

En juillet, elle participe pour la première fois à Wimbledon où elle passe également deux tours, en écartant Sara Sorribes Tormo puis Barbora Strýcová, 23e mondiale, avant de perdre contre Venus Williams (6-73, 4-6), future finaliste.

À Toronto, elle sort des qualifications puis élimine Anastasija Sevastova, 16e mondiale, mais doit ensuite abandonner contre Karolína Plíšková au début du troisième set. Au premier tour de l'US Open, elle bat pour la première fois une joueuse du top 10 mondial : Angelique Kerber, 6e (6-3, 6-1) et tenante du titre[20]. Elle enchaîne contre Denisa Allertová puis est éliminée par Kaia Kanepi (3-6, 6-2, 5-7).

En octobre, au deuxième tour de l'Open de Hong Kong, elle bat Venus Williams, alors 5e mondiale (7-5, 6-2).

À l'issue de la saison, Sascha Bajin devient son entraîneur et remplace ainsi David Taylor[21].

2018 : 1er titre en Grand Chelem à l'US Open, premier titre à Indian Wells et intégration au top 4 modifier

Après une année 2017 pleine de promesses, son début d'année 2018 est marquée par une défaite au premier tour du tournoi d'Hobart face à Yulia Putintseva. Après cette défaite, elle réalise un bon parcours à l'Open d'Australie, en battant notamment deux tête de séries, Elena Vesnina (7-64, 6-2) et la locale Ashleigh Barty (6-3, 6-2). Elle accède pour la première fois aux huitièmes de finale en Grand Chelem, s'inclinant à ce stade face à la future finaliste Simona Halep (3-6, 2-6) en h 19 min, alors no 1 mondiale[22].

À Doha, elle passe par les qualifications, où elle remporte deux matchs en deux sets secs, avant de s'incliner au deuxième tour face à Anastasija Sevastova. À Dubaï, elle est défaite en quart de finale par Elina Svitolina (2-6, 4-6), future lauréate.

Après ce début de saison irrégulier, elle enchaîne les hautes performances lors du Premier Mandatory d'Indian Wells. Elle élimine ainsi successivement Maria Sharapova (6-4, 6-4) ancienne numéro une mondiale[23], puis l'ancienne numéro deux mondiale et tête de série no 31, Agnieszka Radwańska (6-3, 6-2)[24], la qualifiée surprise Sachia Vickery (6-3, 6-3), et enfin la Grecque María Sákkari (6-1, 5-7, 6-1), contre qui elle perd son premier set du tournoi[25]. Arrivée en quart de finale, elle crée la surprise en renversant la 5e mondiale, Karolína Plíšková, en h 18 min (6-2, 6-3)[26] et s'offre un nouveau duel face à la no 1 mondiale Halep qu'elle remporte facilement (6-3, 6-0) en seulement une heure de jeu[27],[28]. En finale, elle s'impose facilement (6-3, 6-2, en un peu plus d'une heure) face à une autre jeune joueuse de 20 ans, la Russe Daria Kasatkina, tête de série numéro 20[29],[30]. Grâce à ce titre, son premier sur le circuit, elle gagne vingt-deux places au classement WTA pour atteindre le 22e rang mondial[31].

Forte de son succès en Californie, Osaka hérite d'un tirage compliqué au tournoi de Miami avec un premier tour contre l'ancienne numéro une mondiale Serena Williams, qui joue alors son deuxième tournoi depuis son retour à la compétition après quatorze mois d'absence à la suite de sa grossesse[32]. Cependant, elle l'emporte assez facilement (6-3, 6-2) contre son idole de jeunesse[33],[34]. Elle perd toutefois dès le tour suivant contre la no 4 mondiale, Elina Svitolina (4-6, 2-6), mettant ainsi fin à sa série de victoires[35].

Par la suite, elle bénéficie pour la première fois d'un statut de tête de série en Grand Chelem (no 21) à Roland-Garros, où elle perd au 3e tour contre Madison Keys (1-6, 6-77). Puis sur gazon, elle parvient en demi-finale à Nottingham, s'inclinant sur la future vainqueure Ashleigh Barty. Elle enchaîne avec un autre 3e tour à Wimbledon, où elle est tête de série no 18, perdant sèchement (2-6, 4-6) contre Angelique Kerber, la future lauréate.

Naomi Osaka avec son trophée remporté à l'US Open en 2018.

Lors du tournoi de Flushing Meadows, Osaka, tête de série no 20, se qualifie pour les huitièmes de finale avec seulement sept jeux perdus et deux heures et cinquante-huit minutes passées sur le court[36], écartant successivement Laura Siegemund, Julia Glushko et Aliaksandra Sasnovich. Elle accède ensuite à son premier quart-de-finale en Grand Chelem en battant Aryna Sabalenka (6-3, 2-6, 6-4) alors 20e mondiale[37]. Puis elle poursuit jusqu'en finale avec des nettes victoires contre Lesia Tsurenko (6-1, 6-1) en 57 minutes[38] ; et la 14e mondiale, Madison Keys (6-2, 6-4) en h 25 min[39],[40]. Alors que sa compatriote Kimiko Date avait atteint les demi-finales en Grand Chelem à trois reprises, Naomi Osaka devient la première Japonaise à atteindre une finale dans ce type de tournoi en simple[41]. Elle s'impose ensuite contre Serena Williams en finale (6-2, 6-4) au bout d'h 19 min de jeu[42], remportant ainsi son premier titre du Grand Chelem et devenant, hommes et femmes confondus, la première Japonaise à remporter un tel trophée en simple[43],[44]. Après coup, la Japonaise est revenue sur l'ambiance, la polémique entourant le match en donnant son ressenti[45] et qu'elle est devenue une star au Japon[46]. Ce titre lui permet d'entrer dans le top 10 la semaine suivante, à la 7e place[47]. Face à l’attitude hostile du public américain et de Serena Williams à son encontre, elle en viendra à s'excuser d'avoir gagné.

Elle enchaîne avec le tournoi de Tokyo où, comme en 2016, elle s'incline en finale, cette fois face à la 8e mondiale, Karolína Plíšková (4-6, 4-6) en tout juste une heure mais étant malade ce jour-là[48]. Et après avoir sorti Dominika Cibulková, Barbora Strýcová et Camila Giorgi sans perdre une manche[49]. Elle fait l'impasse sur Wuhan mais participe au Premier Mandatory de Pékin, elle va jusqu'en demi-finale, en écartant notamment la 10e mondiale, Julia Görges (6-1, 6-2) et difficilement la locale Zhang Shuai (3-6, 6-4, 7-5), finissant la rencontre en pleurs[50]. Mais perd à ce stade contre Anastasija Sevastova (4-6, 4-6) en une heure et demie[51]. Elle continue alors sa progression au classement WTA, passant à la 6e place mondiale après Tokyo puis à la 4e après Pékin.

Le , débute le Masters à Singapour placé dans le groupe rouge avec la no 2 mondiale Angelique Kerber, la no 6 Sloane Stephens et la no 9 Kiki Bertens. Pour son premier match, elle s'incline (5-7, 6-4, 1-6) en h 24 min face à Stephens[52] mais perd son second match face à Kerber (4-6, 7-5, 4-6) en h 31 min à nouveau au terme d'une grosse bataille[53]. Elle est battue par Bertens (3-6, ab.) sur abandon en 47 minutes pour son dernier match de poule[54].

Elle termine finalement l'année à la 5e place mondiale, avec en point d'orgue son titre à US Open et une place dans le top 4[55].

2019 : 2e Grand Chelem consécutif à Melbourne, accession au trône et série de victoires en Asie modifier

Naomi Osaka commence son année à Brisbane en atteignant le dernier carré mais tombe face à Lesia Tsurenko (2-6, 4-6). Puis elle déclare forfait pour Sydney. Ensuite, lors de l'Open d'Australie, elle remporte son deuxième Grand Chelem successif, en battant en finale l'ancienne no 2 mondiale et tête de série no 8, la Tchèque Petra Kvitová (7-62, 5-7, 6-4) au terme d'une rencontre à suspense de h 27 min de jeu[56],[57]. Sur son parcours, elle élimine notamment quatre autres têtes de série : Hsieh Su-wei (no 28) (5-7, 6-4, 6-1), après Anastasija Sevastova (no 13) dans un match difficile (4-6, 6-3, 6-4) nerveusement[58]. Puis Elina Svitolina (no 6) plus facilement (6-4, 6-1) en h 12 min[59] et Karolína Plíšková (no 4) dans une rencontre décousue (6-2, 4-6, 6-4) de h 53 min avec une balle de match validée par le hawk-eye[60], et ainsi se qualifier pour sa 2e finale de Grand Chelem consécutive[61],[62].

Cette victoire lui permet aussi de s'emparer de la place de no 1 mondiale, devenant la première Japonaise de l'histoire à se hisser au sommet du tennis mondial, hommes et femmes confondus. Avec seulement trois victoires à son palmarès, Naomi Osaka est également la numéro 1 mondiale la moins titrée de l'histoire[63],[64].

En mars en tant que tenante du titre au tournoi d'Indian Wells, la Japonaise revient sur les terres de son 1er titre mais avec un statut de leader et de favorite. Exemptée de premier tour, puis passant facilement ses deux matchs, Osaka s'incline sèchement (3-6, 1-6) en h 7 min de jeu lors des huitièmes-de-finale contre la Suissesse Belinda Bencic[65].

Sur sa moins bonne surface, la terre battue, elle réalise une demi-finale à Stuttgart mais déclarant forfait avant la rencontre, puis un quart de finale à Madrid, s'inclinant (6-3, 2-6, 5-7) de nouveau contre Belinda Bencic[66]. Le , la numéro 1 mondiale est éliminée par la Tchèque Kateřina Siniaková (42e joueuse mondiale au classement WTA) dès le troisième tour de Roland-Garros en deux sets (4-6, 2-6)[67].

En août à Toronto, elle tombe (3-6, 4-6) en quart de finale face à Serena Williams au bout de h 18 min sans se procurer de balles de break. Puis un second quart à Cincinnati, en abandonnant dans l'ultime manche face à Sofia Kenin. Enfin à l'US Open, tenante du titre, Osaka bat la jeune révélation local de 15 ans, Coco Gauff (6-3, 6-0)[68] ; avant de sombrer (5-7, 4-6) pour la troisième fois de l'année, contre Belinda Bencic[69].

Naomi réagit sur la tournée asiatique avec d'abord le tournoi d'Osaka en remportant le titre sans perdre le moindre set de la semaine. Pour cela, elle écarte Yulia Putintseva, Elise Mertens et en finale, Anastasia Pavlyuchenkova[70]. Elle fait l'impasse sur Wuhan, avant de disputer Pékin. Passant ses premiers tours sans perdre de manche face à Jessica Pegula, Andrea Petkovic et Alison Riske. Dans une rencontre haletante, elle passe la Canadienne Bianca Andreescu (5-7, 6-3, 6-4), récente lauréate de l'US Open pour atteindre le dernier carré[71]. Osaka se qualifie pour la finale après sa victoire (6-4, 6-2) en une heure et demie face à la Danoise Caroline Wozniacki[72]. En finale, après la perte du premier set, Osaka inverse la tendance et remporte son 5e titre en carrière après sa victoire (3-6, 6-3, 6-2) en h 50 min contre le numéro 1 mondiale, Ashleigh Barty[73].

Enfin au Masters, Naomi Osaka remporte son premier match de poule face à la Tchèque Petra Kvitová (7-61, 4-6, 6-4) en h 39 min[74]. Elle déclare cependant forfait pour la suite de la compétition après une blessure à l'épaule[75].

Elle termine l'année à la 3e place mondiale, avec en point d'orgue son titre à Melbourne et l'accession à la première place mondiale[76].

2020 : 3e Grand Chelem à l'US Open modifier

En 2020, la célèbre plateforme Netflix annonce la préparation d'un docu-série sur la joueuse, réalisé par la cinéaste Garrett Bradley[77].

Naomi Osaka commence son année à Brisbane avec un dernier carré, passant ses adversaires dans des rencontres en trois manches. D'abord María Sákkari, puis Sofia Kenin et Kiki Bertens. S'inclinant dans un autre gros combat (7-610, 6-73, 2-6) face à Karolína Plíšková qui remportera le tournoi[78]. Enfin à l'Open d'Australie et tenante du titre, elle s'incline au troisième tour (3-6, 4-6) face à l'Américaine Coco Gauff[79].

Naomi Osaka au service à l'Open d'Australie en 2020.

Le circuit WTA reprend en août avec la tournée américaine après la suspension du circuit WTA à cause de la pandémie de Covid-19. Elle participe au tournoi de Cincinnati qui se déroule à New York. Elle passe d'abord difficilement en trois manche la Tchèque Karolína Muchová au second tour, alors exemptée de premier. Puis domine Dayana Yastremska (6-3, 6-1), avant de s'en sortir en quart de finale (4-6, 6-2, 7-5) face à Anett Kontaveit. Elle dispose par la suite de la Belge Elise Mertens (6-2, 7-65) en deux heures pour atteindre la finale[80]. Elle déclare forfait pour la finale à cause d'une blessure, laissant son adversaire, Victoria Azarenka titrée sans jouer[81].

Quelques jours plus tard commence l'US Open avec beaucoup de joueuses absentes ou forfaits, qui fait qu'elle soit tête de série numéro 4, mais 9e mondiale. Osaka se sort du piège contre sa compatriote Misaki Doi (6-2, 5-7, 6-2) pour passer au second tour[82],[83]. Puis passe sans problème Camila Giorgi, avant d'avoir plus de mal pour se qualifier en huitième (6-3, 6-74, 6-2) après sa victoire difficile contre la jeune Marta Kostyuk[84]. La Japonaise atteint le dernier carré en écartant en deux manche sans problème, Anett Kontaveit[85] et la surprise Shelby Rogers[86]. Après h 8 min de jeu, la Japonaise met fin au parcours de l'autre surprise du tournoi, l'Américaine Jennifer Brady (7-61, 3-6, 6-3) non sans mal, mais dans une rencontre solide des deux côtés[87],[88], pour atteindre sa 3e finale de Grand Chelem, sa deuxième à l'US Open après son titre en 2018[89]. Le 12 septembre, elle remporte son deuxième US Open en venant à bout de la Biélorusse Victoria Azarenka (1-6, 6-3, 6-3) après h 53 min de jeu[90].

Allongée sur le sol à la fin du match, elle explique avoir adopté cette position car elle a "toujours voulu voir ce qu'ils voyaient", en référence aux nombreux joueurs qui s'allongent sur le terrain après un succès[90],[91]. Grâce à ce titre, cela lui permet de réintégrer le podium et la 3e place mondiale[92].

Au cours du tournoi de l'US Open, Naomi Osaka s'est distinguée en s'engageant publiquement contre les violences policières aux États-Unis. À chaque match disputé, elle est arrivée avec un masque noir portant le nom d'une des victimes des violences policières[93].

Par la suite, elle ne dispute pas la saison de terre battue, déclarant notamment forfait pour Roland-Garros et mettant fin à sa saison[94].

2021 : titre à Melbourne, allumage de la vasque olympique à Tokyo modifier

Naomi Osaka commence la saison 2021 en remportant son quatrième tournoi du Grand Chelem, réalisant à nouveau un doublé US Open/Open d'Australie. En finale à Melbourne, elle bat Jennifer Brady en deux sets.

Pour le Grand Chelem suivant, fin mai à Roland-Garros, elle annonce qu'elle a l'intention de ne pas participer aux conférences de presse afin, selon elle, de préserver sa santé mentale, créant alors une polémique[95]. Après son succès en deux manches face à Patricia Maria Țig (6-4, 7-6) au premier tour, elle respecte son annonce et ne se présente pas face à la presse, ce qui lui vaut une amende de la part du tournoi et une menace de possible exclusion. Face à la controverse, alors qu'elle doit affronter Ana Bogdan au deuxième tour, Osaka décide finalement de déclarer forfait et de se retirer de facto du tournoi.

Le , elle est la dernière relayeuse de la flamme olympique et allume la vasque olympique dans le Stade olympique national lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2020. Sur les réseaux sociaux, elle déclare : « Sans aucun doute la plus grande réussite sportive et le plus grand honneur que j'aurai jamais eu dans ma vie. Je n'ai pas de mots pour décrire les sentiments que j'ai en ce moment, mais je sais que je suis actuellement remplie de gratitude et de reconnaissance. Je vous aime les gars, merci. »[96],[97]. Dans l'histoire des Jeux olympiques, c'est la première fois qu'un athlète pratiquant le tennis arrive en dernier relayeur de la flamme pour allumer la vasque[98]. Quatre jours plus tard, elle est éliminée au troisième tour du simple dames (huitièmes de finale du tournoi olympique) par Markéta Vondroušová sur le score de 6-1, 6-4[99]. Lors de l'US Open, elle est également battue au 3e tour, par Leylah Fernandez, 5-7, 7-6, 6,4.

2022 : chute au classement mondial, puis finale à Miami et retour dans le top 40 modifier

En 2022, au tournoi de Melbourne I, elle bat successivement Alizé Cornet (6-4, 3-6, 6-3), Maryna Zanevska (6-1, 6-1) et Andrea Petkovic (6-1, 7-5) avant de déclarer forfait pour sa demi-finale face à Veronika Kudermetova. À l'Open d'Australie, où elle défend son titre, ellecommence par des victoires contre Camila Osorio (6-3, 6-3) puis Madison Brengle (6-0, 6-4). Elle est éliminée par Amanda Anisimova au tour suivant 6-4, 7-6, 6-7. À l'issue du tournoi, elle perd 71 places au classement, occupant désormais le 85e rang[100].

Après une pause de plusieurs mois, elle fait son retour à Indian Wells, où elle s'impose au premier tour face à Sloane Stephens, qu'elle bat pour la première fois (3-6, 6-1, 6-2)[101]. Elle échoue au tour suivant face à Veronika Kudermetova sur le score de 6-0, 6-4[102].

Lorsqu'elle arrive à Miami, elle est retombée au 77e rang du classement WTA[103]. Durant son parcours, elle élimine notamment trois têtes de série : Angelique Kerber, no 13, au deuxième tour (6-2, 6-3), Danielle Collins, no 9, en quart-de-finale (6-2, 6-1) et Belinda Bencic, no  22, en demi-finale (4-6, 6-3, 6-4). Elle rejoint ainsi sa première finale depuis l'Open d'Australie 2021[103], qu'elle perd contre Iga Świątek (6-4, 6-0). Ce parcours lui permet de remonter à la 35e place mondiale.

Lors du tournoi de Madrid, elle bat Anastasia Potapova (6-3, 6-1) puis perd au tour suivant sur le même score face à Sara Sorribes Tormo. Aux Internationaux de France, elle perd dès le premier tour face à Amanda Anisimova (7-5, 6-4).

Blessée au tendon d’Achille, elle se retire du tournoi de Berlin et déclare forfait pour Wimbledon.

Le 20 juillet 2022, Wim Fissette, son entraîneur, annonce la fin de leur collaboration, en marge du tournoi de San José. Osaka doit faire face à Chinoise Zheng Qinwen, révélée lors du tournoi de Roland-Garros, qu'elle bat difficilement (6-4 3-6 6-1). Elle est ensuite battue par l'Américaine Coco Gauff (6-4 6-4).

Elle est éliminée au premier tour à trois reprises, face à Kaia Kanepi lors du tournoi de Montréal puis contre Zhang Shuai à Cincinnati. Enfin Danielle Collins l'élimine lors de l'US Open.

Lors du tournoi de Tokyo, elle passe le premier tour face à Daria Saville, contrainte à l'abandon sur blessure au genou. Au second tour, elle déclare forfait face à Beatriz Haddad Maia.

2022 est la première année depuis quatre ans où Naomi n'a pas remporté de titre majeur. Elle termine la saison à la 42e place mondiale.

2023 : grossesse modifier

En janvier 2023, Naomi Osaka annonce qu'elle est enceinte et qu'elle ne jouera donc pas durant cette saison[104]. En novembre, elle annonce son intention de reprendre la compétition lors de l'édition 2024 du tournoi de Brisbane qui débute fin décembre 2023[105].

2024 : retour sur le circuit et quart de finale à Doha modifier

Elle se présente à Brisbane après plus d'un an d'absence. Elle affronte pour son retour la 84e mondiale, Tamara Korpatsch, qu'elle bat en deux sets (6-3 7-6). Elle perd ensuite dès le deuxième tour face à Karolína Plíšková. De retour à l'Open d'Australie, elle est d'emblée confrontée à la tête de série no 16, Caroline Garcia, contre qui elle s'incline (6-4 7-6). Elle perd également au premier tour à Abou Dabi, face à Danielle Collins.

Au tournoi de Doha, elle prend sa revanche en éliminant Caroline Garcia au premier tour (7-5 6-4)[106]. Elle bat ensuite Petra Martić puis profite du forfait de Lesia Tsurenko[107], avant d'échouer face à Karolína Plíšková (7-6 7-6)[108].

Lors du WTA 1000 d'Indian Wells, elle bat Sara Errani puis Liudmila Samsonova, tête de série no 14, avant de s'incliner contre Elise Mertens. Au WTA 1000 de Miami, elle élimine successivement Elisabetta Cocciaretto et Elina Svitolina (17e mondiale), puis retrouve Caroline Garcia pour la troisième fois depuis son retour et perd en deux sets (7-6 7-5).

Style de jeu modifier

Naomi Osaka est une joueuse de fond de court agressive. Elle a une grande puissance, en particulier sur son coup droit et sur son service. Osaka pouvait frapper des coups droits à 160 km/h dès ses seize ans. Son service peut monter jusqu'à 200 km/h, ce qui fait d'elle l'une des dix serveuses les plus rapides jamais enregistrées dans l'histoire de la WTA. Grâce à cette puissance, Osaka est capable d'enchaîner les coups gagnants et les aces. Elle est également capable de gagner de longs rallyes, ce qui constitue une autre grande force chez elle.

Palmarès modifier

Titres en simple dames modifier

No Date Nom et lieu du tournoi Catégorie Dotation Surface Finaliste Score
1 07-03-2018  BNP Paribas Open, Indian Wells PREMIER* 8 648 508 $ Dur (ext.) Daria Kasatkina 6-3, 6-2 Parcours
2 28-08-2018  US Open, New York G. Chelem 40 912 000 $ Dur (ext.) Serena Williams 6-2, 6-4 Parcours
3 14-01-2019  Australian Open, Melbourne G. Chelem 28 814 100 A$ Dur (ext.) Petra Kvitová 7-62, 5-7, 6-4 Parcours
4 16-09-2019  Toray Pan Pacific Open, Osaka Premier 823 000 $ Dur (ext.) Anastasia Pavlyuchenkova 6-2, 6-3 Parcours
5 28-09-2019  China Open, Pékin PREMIER* 7 430 905 $ Dur (ext.) Ashleigh Barty 3-6, 6-3, 6-2 Parcours
6 31-08-2020  US Open, New York G. Chelem 53 400 000 $ Dur (ext.) Victoria Azarenka 1-6, 6-3, 6-3 Parcours
7 08-02-2021  Australian Open, Melbourne G. Chelem 31 796 000 AU$ Dur (ext.) Jennifer Brady 6-4, 6-3 Parcours

Finales en simple dames modifier

No Date Nom et lieu du tournoi Catégorie Dotation Surface Vainqueure Score
1 19-09-2016  Toray Pan Pacific Open, Tokyo Premier 1 000 000 $ Dur (ext.) Caroline Wozniacki 7-5, 6-3 Parcours
2 17-09-2018  Toray Pan Pacific Open, Tokyo Premier 890 100 $ Dur (ext.) Karolína Plíšková 6-4, 6-4 Parcours
3 22-08-2020  Western & Southern Open, New York Premier 5 1 950 079 $ Dur (ext.) Victoria Azarenka forfait Parcours
4 22-03-2022  Miami Open presented by Itaú, Miami WTA 1000 8 369 455 $ Dur (ext.) Iga Świątek 6-4, 6-0 Parcours

Titre en double dames modifier

Aucun

Finale en double dames modifier

Aucune

Finale en simple en WTA 125 modifier

No Date Nom et lieu du tournoi Catégorie Dotation Surface Vainqueure Score
1 09-11-2015  Hua Hin Championships, Hua Hin WTA 125 125 000 $ Dur (int.) Yaroslava Shvedova 6-4, 6-78, 6-4 Parcours

Parcours en Grand Chelem modifier

Victoires (4) modifier

Année Tournoi Adversaire en finale Score
2018 US Open Serena Williams 6-2, 6-4
2019 Open d'Australie Petra Kvitová 7-64, 5-7, 6-4
2020 US Open (2) Victoria Azarenka 1-6, 6-3, 6-3
2021 Open d'Australie (2) Jennifer Brady 6-4, 6-3

En simple dames modifier

Année Open d'Australie Internationaux de France Wimbledon US Open
2015 Q1 Sorana Cîrstea Q2 Johanna Konta
2016 3e tour (1/16) Victoria Azarenka 3e tour (1/16) Simona Halep 3e tour (1/16) Madison Keys
2017 2e tour (1/32) Johanna Konta 1er tour (1/64) Alison Van Uytvanck 3e tour (1/16) Venus Williams 3e tour (1/16) Kaia Kanepi
2018 1/8 de finale Simona Halep 3e tour (1/16) Madison Keys 3e tour (1/16) Angelique Kerber Victoire Serena Williams
2019 Victoire Petra Kvitová 3e tour (1/16) Kateřina Siniaková 1er tour (1/64) Yulia Putintseva 1/8 de finale Belinda Bencic
2020 3e tour (1/16) Coco Gauff Annulé Victoire Victoria Azarenka
2021 Victoire Jennifer Brady 2e tour (1/32) Forfait 3e tour (1/16) Leylah Fernandez
2022 3e tour (1/16) Amanda Anisimova 1er tour (1/64) Amanda Anisimova 1er tour (1/64) Danielle Collins
2024 1er tour (1/64) Caroline Garcia

N.B. : à droite du résultat se trouve le nom de l'ultime adversaire.

En double dames modifier

Année Open d'Australie Internationaux de France Wimbledon US Open
2016 2e tour (1/16)
Klepač
Srebotnik
1er tour (1/32)
Garcia
Mladenovic
2017 1er tour (1/32)
Olaru
Savchuk
1er tour (1/32)
Flipkens
Mirza
1er tour (1/32)
Boserup
Gibbs

N.B. : le nom de la partenaire se trouve sous le résultat ; le nom des ultimes adversaires se trouve à droite.

Parcours au Masters modifier

En simple dames modifier

# Date Nom de l'édition ($) Surface Résultat Ultime adversaire Score
1 21/10/2018 BNP Paribas WTA Finals by SC Global
Singapour
7 000 000 Dur (int.) Round Robin (défaite) Sloane Stephens 7-5, 4-6, 6-1 Parcours
Round Robin (défaite) Angelique Kerber 6-4, 5-7, 6-4
Round Robin (défaite) Kiki Bertens 6-3, ab.
2 27/10/2019 Shiseido WTA Finals Shenzhen
Shenzhen
14 000 000 Dur (int.) Round Robin (victoire) Petra Kvitová 7-61, 4-6, 6-4 Parcours

Parcours en « Premier » et WTA 1000 modifier

Les tournois WTA « Premier Mandatory » et « Premier 5 » (entre 2009 et 2020) et WTA 1000 (à partir de 2021) constituent les catégories d'épreuves les plus prestigieuses, après les quatre levées du Grand Chelem.

En simple dames modifier

Année Premier Mandatory Premier 5
Indian Wells Miami Madrid Pékin   Dubaï Rome Canada Cincinnati Wuhan
  Doha
2016   3e tour (1/16)
T. Babos
             
2017 3e tour (1/16)
M. Keys
2e tour (1/32)
S. Halep
  1er tour (1/32)
A. Kerber
2e tour (1/16)
C. McHale
1er tour (1/32)
L. Siegemund
3e tour (1/8)
Ka. Plíšková
  1er tour (1/32)
E. Mertens
2018 Victoire
D. Kasatkina
2e tour (1/32)
E. Svitolina
1er tour (1/32)
Zhang S.
1/2 finale
A. Sevastova
2e tour (1/16)
A. Sevastova
2e tour (1/16)
S. Halep
1er tour (1/32)
C. Suárez Navarro
1er tour (1/32)
M. Sákkari
 
2019 4e tour (1/8)
B. Bencic
3e tour (1/16)
Hsieh S-w.
1/4 de finale
B. Bencic
Victoire
A. Barty
2e tour (1/16)
K. Mladenovic
1/4 de finale
Forfait
1/4 de finale
S. Williams
1/4 de finale
S. Kenin
 
2020               Finale
Forfait
 
WTA 1000
2021   1/4 de finale
M. Sákkari
2e tour (1/16)
K. Muchová
    2e tour (1/16)
J. Pegula
  3e tour (1/8)
J. Teichmann
 
2022 2e tour (1/32)
V. Kudermetova
Finale
I. Świątek
2e tour (1/16)
S. Sorribes Tormo
  Forfait
Forfait
1er tour (1/16)
K. Kanepi
1er tour (1/16)
Zhang S.
 
2024 3e tour (1/16)
E. Mertens
3e tour (1/16)
C. Garcia
2e tour (1/32)
L. Samsonova
  1/4 de finale
Ka. Plíšková
       

Sous le résultat, l’ultime adversaire.

Parcours aux Jeux olympiques modifier

En simple dames modifier

# Date Nom de l'olympiade Surface Résultat Ultime adversaire Score
1 27/07/2021 Olympic Tennis Event
Tokyo
Dur (ext.) 1/8 de finale Markéta Vondroušová 6-1, 6-4 Parcours

Classement modifier

Classements en fin de saison modifier

Classements à l'issue de chaque saison
Année20122013201420152016201720182019202020212022
Rang en simple1028en augmentation 430en augmentation 250en augmentation 203en augmentation 47en diminution 68en augmentation 5en augmentation 3stagnation 3en diminution 13en diminution 42
Rang en double1279370en diminution 699

Source : (en) Classements de Naomi Osaka sur le site officiel de la Fédération internationale de tennis

Périodes au rang de no 1 mondiale modifier

En simple
# Précédée par Dates Suivie par Nombre de
semaines
Cumul
1 Simona Halep 28/01/2019 - 23/06/2019 Ashleigh Barty 21 21
2 Ashleigh Barty 12/08/2019 - 08/09/2019 Ashleigh Barty 4 25

Records et statistiques modifier

Confrontations avec ses principales adversaires modifier

Confrontations lors des différents tournois WTA avec ses principales adversaires (4 confrontations minimum et avoir été membre du top 10)[109]. Classement par pourcentage de victoires. Situation au  :

Les joueuses retraitées sont en gris.

Joueuse Meilleur
classement
Confrontations Victoires Défaites Pourcentage
de victoires
Dernière confrontation
Simona Halep 1 5 1 4 20 défaite (1-6, 0-6) à Rome 2018
Madison Keys 7 4 1 3 25 victoire (6-2, 6-4) à l'US Open 2018
Karolína Plíšková 1 7 2 5 28,6 défaite (6-7, 6-7) à Doha 2024
Angelique Kerber 1 6 2 4 33,3 victoire (6-2, 6-3) à Miami 2022
Belinda Bencic 4 6 2 4 33,3 victoire (4-6, 6-3, 6-4) à Miami 2022
Ashleigh Barty 1 4 2 2 50 victoire (3-6, 6-3, 6-2) à Pékin 2019
Sofia Kenin 4 4 2 2 50 victoire (63-7, 6-3, 6-1) à Brisbane 2020
Elina Svitolina 3 7 4 3 57,1 victoire (6-2, 7-6) à Miami 2024
Danielle Collins 7 5 3 2 60 défaite (5-7, 0-6) à Abou Dhabi 2024
María Sákkari 3 5 3 2 60 défaite (0-6, 4-6) à Miami 2021
Victoria Azarenka 1 4 3 1 75 victoire (1-6, 6-3, 6-3) à l'US Open 2020
Serena Williams 1 4 3 1 75 victoire (6-3, 6-4) à l'Open d'Australie 2021
Anett Kontaveit 5 5 5 0 100 victoire (6-3, 6-4) à l'US Open 2020

Hors top 10, Zhang Shuai est une des rares joueuses ayant un bilan neutre face à Naomi Osaka en plus de quatre rencontres Elle se sont rencontrées six fois et Zhang Shuai l'a battue trois fois[110].

Victoires sur le top 10 modifier

Toutes ses victoires sur des joueuses classées dans le top 10 de la WTA lors de la rencontre.

Légende
Grand Chelem
Masters
Premier* /
WTA 1000
Premier /
WTA 500
Intern'l /
WTA 250
Fed Cup
# Rang Tournoi Année Surface Adversaire Rang Tour Score Tableau
1 no 45 US Open 2017 Dur Angelique Kerber no 6 1/64 6-3, 6-1 Tableau
2 no 64 Hong Kong 2017 Dur Venus Williams no 5 1/8 7-5, 6-2 Tableau
3 no 44 Indian Wells 2018 Dur Karolína Plíšková no 5 1/4 6-2, 6-3 Tableau
4 Simona Halep no 1 1/2 6-3, 6-0
5 no 6 Pékin 2018 Dur Julia Görges no 10 1/8 6-1, 6-2 Tableau
6 no 4 Open d'Australie 2019 Dur Elina Svitolina no 7 1/4 6-4, 6-1 Tableau
7 Karolína Plíšková no 8 1/2 6-2, 4-6, 6-4
8 Petra Kvitová no 6 Finale 7-62, 5-7, 6-4
9 no 4 Pékin 2019 Dur Bianca Andreescu no 6 1/4 5-7, 6-3, 6-4 Tableau
10 Ashleigh Barty no 1 Finale 3-6, 6-3, 6-2
11 no 3 Masters 2019 Dur (int.) Petra Kvitová no 6 RR 7-61, 4-6, 6-4 Tableau
12 no 4 Brisbane 2020 Dur Kiki Bertens no 9 1/4 6-3, 3-6, 6-3 Tableau

Un symbole pour tous les hāfu modifier

Fin , une publicité en ligne de l'entreprise Nissin Foods, un fabricant de rāmen — un plat cuisiné japonais —, sponsor de Naomi Osaka depuis 2016, provoque un tollé sur les réseaux sociaux numériques, au Japon et aux États-Unis. Diffusée sous la forme d'un anime élaboré par le mangaka Takeshi Konomi, auteur de Prince du tennis, elle met en scène le joueur de tennis japonais Kei Nishikori et la joueuse binationale. Celle-ci est figurée sous les traits d'une jeune femme de type européen alors que c'est une hāfu, métisse mi-japonaise mi-haïtienne. Alertée, la multinationale supprime ses vidéos et présente des excuses publiques, invoquant une conformité des images au style courant de l'animation japonaise[111] et une représentation d'Osaka non intentionnelle[112],[113]. Interrogée, Osaka regrette de ne pas avoir été consultée avant la diffusion de son image[114]. Propulsée au devant de la scène médiatique japonaise, la vainqueuse de l'édition 2019 de l'Open d'Australie devient involontairement le symbole de la lutte contre les préjugés raciaux dont sont victimes les hāfu au Japon[15],[14].

Athlète féminine la mieux payée au monde modifier

Selon Forbes, Naomi Osaka devient en 2020 l'athlète féminine la mieux payée au monde de tous les temps[115]. Avec 37 millions de dollars de gains récoltés sur l'année 2019, elle dépasse Serena Williams[116].

En janvier 2021, elle annonce deux nouveaux partenariats d'envergure internationale, et unique avec Louis Vuitton puis avec l'horloger de luxe TAG Heuer[117]. En mars 2021, elle investit une partie de sa fortune dans un SPAC, aux côtés d'autres sportifs professionnels[118].

Engagements personnels modifier

Ambassadrice de bonne volonté pour la promotion du sport haïtien modifier

Le 6 novembre 2018 à l'aéroport Toussaint-Louverture, accompagnée des membres de sa famille, elle est reçue par le président haïtien, Jovenel Moïse, ainsi que des officiels du gouvernement. Le président de la République, estimant qu'elle est un modèle pour la jeunesse haïtienne, la nomme « ambassadrice d'Haïti de bonne volonté pour la promotion du sport haïtien » et déclare que « Haïti est honorée ce matin de vous recevoir. Haïti, cette terre d’hospitalité et de fierté, est fière de vous avoir ici, chez votre père (né à la ville de Jacmel, Sud-Est d'Haïti) »[119].

Prises de position contre les violences policières et le racisme modifier

En septembre 2020, durant le tournoi de Cincinnati, alors joué à Flushing Meadows, elle s'affirme comme militante en refusant de jouer sa demi-finale pour protester contre les tirs de la police sur l’Afro-Américain Jacob Blake. Les organisateurs décident alors d'annuler les rencontres du jour et de les reporter au lendemain. Sympathisante du mouvement Black Lives Matter, Naomi Osaka porte ensuite lors de l’US Open, sept masques de couleur noire, un par rencontre, avec sur chacun le nom d'une victime de violences policières inscrit en blanc[120].

Avec la journaliste Shiori Itō, engagée contre les violences sexuelles, elle fait partie des deux Japonaises figurant dans le classement des 100 personnalités les plus influentes de l'année 2020 du magazine américain Time[réf. nécessaire]. Son engagement lui vaut des critiques au Japon où, note le quotidien Mainichi, on « continue à considérer comme une vertu pour les athlètes de se consacrer uniquement à la compétition et de ne pas s’immiscer dans les questions politiques »[121].

Notes et références modifier

  1. « Jermaine Jenkins rejoint le staff de Naomi Osaka », L'Équipe (consulté le ).
  2. (en) « Naomi Osaka to choose Japan nationality for Tokyo Olympics » sur le site web de CNN le 10 octobre 2019
  3. « eurosport.fr/tennis/roland-garros/2021/naomi-osaka-annonce-qu-elle-se-retire-du-tournoi- »
  4. (ja) « 「東京の星」16歳1メートル80大坂 初戦突破ジャパン女子OP » [« « Étoile de Tokyo », 16 ans et 1,80 m, Osaka première apparition et première percée au tournoi de tennis du Japon »], sur Sports Nippon,‎ (consulté le ).
  5. (en) « Watch: 16-year-old standout Naomi Osaka hits a massive forehand », Sports Illustrated,
  6. « Tennis : l’haïtienne Naomi Osaka, nouvelle star du tennis mondial ? », sur mediaphore.com, (consulté le ).
  7. (en) Laignee Barron, « Rising Tennis Star Naomi Osaka Always Looked Up to Serena Williams. Now She's Facing Her in the U.S. Open Final », sur Time, (consulté le ) : « She holds dual American and Japanese passports, but plays under Japan’s flag. »
  8. Antonia Noori Farzan, « -Japanese, Haitian, and now a Grand Slam winner: Naomi Osaka’s historic journey to the U.S. Open », The Washington Post, (consulté le ).
  9. a b et c Yann Rousseau, « Naomi Osaka, la perle noire du tennis japonais », sur Les Échos, (consulté le ).
  10. a b et c (en) Tim Elbra, « The explosive racial question Osaka asked Japan » [« L'explosive question raciale que pose Osaka au Japon »], sur Nine.com.au (en), (consulté le ).
  11. (en) Brook Larmer, « Naomi Osaka’s Breakthrough Game », The New York Times, (consulté le ).
  12. (en) Brook Larmer, « Naomi Osaka’s Breakthrough Game », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. a et b Nick McCarvel, « Serena Williams: Rising Japanese tennis star Naomi Osaka is 'very dangerous' », USA Today,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. a et b Alex Tabankia, « Naomi Osaka, la sportive métisse qui bouscule les préjugés raciaux au Japon », sur RTBF Info, (consulté le ).
  15. a b et c AFP, « Open d'Australie: Osaka, l'idole métissée du Japon sur le trône du tennis », La Croix, (consulté le ).
  16. (ja) « 大坂 なおみ » [« Naomi Osaka »], Japan Tennis Association (en),‎ (consulté le ).
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  19. « WOZNIACKI REMPORTE (ENFIN) SON 24E TITRE À TOKYO », Eurosport,
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