La neurocysticercose est une forme de maladie parasitaire, la cysticercose, dans laquelle des kystes se développent dans le système nerveux[1].

Neurocysticercose
Description de cette image, également commentée ci-après
Image par résonance magnétique d'une neurocysticercose montrant de multiples cysticerques dans le cerveau.
Causes Manger des œufs de Taenia solium.
Symptômes Crise d'épilepsie, maux de tête, augmentation de la pression intracrânienne, autres problèmes neurologiques ; de nombreuses personnes ne présentent aucun symptôme[1].
Complications Epilepsie, démence[2]

Traitement
Traitement Médicaments antiparasitaires, corticostéroïdes, chirurgie[3]
Médicament Albendazole, praziquantel, dexaméthasone[3].
Spécialité InfectiologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Épidémiologie
Fréquence 2,5 à 8,3 millions de personnes[1]
Classification et ressources externes
CIM-10 B69.0Voir et modifier les données sur Wikidata
eMedicine 1168656
MeSH D020019

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Les symptômes peuvent inclure des convulsions, des maux de tête, une augmentation de la pression intracrânienne et d'autres problèmes neurologiques, bien que beaucoup présentent peu ou pas de symptômes. C'est une cause fréquente d'épilepsie dans le monde, représentant environ un tiers des cas où l'infection est courante.

La neurocysticercose est causée par l’ingestion d’œufs présents dans les selles d’humains porteurs du ténia Taenia solium[1]. Les facteurs de risque incluent le fait de vivre avec une personne atteinte du ténia[2]. Les personnes sont infectées par le ténia en mangeant du porc infecté insuffisamment cuit.

Diagnostic

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Le diagnostic de neurocysticercose se fait par imagerie médicale, (IRM ou tomodensitométrie) et complétée par des sérologies. La maladie peut ressembler à presque tous les problèmes neurologiques.

Traitement

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Un médicament antiparasitaire (albendazole ou praziquantel) associé à des corticostéroïdes peut être recommandé chez les personnes qui ont des kystes vivants dans le tissu cérébral et qui provoquent des symptômes[1],[3]. Des médicaments anti-épileptiques sont également souvent utilisés. Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire.

La prévention comprend la vaccination des porcs, la prévention de leur exposition aux excréments humains et le traitement des humains atteints de taeniasis.

Épidémiologie

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La neurocysticercose touche entre 2,5 et 8,3 millions de personnes[1]. Elle se manifeste le plus souvent en Amérique latine, en Asie du Sud-Est, et en Afrique subsaharienne. Elle est particulièrement fréquente dans les zones rurales dépourvues d’infrastructures sanitaires adéquates. Le risque de décès est plus élevé pour les maladies extraparenchymateuses que pour les maladies parenchymateuses[2].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) WHO guidelines on management of taenia solium neurocysticercosis., Genève, (ISBN 978-92-4003223-1, lire en ligne [archive du ])
  2. a b et c (en) HH Garcia, TE Nash et OH Del Brutto, « Clinical symptoms, diagnosis, and treatment of neurocysticercosis. », The Lancet. Neurology, vol. 13, no 12,‎ , p. 1202-15 (PMID 25453460, DOI 10.1016/S1474-4422(14)70094-8, lire en ligne [archive du ], consulté le )
  3. a b et c (en) Considerations for the use of anthelminthic therapy for the treatment of neurocysticercosis, World Health Organization, (lire en ligne [archive du ])

Liens externes

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